Samedi 1 janvier 6 01 /01 /Jan 21:55

Quand Miros et Michalo entrent dans le gymnase un peu plus tard dans l’après-midi après avoir terminé leur service à la cuisine, ils découvrent les cinq escorts déjà installés sur les machines à muscler où ils ont l'habitude de s'entrainer. Studieux et concentrés sur leurs routines, ils effectuent leurs mouvements lentement et avec application : ils soulèvent les poids et se cambrent sous l’effort. Ils sont tous complètement nus : au gym, ils doivent l'être tout le temps, c'est la règle que Robert a rappelée aux nouveaux après le repas. Les gars ont à peine levé les yeux quand Miros et Michalo sont entrés. Miros a l’impression qu’ils se concentrent en fixant leur propre image que leur renvoient les nombreux miroirs tout en travaillant leurs exercices. Miros repère Kris toujours aussi appétissant et dont les muscles luisent sous la sueur de l’effort soutenu, sa verge longue reposant entre ses cuisses puissantes. Il a l’air apaisé, comme si l’effort le calmait. Visiblement, il n’a pas l’air trop marqué par la séance sur la table de la salle à manger.

 

Miros et Michalo se déshabillent rapidement, laissant leurs vêtements à côté de ceux des autres sur des patères disposés à cet effet sur tous les murs entre les miroirs et se laissent gagner par l'ambiance d'effort collectif, ne faisant bientôt plus attention à leur propre nudité. Comme les cinq machines à muscler sont occupées, ils choisissent des poids et les installent sur des barres pour pouvoir les soulever plus commodément. Miros a repéré les trois petites estrades de forme carrée à hauteur des genoux, alignées devant les baies vitrées qui éclairent la pièce en faisant entrer la lumière du jardin et plus loin découvrent la perspective du parc. Miros imagine qu’elles peuvent servir à exposer les gars comme des statues vivantes, pour les flatter mais aussi peut-être pour mieux les torturer car les caresses d'Andréï peuvent se transformer instantanément en souffrances. Miros préfère ne pas trop y penser.

 

Une certaine tension persiste dans le groupe pendant qu’ils attendent l'arrivée annoncée d'Andréï qui doit leur expliquer comment la fête du soir va être organisée. Ils ne parlent pas entre eux comme s’ils ne voulaient pas s’angoisser davantage. Il va y avoir de la casse puisqu'ils vont devoir s'empaler sur un pieu qui va leur déchirer l'oignon, comme il le leur a été annoncé. Quand Andréï entre, tout vêtu de cuir noir comme à son habitude, une vague soudaine d'appréhension les traverse et les fait frémir pendant que ce dernier dépose un sac rempli d'ustensiles près du premier gars couché sur une machine et qui se trouve être Toby. Celui-ci s'interrompt dans son exercice et reste allongé, prenant un air de soumission totale comme Andréï le demande quand leurs échanges se font en public. Toby a perdu tout intérêt à vouloir résister ou se protéger d'Andréï : il le connait suffisamment pour savoir que ce dernier cherche toujours la faille par laquelle il va encore plus humilier que faire souffrir. Autant s'y préparer avec fatalisme et jouer le jeu. Toby s’est habitué à répondre aux sollicitations d’Andréï : il le fait avec application, preuve qu’il tient à lui plaire sans limite et sans plus s’occuper de se préserver.

 

Andréï se concentre tout de suite sur la verge au repos du garçon et plus particulièrement sur l'anneau passé dans le gland. Toby prend un air de bébé confiant entre les mains de son père, regardant dans le vague pendant qu’Andréï manipule l’anneau qui lui traverse le gland, cherchant le mécanisme permettant de l'ouvrir et de le retirer, ce qu'il fait en un tournemain dès qu’il l’a trouvé. A peine l'a-t-il glissé dans sa poche qu'il en retire un stylet qu'il présente du même mouvement sur l'orifice du gland qu'il n'a cessé de tenir entre pouce et index. Il enfonce l'outil pointu dans le conduit jusqu'au fond de la verge avant de l'élargir par un mouvement de torsion sur le pas de vis au bout du stylet, déclenchant des élancements douloureux pour Toby qui grimace et émit doucement du fond de sa gorge, la tête détournée sur le côté comme s'il voulait ne pas interférer avec ce qu'Andréï lui inflige. L’expression de bébé confiant a laissé place à un rictus de douleur qui persiste sur le visage fin de Toby.

  

Andréï paraît satisfait de la souffrance qui fait tordre les lèvres ourlées de Toby et pose les mains à plat sur les abdominaux du garçon avant de les serrer comme s’il voulait les griffer, signe de son pouvoir sans limite sur le corps allongé aux muscles puissants qui réagissent à la prise mais restent offerts sans défense. Andréï se tourne vers les autres gars qui se sont interrompus dans leurs exercices car ils ont compris qu'il allait leur parler. Il leur montre Toby grimaçant mais se tenant coi sous sa poigne:

        Voici ce qui va vous arriver si vous ne m'écoutez pas !

Toby ose répondre mais ça fait partie du jeu:

        Je vous obéis toujours Monsieur.

        Justement, mon gros dadais. Je te torture à plaisir !

Silence tendu de tous les gars soudain suspendus aux lèvres d'Andréï.

        J'ai proposé à mes associés d'organiser un show ce soir pour les divertir. Ils ont accepté et c'est vous qui allez en être les acteurs évidemment. Je vais vous expliquer ce que vous aurez à faire. On va s'entrainer pour ça maintenant, pendant qu'ils font leur sieste.

 

Andréï leur demande de tous se lever et de se mettre en file indienne. Ils le font lentement faisant contre mauvaise fortune bon cœur, sautillant d’une jambe sur l’autre comme pour se donner du courage. Toby tient précautionneusement d’une main le bout du stylet comme s’il voulait éviter les soubresauts pendant qu’il se relève lentement. Tous les gars sont musclés et bien montés, harmonieusement bâtis, un bon lot aux yeux d’Andréï qui apprécie la beauté masculine s’il sait aussi profiter des corps à sa façon. Les forçant à placer leurs mains dans le dos, il les fait se retourner de dos d’une traction sur leurs épaules avant de leur passer les menottes à tous sauf à Toby et Christian. Une fois menottés, Andréï en profite pour leur caresser le dos avant de glisser ses mains sous leurs poignets entravés pour leur empoigner et pincer les fesses avec un plaisir évident :

-          Je vous aime, surtout quand je peux faire de vous ce que je veux !

 

Les gars réagissent à peine aux pinçons, trop contents d’être appréciés. Les faisant se retourner face à lui, il les dévisage un par un comme pour s’assurer qu’ils lui sont bien soumis, pendant qu’ils lui font bonne figure comme si ça pouvait attirer ses bonnes grâces. Andréï fait signe à Kris d’approcher et le caresse à sa façon en enserrant familièrement sa longue verge dans la paume de la main et en la pressant et la triturant comme s’il s’agissait d’un papier mâché. Kris se laisse faire avec une moue de satisfaction comme s’il était content d’être pris en main, même si c’est d’une manière plutôt rude et cavalière. 

-          Alors Kris, tu ne m’en veux pas trop pour ce que je t’ai fait subir tout à l’heure ?

-          Non Monsieur.

-          Tu n’as pas trop mal maintenant ?

-          Non plus vraiment.

-          C’est bien, tu es un bon garçon.

L’atmosphère se détend un peu

        Je vous attache par mesure de précaution. Tout va bien se passer ! Toby et Christian ont l'habitude et n'en ont pas besoin.

 

Andréï les fait se placer tous les sept debout en cercle autour de lui, les cinq avec les mains menottées dans le dos, Toby continue à soutenir le stylet qui s’enfonce profondément dans sa verge tandis que Christian reste les bras ballants. Ils rentrent le ventre, poussant en avant leur sexe, frétillant des cuisses, comme s’ils voulaient attirer l’attention d’Andréï et lui montrer qu’ils sont prêts à se livrer, manière d’éviter d’être pris en grippe. Kris a de belles cuisses particulièrement galbées, Miros n’est pas en reste avec sa large stature et son visage tout en douceur. Michalo est très bien proportionné. Le corps de Tim est finement musclé. Andréï note avec satisfaction le climat de soumission générale. Seul Sean fait la tête, il faudra le mettre au pas le moment venu. Les deux nouveaux, Miros et Michalo semblent soucieux, détournant les yeux pendant qu’ils supplient intérieurement Andréï de les épargner tout en le regardant par moments à la dérobée, comme s’il pouvait ainsi lui faire entendre leur prière silencieuse.

 

Ce dernier sort lentement de son sac un mors de bouche comme ceux qu'il a utilisés au bord de la piscine, un ustensile se présentant comme un éventail replié en acier avec un anneau au bout qu’il tend à bout de bras vers les premiers à portée dans le cercle avant de le déposer à nouveau dans la poche de son pantalon.

        A genoux, je vais installer un mors de bouche à chacun. Ouvrez la bouche !

 

Ils s'exécutent rapidement, s'installant à genoux sur le plancher dans un bruit rapidement interrompu dès qu’ils se sont tous immobilisés. Michalo est le premier dont Andréï s’approche. Ce dernier prend son temps, flattant Michalo sur la tête en caressant ses cheveux ras avant de l’immobiliser en lui maintenant la nuque bien serrée au creux de son coude refermé. Le comportement d’Andréï a changé : il a l’air plus gentil, plus attentionné et en même temps plus déterminé que jamais. Michalo résigné regarde Miros du coin de l’œil comme pour se donner du courage pendant qu’Andréï lui tient la mâchoire grande ouverte d’une main avant de lui glisser lentement ses doigts à l’intérieur sur la langue et jusqu’au fond de sa gorge, provoquant une réaction involontaire de renvoi qu’Andréï contrôle en resserrant son étreinte sur la nuque du garçon. Andréï éprouve du plaisir à serrer de près ce corps jeune et parfait et à exercer une sorte de  droit de propriété sur l’intérieur de la bouche de Michalo qui doit accepter d’être envahi et se soumettre sans condition, une autre manière de pénétrer son intimité. Miros cherche à aider Michalo du regard en lui souriant doucement. Andréï joue à entrer et sortir ses doigts à volonté pendant que Michalo peine à réprimer des spasmes qui le prennent depuis le ventre et le feraient se tordre s’il n’était pas tenu aussi serré par la nuque. Andréï semble vouloir vérifier qu’il a dompté Michalo en poussant ses doigts au fond de la gorge du garçon et en caressant sa glotte, provoquant à dessein de nouveaux soubresauts de renvoi qu’il contrôle par une sorte de corps à corps qui le fait se coller peau contre peau, muscle contre muscle, tout en serrant toujours aussi fort la nuque du garçon. Ce dernier halète, cherchant sa respiration entre les doigts d’Andréï qui jouit d’avoir un tel contrôle sur ce corps pantelant et agité de renvois, impuissant et complétement offert, la bouche distendue à force d’être grande ouverte, les yeux révulsés qui n’arrivent plus à focaliser sur Miros, son principal soutien. Un accord tacite s’est établi entre Michalo et Andréï : ce dernier sent bien qu’il peut faire ce qu’il veut, il a le corps du gars à sa merci. De mesurer son pouvoir a le don de le calmer. Il prend la parole et parle à la cantonade :

-          Vous voyez vous autres ? Je fais ce que je veux dans sa bouche. Elle est à moi, totalement à moi.

 

Ils font tous mine d’approuver quand Andréï les dévisage à tour de rôle, une manière de montrer qu’ils voient bien ce qu’il se passe et qu’ils sont prêts à se soumettre à leur tour. Seul Sean persiste à regarder ailleurs. Andréï se jure de le mettre au pas mais pour le moment profite de sa position de force et retire sa main lentement de la bouche de Michalo. Il a la situation bien en main. C’est ce moment qu’il préfère, juste avant de se laisser aller et quelquefois de se déchainer sans limites. Il se saisit lentement du mors qu’il sort de sa poche. Il va l’enfoncer dans la bouche que Michalo garde ouverte, le regard fiché sur Miros, luttant pour réprimer tout sentiment et toute pensée, préférant se soumettre sans conditions. Andréï se retient de l’envie de le lui enfoncer jusqu’au fond de la gorge : il lui faut passer ce mors à tous les gars. Il doit garder une certaine retenue. Mais la démarche n’en est que plus délicieuse. Il caresse les lèvres ouvertes de Michalo du revers de ses doigts comme s’il lui fallait lui témoigner d’une certaine douceur avant de lui enfoncer l’acier encore froid du mors sur la langue jusqu’au fond de la gorge qu’il sait qu’il a atteint car Michalo a sursauté, pris de spasmes involontaires. C’est le moment le plus agréable pour Andréï : changer soudainement de niveau dans la gêne imposé en déployant le mors d’un coup sec. La réaction est immédiate : le garçon se contorsionne violemment et lui échappe avant de se plier en deux sur le côté, souffle coupé, pris de renvois violents, pantelant et cherchant à reprendre sa respiration.

        Tout doux! Tu vas t'y habituer ! Fais un effort. Reprends-toi !

 

Andréï le redresse de force en l’agrippant par l’épaule et en lui coinçant de nouveau la nuque dans son coude serré. Le serrant de nouveau dans un corps à corps étroit, il adore sentir l’animalité du garçon s’exprimer dans ses réactions réflexes liées à la survie physique. Michalo grimace, le visage tordu par le mors qui distend sa mâchoire, les joues rouge cramoisi, les yeux exorbités, avant de finir par reprendre lentement son souffle.

        Tu vois, tu y arrives ! Il faut t'y habituer car ce soir tu le porteras tout le temps du show.

 

Andréï le prend par le cou qu’il caresse de manière brusque et familière comme il le ferait avec un animal tout en le forçant à fermer la bouche sur le mors. Michalo le fait avec précaution comme s’il ne voulait pas se blesser avec l’acier qui scie ses lèvres et sur lequel il les ferme progressivement, l’anneau les écartant pour sortir à l’extérieur. Son regard flou finit par se focaliser sur Miros de nouveau, comme s’il revenait à la vie après une épreuve terrible, au bord des larmes qu’il contient difficilement.

 

Les autres gars gardent un air de soumission faussement tranquille, comme s’ils voulaient montrer qu’ils avaient accepté leur sort qui allait forcément ressembler à celui de Michalo. L’atmosphère s’est tendue pourtant. Miros est le prochain car il se tient à côté de Michalo et a assisté en direct à ce qui vient de se passer: il prie intérieurement et essaie de rassembler toutes ses forces, yeux fermés et bouche déjà grande ouverte. Andréï se retient de rire devant une telle volonté de coopération et de soumission de la part de ce grand gars aux larges épaules et aux genoux posés écartés sur le sol comme pour mieux prendre appui. Il en profite pour le caresser sur les épaules avant de lui prendre la nuque en étau avec son coude refermé,  et de l’autre de lui enfoncer les doigts jusqu’au fond de la bouche. Toucher la glotte de Miros et déclencher ses spasmes de renvoi est aussi jouissif pour Andréï qu’avec Michalo car le gars réagit au quart de tour, comme si cette intrusion dans son intimité le dérangeait vraiment. La différence avec Michalo est qu’il coopère plus, comme s’il pouvait anticiper, maintenant qu’il a vu ce qu’Andréï allait exiger de lui. La caresse sur la glotte peut être plus appuyée. Elle n’en est que plus agréable car elle déclenche des spasmes qui traversent tout le corps, forçant Andréï à étreindre le gars dans un corps à corps intime. De sentir ce grand corps harmonieux se plier à son intrusion et l’accepter en rechignant mais quand même en se soumettant déclenche le plaisir de la puissance sans partage qu’affectionne Andréï. Il s’imagine en train d’enfoncer son poing dans la gorge du garçon mais ce serait l’étouffer à coup sûr. De jouer aussi près avec la vie du gars lui plait énormément. Il est dans l’authentique, le non feint. Le mettre sur le sling serait intéressant : explorer son tréfonds devrait être un moment de vérité où le gars se révélerait à coup sûr, pris entre le plaisir du don total et la souffrance irrépressible contre laquelle tout doit être tenté pour la faire diminuer le plus rapidement possible, c’est-à-dire en fermant le lieu de l’écartèlement. Dommage qu’il soit protégé par Arnold.

 

Quand le mors qui l'a envahi jusqu'à la glotte claque grand ouvert, la sensation d'étouffement est si forte que Miros ne peut réprimer le besoin de tout rejeter pèle mêle. Il est pris de convulsions comme si son corps voulait absolument expulser le corps étranger qui obstrue sa gorge. Mais Andréï n’a pas relâché son étreinte et le secoue:

        Contrôle-toi ! Ne te laisse pas aller !

Les yeux hors de la tête, Miros cherche désespérément à reprendre son souffle. Il échappe à la poigne d'Andréï à force de se contorsionner et se roule par terre sous l'oeil intéressé de ce dernier. Finalement Miros arrive à trouver le moyen d'aspirer l'air dont il a tant besoin derrière le mors qui obstrue le passage. La sensation est étrange, comme s'il revenait à la vie après une trop longue interruption, ramené au seul souci de ses fonctions vitales, tout le reste n'ayant pas d'importance. Il git à moitié replié sur le sol, les mains toujours liées dans le dos, reprenant lentement le contrôle de sa respiration, son attention concentrée uniquement sur le tuyau d'air à garder ouvert coûte que coûte. Ses yeux encore vitreux cherchent le regard de Michalo qui se tient coi à genoux à ses côtés et l’observe avec compassion et gentillesse, l’anneau du mors sortant de ses lèvres, preuve de son asservissement partagé à présent par les deux gars. Andréï se penche pour caresser Miros sur la nuque avec une attention appuyée et familière avant de le forcer à se relever et de s’installer à genoux aux côtés de Michalo. Puis il passe au suivant.

 

C’est Tim qui frétille d’excitation, prêt à obéir à toutes les injonctions d’Andréï qu’il regarde avec des yeux mouillés de bonne volonté. Andréï se fait la réflexion que le garçon est prêt à tout pour lui plaire, ce qui est exactement l’état dans lequel il aime qu’il soit. Son fin minois sous les cheveux blonds coupés très courts n’a pas un pouce de graisse. La peau douce et satinée de ses joues attire une caresse d’Andréï avant qu’il n’immobilise la nuque du garçon dans son coude replié. C’est si facile de lui faire ouvrir grand la bouche qu’Andréï ne se rend pas compte qu’il enfonce ses doigts trop profond dans la gorge du garçon qui est pris de spasmes irrépressibles, vomissant tout son déjeuner sur le sol. Andréï a à peine le temps de s’écarter. Tim gargouille avant de reprendre son souffle et de se confondre en excuses, le visage écarlate. Andréï ne se trouble pas et appelle Christian à la rescousse pour qu’il nettoie les vomissures éparses sur le sol. Ce dernier se remet tranquillement debout et va chercher balai, serpillère en plus d’une bassine dans le local adjacent à la salle de gym avant de revenir les passer prestement devant Tim. Pendant ce temps, Andréï a nettoyé la bouche du garçon avec un tissu en papier et en le forçant à tousser pour nettoyer ses bronches. Il en profite pour le tâter en se penchant davantage sur son dos et en lui prenant les fesses à pleines mains. Il aurait envie de le transpercer au fond de son trou jusque sous ses bourses. Faute de pouvoir le faire, il doit se contenter sur une impulsion de s’agenouiller à ses côtés pour se coller à lui et mieux lui prendre à la fois les bourses d’un côté et de l’autre lui forer le trou du cul comme s’il voulait réunir le bout des doigts de ses deux mains en soulevant quasiment le garçon par son fondement. Tim gémit, confronté aux doigts d’Andréï qui lui transpercent le trou et pressent dans ses entrailles sans merci tout en lui écrasant les bourses par devant. Andréï finit par se reprendre et relâche son étreinte avant de se relever pour coincer la nuque du garçon et s’emparer à nouveau de sa bouche qu’il maintient grande ouverte avant d’y glisser le mors. Quand il l’y déploie, Tim manque de s’étouffer mais n’échappe pas à la prise d’Andréï, trop fort pour lui. Ce dernier se fait la réflexion que le gars pourrait passer l’arme à gauche sans qu’il s’en rende compte, tellement il est vulnérable. Cette pensée a le mérite de l’apitoyer et de susciter une certaine sympathie pour ce jeune, fragile et tout dévoué à son service. Il attend en tenant Tim dans ses bras jusqu'à ce qu’il ait retrouvé un rythme de respiration régulier avant de s'écarter de lui, avec une dernière caresse sur la joue.

 

C’est au tour de Sean maintenant dont le visage fermé augure mal de ce qui va se passer. Andréï se colle à lui pour lui bloquer la nuque de son coude replié et lui ouvre la bouche sans ménagement. Il sent bien que le garçon le fait à contre cœur. Andréï en éprouve de l’irritation qu’il a du mal à contrôler. Il enfonce ses doigts jusqu’au fond, provoquant les spasmes de renvoi de Sean. Mais cette fois-ci, il ne retire pas ses doigts. Il a envie de faire presque s’étouffer Sean pour lui donner une leçon. Sean effectivement a du mal à respirer avec les doigts d’Andréï sur sa glotte et est pris de vomissements puissants qui viennent asperger le sol devant lui dès qu’Andréï retire ses doigts. Ce dernier fait signe à Christian de recommencer à nettoyer, ce qu’il fait sans rechigner, utilisant de nouveau bassine, serpillère et balai. Sean ne dit rien et n’exprime aucun regret, toujours à genoux. Andréï décide de lui placer le mors sans plus attendre. Il lui ouvre de nouveau la bouche de force et lui glisse le mors jusqu’au fond de la gorge avant de le déployer immédiatement, plongeant Sean dans l’impossibilité immédiate de respirer, à cause des restes de vomissures qui encombrent ses bronches. Ce dernier s’écroule sur le sol, parcouru de spasmes et cherchant désespérément à respirer, le visage devenant bleu à force d’asphyxie. Toby et Christian inquiets regardent Andréï qui reste imperturbable pendant que Sean s’évanouit. Puis Andréï parait sortir de son rêve. Sous le regard interloqué des autres gars pétrifiés de peur, il ordonne à Toby de retirer le mors de la bouche de Sean et à Christian de lui faire du bouche à bouche. Ce qu’ils s’empressent de faire. Toby tenant le mors en main après l’avoir rapidement extrait d’entre les lèvres de Sean, Christian a tôt fait de faire un massage cardiaque à Sean et de lui nettoyer les bronches en aspirant sans paraitre dégoûté les vomissures qui les encombrent. Il les recrache dans la bassine à plusieurs reprises. A force d’efforts, Sean finit par ouvrir les yeux. L’expression figée sur son visage est celle d’une mauvaise surprise. Sean a l’air d’en vouloir à Andréï mais il ne le regarde pas comme s’il ne voulait pas l’affronter. Andréï lui parle, prenant à témoin la cantonade :

-          Sean, tu as mauvais esprit. Tu ne veux pas collaborer. Avec moi, ça va mal se passer si tu ne mets pas de l’eau dans ton vin.

Sean qui a l’air choqué persiste à ne pas répondre.

-          Sean, tu dois suivre le mouvement. Il n’est pas question que je fasse une exception pour toi. Il faut que tu sois d’accord. Fais un geste de la tête pour dire que tu es d’accord.

Sean avec un air d’être totalement contraint, ce qui le rend grincheux, fait un geste court et rapide de la tête, comme s’il voulait donner son accord mais le moins possible.

-          Puisque Sean est d’accord, vous autres, installez lui de nouveau le mors.

 

Christian immobilise la tête de Sean toujours couché sur le flanc pendant que Toby présente le mors qu’il fait entrer délicatement entre les lèvres entrouvertes de Sean. Ce dernier essaie de résister en bougeant la tête comme s’il voulait éviter le mors mais Christian resserre l’étau de ses mains tout en maintenant la bouche de Sean ouverte à la demande de Toby. Ce dernier réussit à insérer jusqu’au fond le mors après avoir vérifié en se penchant sur la bouche de Sean qu’il était bien positionné. Le déclenchement du mécanisme de déploiement du mors en position interne provoque seulement quelques soubresauts de Sean, comme s’il n’en pouvait plus d’épreuves successives. Bientôt Toby et Christian aident Sean à se redresser et à reprendre la position à genoux pendant qu’Andréï se distrait déjà avec Kris qu’il est en train de caresser partout, provoquant les sourires radieux de ce dernier, ravi d’être apprécié.

 

Andréï s’est agenouillé face à Kris pour mieux lui tâter les cuisses, le ventre, le sexe, les épaules, lui pincer les tétons. C’est un grand déballage de caresses et de chatouilles tous azimuts comme si Andréï voulait oublier les moments de tension qui ont précédé. Andréï finit par étreindre Kris qui en rit de plaisir. Ensuite, Andréï se relève et prend la position maintenant classique de prise de la nuque de Kris en étau dans son coude replié. Kris n’est pas trop soucieux car il a déjà eu le mors en bouche. Quand Andréï le lui introduit doucement et l’y déploie avec délicatesse, Kris se tord quelques instants avant de réagir en réussissant à contenir ses spasmes assez rapidement et à contrôler sa respiration.

 

Toby qui s’est remis à genoux prend le mors sans problème tout comme Christian ; ils peuvent refermer rapidement leurs mâchoires, laissant l'anneau sortant à l'extérieur entre leurs dents.  Andréï les regarde encore tour à tour pour vérifier qu'ils se sont tous habitués au mors, à genoux et l'anneau sortant entre leurs lèvres, avec une respiration normale, l'air rasséréné s'ils ne semblent pas rassurés sur la suite. Andréï leur montre les trois petites estrades:

        Maintenant que vous êtes devenus des bêtes bien dressées, vous allez vous relever. Vous allez passer sur les plots de présentation, trois par trois.

 

Miros et Michalo s'avancent après avoir hésité un court instant, suivis par Kris. Ils sont bientôt tous les trois debout en surélévation par rapport à Andréï, à qui ils font face, les mains toujours liées dans le dos et l'anneau entre leurs lèvres.

        Relaxez-vous, je vais vous installer un stylet à chacun, comme je viens de le faire à Toby.

S'emparant de la verge de Miros qu'il masturbe vivement jusqu'à ce qu'elle se dresse complètement, Andréï s'adresse à la cantonade:

        Ce soir, on va accrocher à l'anneau au bout du stylet un petit feu de Bengale pour que vous illuminiez le spectacle, pendant que vous prendrez des poses culturistes !

Tout en parlant, il a déjà enfilé le stylet dans la verge de Miros dont les reins réagissent au fur et à mesure que l'acier entre dans sa chair. Quand le stylet est enfoncé jusqu'au bout, Andréï tourne le pas de vis au bout, déclenchant un haut le corps de Miros qui bascule sa tête en arrière et agite ses cuisses comme pour témoigner de la souffrance provoquée par l'écartèlement de sa chair par la circonférence du stylet qui a grossi considérablement. Il grogne de souffrance.

        Tu vas t'y habituer. Il le faut de toutes les façons.

Andréï est déjà en train de masturber Michalo à qui il ne tarde pas à enfiler le stylet sur la verge bien dressée, provoquant des tremblements de souffrance quand le stylet est dilaté à l'intérieur de la chair du garçon qui s'agite et grogne au point d'inciter Andréï à élever sa main jusqu'à le prendre par le cou pour le forcer à s'immobiliser en réussissant à le calmer comme il le ferait avec un cheval rétif. Avec Kris, c'est presque la routine : il bronche à peine quand le stylet change de volume dans sa verge, la gonflant outrageusement. Andréï stoppe quand une plainte sourde sort de la gorge bâillonnée du garçon.

 

Mais Andréï qui n'en a pas fini avec eux, revient vers son sac et en sort un entonnoir chromé comme celui qu'il a utilisé avec Kris sur la table de la salle à manger. Miros comprend tout de suite puisqu'il l'a déjà expérimenté au bord de la piscine.

        Tournez-vous et accroupissez-vous la tête en bas, les mains sur les chevilles, pour me présenter votre cul bien à découvert.

A peine installé à genoux sur le plot de présentation, le torse plié en avant, les mains menottées reposant sur les mollets, avec les fesses exposées sans défense, la douleur vrille Miros quand Andréï après avoir enfoncé l'entonnoir d'acier, le fait se dilater une fois installé à l'intérieur de son trou en tournant sur un pas de vis. Miros gémit mais le son passe mal sous le mors. Michalo et Kris doivent aussi y passer, à genoux, mains toujours liées dans le dos et basculés en avant pour mieux offrir leurs fesses. Michalo fond en larmes sous la douleur qui le transperce. Kris se retient le mieux qu'il peut mais sans pouvoir s'empêcher de gémir. Quand Andréï les pousse pour se redresser et descendre de la petite estrade, ils le font en grimaçant de douleur et avec des gestes patauds, pris qu'ils sont par devant avec leur verge trop dilatée et leur trou par derrière tendu à craquer. Il leur faut en effet se relever alors que leurs mains sont bloquées sur leurs chevilles: ils doivent d'abord se mettre accroupis sur l'estrade avant de pouvoir se remettre debout et de descendre par le même mouvement de l'estrade.

        Il va falloir arriver à vous bouger de manière plus élégante et naturelle. Ce soir, vous serez comme ça et il vous faudra paraître dans un état normal !

Ils roulent des yeux, essayant de faire passer le message par l'expression de leur visage que c'est dur mais qu'ils essaient le plus possible. Andréï fait monter les trois suivants sur les plots de présentation : Sean, Tim et Christian. Le premier a une réaction violente, mâchoires serrées, quand Andréï dilate le stylet tout le long de l'intérieur de sa verge : on dirait qu'il est prêt à s'en aller et à sauter au bas de l'estrade. Andréï élève sa main pour le frapper immédiatement, le giflant durement:

        Tu dois accepter ce que je t'impose. Tu entends ? Fais-moi signe que tu es d'accord.

Les yeux ailleurs et les mâchoires bloquées, Sean fait signe qu'il est d'accord.

        Tu as intérêt à te soumettre sinon ton séjour ici va se terminer plus vite que tu ne crois ! Ce n'est pas mon associé John qui pourra te défendre !

Andréï le secoue encore pris par la colère:

        Tu as bien compris ? Tourne-toi maintenant, crois-moi que je ne vais pas épargner ton cul !

Sean s'accroupit avant de s’agenouiller, la tête en bas pour mieux découvrir ses fesses, les mains liées et ramenée sur les chevilles et se préparant au pire. Il n'est pas en reste: une douleur fulgurante le traverse, brisant toute envie de révolte. Andréï a enfoncé l'entonnoir au plus profond avant de le le dilater au maximum. Sean se sent coupé en deux, incapable de se contrôler. Il essaie de se relever en tentant d’abord de se mettre accroupi, la douleur est trop forte et il n'y arrive pas. S'affalant sur le côté, il chavire jusqu'au sol sur lequel il s'écroule avec un grand bruit. Andréï l'y laisse à dessein après avoir vérifié qu'il ne s'est rien cassé :

        Sean est puni. Ne l'aidez pas à se relever.

Tim tremble d’appréhension pendant qu’Andréï le masturbe avant de lui enfoncer le stylet qu’il dilate ensuite, lui causant des élancements douloureux dans la verge qui le font grimacer et se plaindre en sourdine. Christian a plus l’habitude du stylet et se laisse faire avec fatalisme. Quand vient l’ordre de s’accroupir et de s’agenouiller pour pouvoir présenter leurs fesses, les deux gars s’exécutent immédiatement, permettant à Andréï de leur placer les entonnoirs dans le trou et de les dilater jusqu’à ce qu’ils réagissent par des grognements de souffrance. Puis sur l’ordre d’Andréï, ils  se démènent pour sortir de la position agenouillée en s'accroupissant  tout en grimaçant de douleur avant de se redresser et de descendre de l'estrade, se tenant à carreau pour prendre la pose à côté des autres, en attente des prochains ordres.

 

Andréï finalement fait monter Toby sur une des estrades en le prenant par le cou avant de lui pincer la fesse pour lui signifier de prendre la position accroupie puisqu'aussi  bien il a déjà le stylet dilaté dans la verge. Toby s'est à peine mis en position qu'Andréï lui insère l'entonnoir en acier qu'il dilate sans merci, provoquant quelques gémissements vite étouffés de la part de Toby.

         Maintenant que vous êtes tous préparés, on va passer à la pratique

Par Leandre - Publié dans : Les préparatifs d'Andréï - Communauté : Roman gay Rose
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Texte Libre

Ce blog est consacré à des histoires gay à épisodes dont les plus anciens figurent au début et les plus récents à la fin des pages affichéesr.

Mon inspiration est essentiellement intergénérationnelle et j'ai besoin d'encouragements pour oser aller plus loin et au besoin infléchir les histoires dans le bon sens.

Je suis très preneur de commentaires et même de suggestions pour développer les aventures des personnages.

Merci d'avance pour vos commentaires et suggestions. J'en tiendrai compte, soyez en assurés.

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