Le blog de Léandre

Toujours dans la cuisine, Tim se penche vers Toby :

• Kris est assez amoché ! Dis-moi, Toby, comment est-ce que tu as été préparé à te faire mettre le poing, au fist fucking ?

Toby a Tim à la bonne et lui répond en grimaçant doucement:

• J'ai appris à la dure. C'est Andréï qui m'a ouvert de force sur le sling.

• Tu as eu très mal ?

• Ce n'est pas un bon souvenir.

• Andréï est vraiment méchant ?

• Ce n'est pas toujours le cas. Il peut être attentionné sauf quand il part dans ses délires. Et là, il se contrôle difficilement.

Tim ose se lancer:

• Tu crois que je pourrais y arriver ?

• Tu veux dire: te faire entre le poing dans le cul ?

• Oui.

• Mais quel intérêt ?

Tim a une expression de grande tristesse alors qu'il regarde dans le vide:

• Je me sens seul maintenant que je n'ai plus de protecteur.

• Je sais: Arnold s'est entiché de Miros.

• Je voudrais bien retrouver un protecteur. Sinon je vais me faire éjecter d'ici bientôt. J'aurais voulu rester.

Toby fait la moue:

• Tu voudrais te rapprocher d'Andréï ?

Avant d'éclater de rire:

• Mais qui te dit que Christian et moi, on a envie de partager Andréï avec toi ?

Christian a tendu l'oreille et enchaîne:

• Qu'est-ce que c'est que cette histoire, Tim ? Tu veux te faire mettre le poing d'Andréï dans le cul ? Je te préviens, ça fait mal !

Tim rit jaune d'être découvert mais persiste:

• Oui je suis prêt à tout !

Toby et Christian se regardent, indécis sur la conduite à tenir. Soit ils facilitent l'introduction de Tim dans l'intimité d'Andréï en espérant en tirer des avantages, soit ils s'y opposent. Finalement Toby propose une conduite aux deux gars qui l'écoutent soudain avec attention:

• Tim, tu peux tenter ta chance mais il faut nous obéir en échange du fait qu'on va t'introduire auprès de notre boss.

• Obéir en quoi ?

Toby ricane en regardant Christian:

• Tu vas nous servir dans nos intérêts : on veut tirer profit d'Andréï. On n'a pas accepté tout ce qu'on a dû accepter pour rien ! Tu passeras après nous quand il va être question de tirer avantage de notre situation.

• Mais comment allez-vous faire ?

Toby ne peut pas se retenir:

• T'occupes, tu verras bien ! Il n'est pas question qu'on reste toute notre vie à se faire ouvrir le cul ! Andréï a de grosses affaires à l'extérieur. Il nous a promis de nous engager un jour ou l'autre. Il a besoin de salariés de confiance.

Christian renchérit:

• De te ramener entre ses pattes va peut-être nous libérer le passage.

Tim approuve de la tête:

• Quand est-ce que vous allez lui parler du fait que je suis disponible ?

• Tout à l'heure. Mais tu es prêt à tout ?

• Bien sûr !

Ils se séparent rapidement, Tim reprenant le chemin du gymnase où il campe faute d'autre endroit où aller pendant que Toby et Christian regagnent la chambre d'Andréï. Ce dernier revient bientôt de la salle à manger. Il trouve Toby et Christian affalés sur la moquette au pied du lit, en train d'utiliser l'écran TV pour un jeu vidéo:

• Les mecs, il va falloir que vous alliez vous entrainer au gym !

• Oui Monsieur Andréï d'ici quelques minutes

Mais ils ne bougent pas, pris par le jeu qu'ils partagent avec une attention quasi exclusive. Andréï évoque ce qui s'est passé dans la salle à manger:

• J'ai été trop dur avec Kris ou non ? Mes associés sont toujours trop tendres avec vous !

  Toby fait la grimace sans quitter l'écran des yeux:

• Oui mais Kris n'est pas à vous, c'est tout le problème.

• Et alors ? Pourquoi préserver les rêve de bonnes relations entre associés et escorts ? Vous êtes ici pour nous servir, sans état d'âme et sans retour d'affection. Pas vrai ?

Christian fait un signe affirmatif de la tête, les yeux toujours rivés sur l'écran du téléviseur où leur jeu se poursuit de plus belle. Toby reprend:

• On aurait quelqu'un à vous proposer qui serait plus enclin que Kris à vous obéir.

• Qui ça ?

• Il n'a plus de protecteur.

Une étincelle s'est allumée dans les yeux d'Andréï:

• Tim ?

• Oui, on l'a décidé à venir se présenter à vous.

• Vous voulez dire qu'il est à ma disposition grâce à vous ?

• Oui.

• C'est bien de votre part. Je m'en rappellerai quand l'heure sonnera de votre remplacement. Je le trouve où, Tim ?

• Au gymnase et plus précisément dans le débarras à côté où il s'est installé puisqu'il n'a plus de chambre où dormir.

• J'y vais. A tout à l'heure, on se retrouve au gym justement.

• D'accord.

Andréï ne trouver personne au gym et pénètre dans le débarras à côté où il trouve Tim assis l'air abattu sur un matelas posé à même le sol et qui le regarde entrer, les yeux soudain pleins d'espoir:

• Monsieur Andréï ?

• Tim mon gars. Toby et Christian m'ont parlé de toi. Tu te sens abandonné.

• Oui Monsieur Andréï, c'est exactement ça.

• Voyons, lève-toi et mets toi nu. Que je vois si tu pourrais m'intéresser.

• Oui Monsieur. Bien Monsieur.

Tim est debout et nu en une fraction de seconde. Andréï détaille sa peur imberbe, sa tête harmonieuse aux cheveux blonds coupés très court, son ossature fine, ses muscles travaillés. Il le tâte en connaisseur: d'abord ses attaches, bras et jambes, puis il lui fait ouvrir la bouche, vérifie les dents, y passe les doigts, frotte ses abdominaux, lui pince la verge, lui malaxe durement les bourses tout en le regardant au fond des yeux, voulant mesurer sa résistance à la douleur. Tim comprend l'épreuve et se retient de toute réaction.

• Et ton cul, il est en bon état ?

• Oui Monsieur, pas de problème.

• Arnold ne t'a-t-il pas massacré ?

• Non Monsieur.

• Tourne-toi, montre le moi.

Tim connaissant la routine se retourne avant d'écarter les jambes et de se plier complètement en deux pendant qu'Andréï écarte la peau des fesses pour mieux mettre à nu l'oignon de Tim:

• Oui ça a l'air d'aller.

Il le fait se relever et remettre face à lui:

• Tu es prêt à me servir en tout ?

  Tim le regarde, les yeux humides de gratitude:

• Oh oui Monsieur !

• Tu sais que je suis spécial. Je mets mes escorts sur le sling et leur enfonce mon poing au fond du trou.

Tim serre les lèvres et cache son appréhension le mieux possible:

• Oui je sais.

• Tu es donc prêt.

• Oui Monsieur.

Andréï lui caresse le cou tout en se léchant intérieurement les babines: en voilà un qui lui tombe tout cuit entre les mains:

• Ecoute, aujourd'hui on va faire cette fête ce soir mais demain je te mettrai sur le sling d'accord ?

• Oui Monsieur, merci Monsieur.

Andréï le flatte encore une fois sur la nuque et le caresse déjà familièrement comme il le fait avec ses escorts avant de prendre congé sur un dernier sourire échangé avec sa nouvelle proie.