La soirée

Vendredi 12 août 5 12 /08 /Août 15:13

Andréï vient de pousser les sept gars enchainés et menottés derrière la porte des douches du gymnase qu’il a refermée sur eux pour ménager l’effet de surprise lorsqu’ils vont apparaitre pour commencer leur show. Gérard le métis brésilien est venu des cuisines pour aider à préparer l’événement. Il dispose cinq fauteuils côte à côte qu’il a transportés un par un sur des roulettes. Stéphane est là aussi pour superviser les opérations sous les ordres d’Andréï. Il demande à ce dernier où installer le tatami, grand carré de tapis plastique sur lequel les combats vont se dérouler. Ce sera tout simplement au centre du gymnase, devant les machines à muscler et face aux nombreux miroirs qui renvoient les lumières. Gérard installe les cinq fauteuils au bord du tatami sur deux côtés.

 

Andréï fait préparer les éclairages du tatami où vont se dérouler à la suite l’exhibition des gars, leurs combats de sumo et la punition pour les perdants. Il demande à Stéphane de l’aider à orienter les spots de lumière installés au plafond. Ce dernier prend un escabeau pour atteindre les spots l’un après l’autre. A la demande d’Andréï, Gérard se dresse immobile au milieu du tatami, exposant sa chair brune et ambrée sous son débardeur et son short qui met en valeur le panier avantageux gonflé par son sexe. Ici même les domestiques sans rôle sexuel sont plus que présentables. Le réglage des spots prend un certain temps car il faut les concentrer à hauteur d’homme au centre du tatami. C’est bientôt fait : en éteignant les plafonniers, les spots illuminent le corps de Gérard comme s’ils le sculptaient.

 

Andréï s’estime satisfait et demande à Gérard d’aller chercher ses associés dans leurs chambres respectives. Stéphane installe une chaise pour lui à côté des fauteuils. Les quatre associés font bientôt leur entrée. John et Roger vêtus de leurs toges habituelles cachent mal leur excitation. Arnold et Robert en tenue décontractée gardent leur calme, se contentant de sourire en direction d’Andréï comme pour lui signifier leur soutien et leur confiance. Ce dernier leur explique comment vont se passer l’exhibition des gars enchainés et les combats de sumo. Il leur présente le pieu électronique destiné aux perdants, cylindre étroit en acier articulé sur une base en verre permettant d’en varier le diamètre et d’où sortent de nombreux fils sur une table basse à roulettes qui sera apportée au centre du tatami au moment opportun et reliée au grand écran au fond contre le mur qui permettra de suivre les étapes de l’empalement quand le moment viendra. Pendant ce temps, Stéphane a tracé un grand cercle à la craie sur le tatami. Andréï leur explique que le combat s’arrêtera dès qu’un des deux combattants sortira du cercle.

 

 Andréi se dirige rapidement vers les sept gars dans les douches où ils se morfondent, cherchant tant bien que mal à résister aux élancements dans leur verge trop dilatée par le stylet qui les gêne constamment. Ils sont résignés à leur sort : ils sont ici pour se constituer un pécule. Chaque jour qui passe leur est comptabilisé par l’agence pour laquelle ils travaillent comme escort ou domestique. Stéphane a mentionné qu’il y aurait une prime spéciale liée à ce spectacle. Mais l’appréhension qui les étreint face à ce qui se prépare est palpable. Ils sont déjà en souffrance et ce qui s’annonce n’est pas mieux, bien au contraire. Quand Andréï entre en coup de vent, un frisson de nervosité traverse la rangée des gars. Il sent bien qu’il faut qu’il les rassure ou du moins les reprenne en main.

-          Allez les gars, mes associés et Stéphane attendent le spectacle que vous allez leur donner. Il ne faut pas les décevoir. Tout va bien se passer ! On a bien répété et maintenant, pas de faux pas !

 

Les regards de Miros et Michalo restent figés au sol : ils n’ont pas l’air trop heureux sous les mors qui déforment leurs lèvres et affublés de chaines qui font balloter leurs verges dilatées et douloureuses au moindre de leurs mouvements de menton.

-          Ne faites pas cette tête-là !

Andréï caresse l’épaule de Miros avant de lui malaxer d’une main les fesses pendant qu’il en fait de même de l’autre sur celles de Michalo :

-          Tout va bien se passer !

 

Il sent qu’ils se détendent un peu mais à contre-coeur. Ils doivent encore se demander pourquoi ils sont dans cette galère. Andréï se tourne vers Toby et Christian, ses locomotives : il est sûr qu’il n’aura pas de réaction négative de leur part. Il s’empare franchement de leurs fesses, jouant avec leur cul sans faux semblant. Ils se laissent faire, prenant leurs aises et réagissant au quart de tour. Ils se comportent comme des animaux de compagnie, ronronnant presque sous les caresses. Andréï passe à Kris qu’il décide d’étreindre en le prenant délicatement dans ses bras sans trop le serrer de près pour ne pas presser sur le mors ou la chaine, à la surprise générale devant tant d’égards. Kris en bon garçon se laisse aller, sensible à l’attention qui lui est témoignée. Une lueur gentille s’allume dans ses yeux. Andréï passe ensuite à Tim qu’il caresse de manière distraite sur le ventre sous la chaine, comme s’il était sûr du bon vouloir du garçon qui effectivement se frotte doucement contre ses doigts. Enfin il s’empare des fesses de Sean qui regarde ailleurs, l’air buté. Andréï décide de sévir. Il se saisit du bout du stylet fiché dans la verge douloureuse du garçon à force d’être dilatée et sur lequel il tire d’un coup sec, provoquant en retour un gémissement sourd qui sort de la gorge de Sean entravé par le mors. Andréï enchaine en changeant complétement de registre. Il le gifle sèchement sur la nuque. Ils sont tous pétrifiés :

-          Tu ne dois plus gémir. Tu es un grand garçon.

Sean roule des yeux effrayés et se tient coi pendant qu’Andréï tire de nouveau sur le stylet comme pour s’assurer qu’il est bien fiché dedans, provoquant des grimaces silencieuses avec des larmes qui viennent au coin de ses yeux. Agacé, Andréï le repousse sur le côté. Sean réagit le moins possible pour montrer qu’il a bien compris la leçon, se contentant d’écarter les jambes comme s’il pouvait ainsi atténuer ses souffrances, remontant ses mains menottées dans le dos, s’empêchant le mieux qu’il peut de pleurnicher et de renifler.

-          Maintenant, je vais allumer vos bâtonnets. Vous allez pouvoir ensuite vous avancer et vous positionner face aux associés en restant groupés sur le tatami. Je vais vous accompagner.

 

Andréï se retourne pour se pencher rapidement vers le bâtonnet à l’extrémité du stylet qui embarrasse tellement Sean, provoquant une réaction de retrait involontaire du bassin du garçon. Andréï immobilise la verge de Sean d’un mouvement péremptoire en la saisissant à pleine main. Il brandit de son autre main un briquet sur lequel son pouce s’active pour produire du feu avant qu’il ne le passe et l’applique fermement sur l’extrémité du bâtonnet. Les étincelles jaillissent bientôt, faisant sursauter Sean. Andréï le relâche, content du résultat avant de se précipiter avec son briquet vers les autres stylets au bout des chaines qui cliquettent dans l’affolement général, pour en faire autant avec les autres bâtonnets. Les gars se raidissent d’appréhension avant de se rassurer, ne sentant rien sous la gerbe d’étincelles qui retombe sur leur ventre et leurs cuisses. Dès que les sept bâtonnets sont allumés et sans perdre plus de temps, Andréï ouvre la porte des douches qui donne sur la grande salle du gymnase où les associés installés dans les fauteuils attendent que le spectacle commence. Il se penche en avant pour crier :

-          Stéphane, allume les spots !

 

Andréï pousse les gars dans le dos au fur et à mesure qu’il les fait passer devant lui. Ils entrent dans la grande pièce, éblouis par les spots, avec les gerbes d’étincelles qui semblent jaillir du bout de leurs verges et marchant à la queue leu leu jusqu’au tatami. Les associés applaudissent de manière appuyée. Andréï les remercie d’un geste pendant qu’il dispose les sept gars en demi-cercle face aux quatre fauteuils occupés. Mains nouées dans le dos, ils s’offrent aux regards dans leur nudité soumise, la chaine pendant de leur bouche muselée par le mors vient tirer à chaque mouvement du menton sur le stylet qui sort de leur verge, artificiellement gonflée et la faisant se redresser au maximum, ce qui provoque en retour des mouvements de leur reins qui les font tressauter d’excitation, comme des chevaux au paddock. Les gerbes d’étincelles illuminent leurs bas ventres Entravés comme ils sont, ils essaient malgré tout de faire bonne figure, pris au jeu de leur exhibition festive. Les associés leur sourient et les applaudissent à tout rompre, pendant que les gars les saluent en inclinant la tête puis la relevant, propageant le même mouvement à leur verge et amplifiant ainsi leurs trépignements.

 

Dès que les bâtonnets ont fini de lancer leurs étincelles et se sont éteints, Andréï  les retire en un tour de main du bout des sept stylets en passant le bras un instant devant eux. Puis il pousse les gars enchaînés pour qu’ils s’avancent vers les associés à qui il les offre sans retenue et comme à l’encan.

-          Caressez-les ces beaux gars ! Ne vous gênez pas ! Ils sont là pour ça ! Allez sous la chaine : empoignez-leur les bourses ! Cela va les soulager car ils vont bander plus fort. Allez, ne vous gênez pas !

 

L’invite est si précise qu’elle est irrésistible. Le seul problème est que les gars ne sont pas face à leur patron habituel. Andréï propose une nouvelle règle :

-          Pour le temps du spectacle, vous allez faire une entorse à vos jeux habituels : vous allez changer de partenaire. Est-ce que cela vous va ?

 

Arnold a un haut le corps devant le regard plein de reproche de Miros. Mais il hésite à empêcher John qui s’apprête à manipuler le garçon. Il faudrait remettre en cause le mode de fonctionnement qui vient d’être proposé et accepté tacitement. De plus cela n’est pas déplaisant de tâter de la chair qu’il n’a pas l’habitude d’avoir sous la main. Il décide de laisser faire en faisant un signe d’encouragement discret à Miros. Ce dernier lui fait une moue de dépit avant de se laisser aller entre les doigts de John qui finissent par l’exciter malgré lui, le faisant bander, ce qui le soulage car la tension du stylet sur les parois de sa verge qui a regonflé au maximum s’est atténuée comme résultat.

 

Robert est également gêné par le déplaisir qu’il lit dans les yeux de Michalo alors que Roger ne se prive pas pour lui serrer les bourses dans tous les sens. Il cherche à le réconforter par un sourire que le garçon lui renvoie en grimace presque comique à force de connivence cachée. Au même moment, Arnold s’accorde un petit plaisir en manipulant les bourses de Kris qui réagit au quart de tour, frissonnant de plaisir pendant que sa verge altière se déploie au maximum. Arnold ne peut s’empêcher de caresser les fesses du garçon avant de les malaxer langoureusement pendant que Miros lui fait de gros yeux. Robert n’est pas en reste avec Toby qui se prête à toutes ses manipulations avec une réactivité étonnante, comme s’il n’attendait que de pouvoir bander, ses yeux d’un bleu acier le remerciant sans aucune pudeur feinte. Andréï a noté que John ne parait pas se soucier de la grimace qui barre le visage de Sean qui est resté en retrait sur le tatami et sans personne pour s’occuper de lui. On dirait que John le snobe. Dans tous les cas, ils  n’ont pas l’air de s’entendre. Andréï s’installe dans le fauteuil qui lui est réservé et fait signe à Tim de s’approcher. Le jeune gars est aux anges d’être choisi et s’approche, presque trop offert. Andréï doit réprimer l’envie qui risque de le faire chavirer à chaque fois, de le mettre en pièces : le garçon est trop fragile et sans défenses. Andréï lui triture machinalement les bourses pour le faire bander, le soulageant de la tension du stylet qui lui déchire l’intérieur de la verge. Il le sent prêt à se coller à lui dans un rapport fusionnel qui le révulse par instants. Sans relâcher son empoignade des bourses de Tim qui démontre aux autres qu’il en est bien le propriétaire provisoire, ce qui a l’art de rasséréner le garçon, Andréï fait signe à Christian de s’approcher tout en se tournant vers Stéphane qui a assisté à toute la scène depuis la chaise où il est resté vissé depuis le début du spectacle sans oser bouger ou exprimer quoi que ce soit. Andréï lui fait signe de prendre les bourses de Christian qui se déplace docilement jusqu’à se mettre à portée des mains de Stéphane qui ne se fait pas prier pour l’empoigner et le faire bander sans coup férir jusqu’à le faire haleter bientôt sous l’œil appréciateur d’Andréï.

 

Ce dernier a une proposition à faire à ses associés vers lesquels il se tourne avec délectation.

-          Maintenant que vous avez goûté aux plaisirs de tâter un premier gars, vous pourriez en tâter un autre, n’est-ce pas ?

Les quatre associés hésitent, se regardent à la dérobée avant d’approuver de la tête.

-          Je vous propose de ne pas revenir vers votre escort habituel mais de continuer à explorer un autre corps.

Cette fois-ci Arnold fait signe à Sean de s’approcher, ne se privant pas de lui manipuler les bourses sans aucun égard particulier, prenant son plaisir à le tâter et le triturer autant qu’il le désire. Sean se soumet en se forçant, les yeux dans le vague. Miros passe entre les mains de Robert, Toby entre celles de John, Tim entre celles de Roger et Michalo entre celles de Stéphane. Tous se soumettent et réagissent aux pressions des doigts sans plus y réfléchir. Seul cette fois-ci Christian attend son tour derrière Kris entre les mains d’Andréï. Ce dernier fait attention à rythmer les activités pour éviter les temps morts et reprend la parole :

-           Ils sont tous prêts à prendre le pieu. Ils ont été préparés et vidés comme des poulets. Bien sûr, c’est seulement les perdants des combats de sumo qui vont être empalés.

Par Leandre - Publié dans : La soirée - Communauté : Roman gay Rose
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