Jeudi 21 juillet 4 21 /07 /Juil 23:03

Stéphane vient d’entrer dans la pièce, tout habillé de blanc comme à son habitude. Michalo réalise qu’il ne l’a pas vu depuis leur arrivée la veille dans l’après-midi au domaine.

-     Bonjour les gars. J’étais absent depuis hier après-midi pour une affaire qui m’a retenu à l’extérieur. Comment ça va  tout le monde ?

Ils ne répondent que par des signes de tête lugubres tout en se rhabillant lentement, passant leurs boxer slips et t-shirt d’un air distrait.

-     Qu’est-ce qu’il se passe ? Tout le monde fait la tête ?

 

Tim s’approche de Stéphane avec un petit sourire en coin, comme s’il voulait obtenir une faveur. Stéphane se recule instinctivement. Même s’il a un faible pour le garçon qui cherche désespérément un protecteur, il ne peut pas le montrer en public car il pourrait être taxé de favoritisme, ce qui saperait son autorité sur le groupe. Tim doit se contenter d’une tape sur l’épaule qui le renvoie au milieu des autres.  

 

Sean ne peut se retenir d’exploser tout en sortant sa verge sanguinolente de son slip:

-     J’ai mal, Monsieur Stéphane. Regardez, ça saigne !

Stéphane s’approche l’air soucieux :

-     Comment c’est arrivé ?

-     Monsieur Andréï m’a mis le doigt dedans et profond.

Stéphane se penche pour prendre délicatement en main le bout de la verge de Sean qui continue à bouder et à grimacer, sous le regard attentif des autres qui hésitent à se disperser, attendant les ordres de Stéphane.

 

Sur une impulsion, Tim passe discrètement les doigts sous son slip pour se caresser le trou de balle avant de les brandir avec des tâches de sang sous le nez de Stéphane :

-     Je saigne aussi, Monsieur Stéphane.

-     Bon, vous allez tous les deux me suivre à l’infirmerie. On va voir ce que je peux faire pour arrêter ça. Les autres, si ça va bien, vous pouvez y aller.

 

Le groupe se disperse en silence pendant que Stéphane précède Sean et Tim dans le couloir alors que ceux-ci claudiquent un peu, comme s’ils étaient vraiment mal en point.

 

Ils aperçoivent John qui s’avance à leur rencontre, cheveux blancs, mascara et en toge, avant de s’arrêter pour caresser Sean et l’embrasser comme s’il cherchait à le réconforter. Ce dernier continue à bouder, l’air renfrogné et souffreteux, exprimant ainsi ses reproches silencieux.

-     Stéphane, Andréï brutalise Sean et ça m’ennuie de plus en plus ! Je ne peux rien faire mais je n’aime pas le voir souffrir, en particulier quand il lui écartèle la verge et le cul.

-     Je vais lui passer une pommade pour apaiser ses souffrances.

-     Je le fais déjà mais c’est bien que vous en fassiez de même.

John s’adresse à Sean :

-     Tu ne mérites pas ces traitements. Peut-être devrais-tu être plus obéissant avec Andréï pour tenter de l’amadouer ?

Sean excédé s’apprête à répondre puis se ravise l’air très crispé et les yeux dans le vague. John se rend compte de son état d’esprit et réalise qu’il devrait plutôt tenter de protéger Sean des excès d’Andréï. Il s’adresse à la cantonade :

-     Il va falloir que je lui parle ou bien que j’avertisse Arnold que je ne peux plus tolérer ces tortures sur Sean.

Stéphane décide de repartir, voyant que John se perd dans ses bonnes résolutions. Ce dernier les laisser repartir comme à regret :

-     Sean, je t’attends dans notre chambre, je m’occuperai moi-aussi de tes blessures.

Sean ne prend pas la peine de se retourner.

 

A l’infirmerie, Stéphane s’occupe d’enduire les trous du cul des deux gars qui se sont positionnés à plat ventre sur les tables d’opération. Il fait rentrer la pommade cicatrisante en prenant soin d’aller le plus profondément alors que les deux gars se laissent faire placidement. Puis faisant se retourner Sean, il verse des gouttes d’une préparation cicatrisante sur le méat de la verge du garçon qu’il tient délicatement écarté. Au bout d’un moment, Sean paraît un peu rasséréné. Stéphane le renvoie pour qu’il rejoigne John et garde Tim avec lui. Ce sera facile d’en profiter dès qu’il sera seul avec le garçon dans le local. Il suffira de fermer la porte à clé. Tim a compris et s’applique à conserver un air absent devant Sean en train de prendre congé, alors qu’il échafaude déjà la meilleure manière de faire plaisir à Stéphane dont il voudrait tellement qu’il devienne son protecteur, maintenant qu’il a perdu Arnold et qu’il est loin d’avoir séduit Andréï.

 

Dès que la porte est fermée, Stéphane s’empare des cuisses de Tim qu’il fait se renverser sur le dos sur le lit d’examen pour mieux le mettre en position d’être pénétré, les quatre fers en l’air. Tim se laisse faire avec un sourire radieux plaqué sur ses lèvres. Il contrôle les brusques spasmes de souffrance qui le traversent encore pour s’ouvrir davantage à Stéphane. Ce dernier en profite comme s’il était affamé et privé de chair fraiche, ce qui est peut-être le cas ou bien parce qu’il est vorace, ce qui pourrait expliquer pourquoi il est régisseur dans ce domaine où sa fonction est de s’occuper de garçons offerts pour assouvir les plaisirs des vieux associés.

 

Pendant ce temps, Miros et Michalo ont regagné le local près des cuisines où ils sont censés attendre les appels pour les services dans les chambres. Evidemment, ils ont besoin l’un comme l’autre de rendre visite à leur protecteur attitré respectif pour se rassurer et se faire réconforter. Ils guettent fébrilement le moment où ils vont pouvoir le faire. Miros se précipite, ravi d’être appelé par Arnold dans sa chambre. Il le trouve allongé au lit.

-     Comment ça va, Miros mon lapin ?

Miros sourit aux anges, en réponse à la tendresse qui lui est témoignée tout en s’asseyant sur le lit tout contre Arnold en réponse à son geste d’invitation.

-     Moi ça va mais ce soir ça va être chaud.

-     Ne t’inquiète pas.

-     J’ai peur d’être écartelé sur le pieu électronique si je ne gagne pas mon combat.

-     On verra. J’arrêterai tout si nécessaire.

Arnold caresse le dos de Miros, puis son cou, enfin lui passe la main dans la brosse de ses cheveux. Le garçon se détend complétement, prêt à s’allonger aux côtés d’Arnold. Il murmure comme à regret :

-     Le stylet qui élargit la verge, ce n’est pas agréable non plus.

-     Il faut qu’Andréï trouve toujours quelque chose de nouveau pour s’exciter.

-     Il dit lui-même qu’il ne sait plus apprécier les plaisirs simples. Peut-être est-il allé trop loin ?

-     C’est vrai, c’est son problème.

 

Miros frissonne sous les caresses d’Arnold qui ont repris et auxquelles il cède bien volontiers en s’allongeant aux côtés de ce dernier près duquel il se love en fermant les yeux, offert tout entier et sans aucune retenue.

 

Michalo n’est pas en reste et va se ressourcer entre les bras de Robert qui l’a appelé dans sa chambre.

-     Je crois que Sean est sur le point de faire une bêtise.

-     Comme quoi par exemple ?

-     Se révolter ou bien partir tout d’un coup, tout abandonner.

-     Comme je te l’ai expliqué : seulement Arnold peut contrôler Andréï.

-     C’est dur pour nous de supporter tout ce qu’Andréï nous impose.

Pour toute réponse, Robert caresse Michalo qui ronronne de plaisir et semble ne recevoir jamais assez de tendresse pour compenser ce qu’Andréï leur fait subir à lui comme aux autres.

 

Par Leandre - Publié dans : Préludes à la soirée - Communauté : Roman gay Rose
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