Jeudi 25 novembre 4 25 /11 /Nov 14:50

 

Michalo s'active avec Gérard et Marcel en cuisine. Ce dernier ne lui adresse pas la parole mais Gérard est plus prolixe heureusement.

-Alors tu y es passé avec qui ?

Michalo détourne les yeux:

-Je préfère garder ça pour moi.

-Pourquoi, tu y attaches de l'importance ?

-Non, mais je n'ai pas envie que ça se sache, c'est plutôt le contraire.

-Il y en a un qui en pince pour toi ?

Michalo essaie de défendre son intimité avec Robert:

-Mais non !

Gérard lui pince les fesses en passant derrière lui:

-Allez Michalo ! Tout se sait ici ! Et très vite !

-Mais il n'y a rien dire ou voir !

Gérard et le cuisinier s'esclaffent:

-Et Robert alors ?

-Quoi Robert ?

-Il en pince pour toi, à ce qu'il paraît.

-Qu'est-ce que ça peut vous faire ?

-C'est bon à savoir au cas où tu voudrais nous cafter.

-Mais non !

 

 

 

Michalo s'active à présent autour des associés qui s'installent autour de la grande table dans la salle à  manger : John, Roger et Robert. Bientôt Arnold entre suivi de Miros vêtu de la tenue réglementaire : short blanc et t-shirt bleu marine avec sur la poitrine le logo de la firme des associés: un aigle noir et rouge. Sur un signe d'Arnold, Miros rejoint Michalo pour servir aussi les convives. John leur sourit:

-Arnold, tu as soigné ton Miros ?

-Oui merci, il va mieux.

 

Miros découvre dans la cuisine attablés, Sean et Kris en short et torse nu, qui attendent de manger et le saluent discrètement. C'est eux qui se servent mais après autorisation de Marcel. En fait il faut qu'ils attendent que les associés soient servis et resservis pour manger les restes. Marcel prévoit des parts copieuses car il lui faut nourrir tous ces grands dadais qui dévorent leur nourriture à chaque repas.

 

Miros assiste à une scène qui l'intrigue et il se rapproche pour entendre l'échange. Toby vêtu de la tenue réglementaire vient de s'avancer jusqu'à la table des associés avant de s'incliner devant Arnold comme s'il avait un message à délivrer. Ce qui est le cas puisqu'il donne une missive à ce dernier qui l'ouvre aussitôt avant de se raviser et de demander Miros d'aller chercher ses lunettes dans sa chambre. Miros durant le parcours a le temps de se demander si le fait qu'un escort porte la même tenue que les domestiques ne risque pas de poser des problèmes comme par exemple que les deux statuts se confondent.

 

Arnold chausse les lunettes que Miros vient de lui rapporter et lit la lettre avant de s'exclamer:

-André¨souhaite partager notre repas ! Cela fait longtemps qu'il ne s'est plus joint nous. Est-ce que vous êtes d'accord pour accueillir Andréï à notre table aujourd'hui ? Andréï  me prie de l'excuser pour ce qu'il a fait subir à Miros.

Les trois autres approuvent de la tête, l'air surpris de cette visite annoncée.

-Toby va prévenir ton maître qu'il peut venir déjeuner avec nous.

Toby s'incline sans un mot et s'esquive rapidement.

 

Bientôt Andréï arrive, vêtu de cuir noir et tête nue, suivi de Christian et de Toby qui passent rapidement en cuisine pour aller se restaurer à leur tour. Dès qu''Andréï est assis, Arnold l'attaque:

-Alors Andréï, toujours aussi exigeant dans la satisfaction de vos besoins ?

-Oui certainement.

-Il faudrait penser vous calmer si vous ne voulez pas épuiser trop vite les jeunes gars qui vous servent d'exutoires.

-Mais j'y fais attention ! Ils aiment souffrir. C'est là qu'on se rejoint, eux et moi.

-Peut-être que oui ou que non. Je m'en moque sauf qu'il ne faudrait pas dépasser certaines limites.

-Les limites pour moi sont synonymes de banalités.

-Vous êtes peut-être trop blasé.

Les deux associés, Roger et John, ricanent en écoutant cet échange tandis que Robert ne prête qu'une oreille inattentive, tout occupé à dévorer des yeux Michalo qui évolue autour d'eux pour les servir à table et sourit à Robert à tout bout de champ.

 

Arnold s'interrompt un instant dans son échange animé avec Andréï pour se tourner vers Robert :

-Dis moi Robert, ça se passe bien entre toi et Michalo ?

-Oui pour sûr.

-A quand le mariage ?

Robert n'a pas l'air d'apprécier la plaisanterie. Arnold se retourne vers Andréï:

-Vous êtes trop blasé et sur une mauvaise pente : toujours plus de souffrances imposée pour toujours moins de plaisir, un cercle vicieux en somme.

-Mais non ! Vous ne savez pas de quoi vous vous privez !

 

Arnold ressent tout d'un coup un doute. Il se sent ramollir dans ses résolutions. C'est vrai qu'il n'a pas été tendre avec Tim. Miros en somme est une relation différente pour lui et encore très nouvelle. Faisant une moue dubitative, il ne répond pas. C'est John qui s'en charge:

-On a vu le mors que vous avez placé au fond de leurs bouches. Quel intérêt  vraiment ?

-Tout est dans le fantasme. Je les ramène à l'état d'animaux. Leur couper la parole fait partie du dépaysement.

Roger fait la moue à son tour:

-Et cela vous fait jouir ?

-Oui car je les ramène au niveau des chiens, du moins je l'imagine. Cela déclenche dans leurs corps des réactions que j'apprécie beaucoup et qui me font réagir aussi très fort.

Arnold intervient à nouveau:

-Votre concept de jouissance repose sur une souffrance imposée à vos escorts, une manière de les marquer au fer rouge dans votre relation avec eux. Elle n'existe que parce qu'ils souffrent dans ces instants.

-Oui c'est ça.

-N'est-ce pas une pente fatale ? Impossible à remonter par la suite ?

 

Miros et Michalo continuent souplement leur service à table, tout ouïes pour ces échanges incroyables, buvant les paroles échangées sans en avoir l'air. Arnold finit par remarquer leur attention qui les fait se retenir de respirer par moments. Il leur fait signe de se rapprocher de lui et les faisant se retourner légèrement, leur prend les fesses à pleines mains. Miros cherche à cacher sa contrariété devant le fait que Michalo soit inclus dans cette caresse trop visible.

-En voilà deux qui sont encore indemnes de vos manipulations et n'ont pas envie d'y être soumis.

Miros et Michalo se retournent un instant pour sourire rapidement à Arnold, lui signifiant leur soulagement et leur approbation. Mais Andréï ne se démonte pas:

-J'aimerais bien quand même les faire passer par les mêmes épreuves que mes escorts. Cela leur façonnerait le corps et leur forgerait le caractère.

 

Arnold rit face à la persistance d'Andréï tout en libérant Miros et Michalo en leur tapant sur les fesses, une manière de clore le débat sur ce sujet. Andréï profite de l'opportunité:

-Je suis venu vous proposer un divertissement pour après le souper.

Arnold tend l'oreille sans vouloir paraître trop intéressé. La vie est un peu trop calme ici en effet.  Andréï continue:

-Je vous propose de leur imposer une épreuve, un rite de passage des jeunes devant les anciens du village que nous sommes. Le rite va être cruel et difficile. Il faut qu'ils le méritent.

John intervient:

- Et ceux qui échouent ?

Andréï hausse les épaules:

-Ils devront le repasser une autre fois.

Arnold piqué par la curiosité attend la suite alors qu'Andréï ne se presse pas car il sen qu'il les a accrochés.

-Dans l'antiquité le rite de passage était guerrier. Cette fois-ci, il s'agit de les ouvrir pour qu'ils soient à la fois mâles et femelles.

Arnold rit :

-Je vois. Vous faites déjà du fist-fucking, que voulez-vous leur faire de plus ?

Andréï se met à rire à son tour :

-C'est effectivement le même résultat  mais dans un autre environnement.

-Quel intérêt ?

-Je pense donner une valeur initiatique en instaurant une série d'épreuves avec un pieu pour les empaler, des gants pour vérifier le degré d'avancement de la dilatation de leur muscle anal. Ceux qui n'y arriveraient pas du premier coup auraient droit à une deuxième chance mais seraient punis.

 

Arnold fait remarquer:

-Mais Andréï, vos escorts vont s'assoir sur le pieu sans problème puisque vous les avez déjà ouverts.

Andréï rétorque:

-Précisément, vous êtes sûrs d'avoir à votre entière disposition deux trous ouverts. C'est un exemple et une incitation forte pour les autres. Toutes les manipulations sont permises, au propre comme a figuré.

 

Arnold se sent soudain intéressé.

 -  Ce n'est pas une mauvaise idée. Qu'est-ce que vous en pensez vous autres ?

John approuve, Roger aussi. Ils sont l'air excité et content par avance du spectacle qui s'annonce. Robert se fait prier: il n'est pas vraiment excité par l'idée proposée et a peur pour Michalo:

  • Est-ce que je peux exclure Michalo de cette épreuve ?

Ils se regardent tous. Arnold fait la moue:

  • Ce sera pour la prochaine fois, si tu veux l'épargner.

Robert essaie d'en profiter:

  • D'accord merci. Et Miros ?

  • Pareil. On va attendre qu'il guérisse du forage commencé par Andréï.

Michalo et Miros tout sourire car ils n'ont pas perdu un seul échange, reviennent en cuisine et en profitent pour annoncer le programme de la soirée. Les gars en train de manger sont catastrophés, surtout Kris et Sean. Tim n'ose pas s'exprimer. Mais Sean et Kris sur une impulston vont voir leurs maîtres respectifs pour tenter de les amadouer en s'agenouillant et en prenant leurs mains en position de suppliants. Mais Arnold les arrête tout de suite:

  • Qu'est-ce que vous voulez dire à vos maîtres ?

Sean la voix étranglée ose s'exprimer:

  • On n'a pas envie d'être empalé sur un pieu, Monsieur !

Arnold réprime une grimace de colère:

  • Vous vous rebellez ? Vous voulez être renvoyés ?

Sean baisse la tête pendant que Kris se récrie:

  • Bien sûr que non, Monsieur !

  • Alors circulez !

Les deux gars regagnent la cuisine, tête basse.



Andréï reprend:

  • J'ai une surprise pour vous. Vous savez que je réfléchis tout le temps pour créer de nouveaux objets en vue d'accroitre notre plaisir et éventuellement leur souffrance.

Arnold se racle la gorge:

  • Oui, et alors, c'est quoi cette fois-ci ? On a vu le mors de bouche pour vos chiens.

Andréï sort de sa poche une tige droite en acier poli:

  • Ce tube étroit en acier a 50 cm de long et comme vous le voyez a des pas de vis à son extrémité.

Pendant qu'il parle, il tourne le pas de vis et la tige s'élargit tout du long de manière à occuper une circonférence plus large.

  • Devinez comment je propose de nous en servir.

John a sa petite idée:

  • Vous allez l'enfoncer dans la verge ?

  • Exactement. Si Arnold est d'accord, je peux l'essayer sur Miros ou Michalo.

Arnold réagit immédiatement:

  • Non, faites venir un de vos escorts.

Andréï fait remarquer:

  • Si c'est l'un des miens, je dois leur enlever leur anneau d'abord que j'ai placé juste derrière le gland. Cela va prendre un peu de temps.

Arnold propose après avoir consulté Roger du regard:

  • Essayons avec Kris alors. Miros va le chercher



Par Leandre - Publié dans : Les préparatifs d'Andréï - Communauté : Roman gay Rose
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Texte Libre

Ce blog est consacré à des histoires gay à épisodes dont les plus anciens figurent au début et les plus récents à la fin des pages affichéesr.

Mon inspiration est essentiellement intergénérationnelle et j'ai besoin d'encouragements pour oser aller plus loin et au besoin infléchir les histoires dans le bon sens.

Je suis très preneur de commentaires et même de suggestions pour développer les aventures des personnages.

Merci d'avance pour vos commentaires et suggestions. J'en tiendrai compte, soyez en assurés.

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés