Dimanche 31 juillet 7 31 /07 /Juil 01:58

Quand Andréï surgit à la cuisine, il provoque un émoi à moitié émoussé car Miros et Michalo ont déjà annoncé les événements à venir. Il brosse nerveusement les cheveux ras de Toby avant de lui pincer la joue pendant que ce dernier se laisse faire placidement. Il s’adresse aux gars encore attablés :

-          On va aller se préparer au gymnase. Suivez-moi maintenant.

 

Tous se lèvent et lui emboitent le pas comme un seul homme, saluant discrètement au passage Marcel et Gérard qui font mine de s’affairer sur leurs fourneaux. Miros et Michalo ont immédiatement abandonné leurs serviettes pour suivre le groupe.

 

Arrivé dans le gymnase, Andréï s’installe près de son gros sac déposé au sol auparavant par Toby près d’une chaise. Il prend les choses en main comme d’habitude :

-          Tous nus en vitesse. Je vais vous installer les mors.

Se déshabillant en un tour de main et soudain attentifs, ils se mettent en file indienne, certains cachant mal leur appréhension. Debout face à eux, Andréï repère ceux qui tremblent et cherchent à les rassurer d’un sourire. Il se penche vers son sac et retire trois seringues en caoutchouc :

-          Allez les gars. Avant de commencer, on va aux toilettes vous vider pour vous préparer à prendre le pieu.

Ils le suivent résignés. Arrivés dans les toilettes du gymnase, ils font cercle docilement autour d’Andréï qui remplit les seringues d’eau aux robinets des lavabos. Une fois pleines, Andréï en tend une à chacun des trois premiers gars. C’est Toby, Christian et Kris. Les deux premiers s’installent dans les waters respectifs et referment la porte sur eux car ils ont l’habitude. Kris joue la surprise : ce n’est pas qu’il ne sait pas ce qu’il faut faire, Roger lui montré d’autres fois mais il a envie d’être pris en main par Andréï. Kris regarde autour de lui, semblant hésiter. Andréï se rend compte de ses doutes et va lui montrer en laissant la porte ouverte du water pour que les autres voient ce qui va se passer. Il fait entrer Kris devant lui avant de le faire se retourner et s’accroupir sur la lucarne des waters. Andréï passe sur le côté du garçon, en se glissant contre la paroi, tenant la seringue en l’air. Puis il lui fait remonter les fesses tout en les caressant avant de s’incliner lui-même, en profitant pour empoigner les bourses du garçon qui pendent entre ses cuisses, petit plaisir discrètement pris. Puis il lui plante la seringue dans le trou en expliquant aux gars qui regardent qu’il faut l’enfoncer le plus possible avant de pousser sur la poche en caoutchouc pour en expulser l’eau. Quand toute l’eau est rentrée dans le postérieur de Kris, Andréï retire la seringue et se relève en s’adressant aux autres qui se penchent pour regarder et bien retenir ce qui se passe :

-          Il va maintenant expulser toute l’eau que je lui ai injectée pour se nettoyer dedans et surtout avoir un trou propre.

Kris met l’ordre à exécution et expulse l’eau avec des bruits prononcés de pets et d’entrailles qui se vident. Imperturbable pour couper court à leurs rires de potaches en réaction à ce qu’ils entendent, il leur tend la seringue :

-          Remplissez-la à nouveau et redonnez-la lui une nouvelle fois. Vous pouvez aider de la même manière Toby et Christian. Faites le autant de fois qu’ils vous le demanderont.

Les gars s’activent pour remplir les trois seringues aux robinets des lavabos et les redonner aux trois gars. Andréï termine de donner ses consignes aux trois gars en train de se vidanger :

-          Quand plus rien ne sort, vous pouvez vous essuyer et donner la seringue au suivant.

 

Andréï rejoint la pièce principale, bientôt suivi de Toby, Christian et de Kris qui ont terminé. Il va prendre la peine de les réconforter à sa façon quand ils s’avanceront vers lui: Kris est le premier et serre les lèvres d’appréhension, se souvenant de la séance sur la table de la salle à manger et de la préparation du sumo par la suite. En guise de preuve de bonne disposition à son égard, Andréï lui donne une bourrade dans les côtes qui le fait plier en avant. Le grand gars bande ses muscles comme s’il voulait mettre en valeur son corps magnifique en guise de défense sous forme de séduction soumise et silencieuse. Andréï lui fait un peu peur parce qu’imprévisible, Roger est plus facile à satisfaire. Kris espère qu’il peut lui plaire en restant lui-même et en s’offrant simplement à lui. Andréï réprime une forte envie de l’étreindre en le pinçant fortement avec une forme bien à lui de caresse rude. Il en profite pour continuer son assaut en l’empoignant par la nuque d’une manière brutale qui fait tituber involontairement le gars. Andréï fait semblant de l’aider à se redresser en lui empoignant les fesses avant de s’emparer de sa verge gonflée et de la serrer sans façon, une manière de calmer sa faim de domination du corps du garçon. Ce type de caresse virile d’Andréï est supposé détendre et faire plaisir à celui qui les subit. Kris s’efforce de sourire malgré le stress qui monte à la pensée de ce qui l’attend plus avant dans la soirée. Il se laisse aller entre les mains d’Andréï qui continue à l’empoigner comme s’il était sa propriété ou comme s’il voulait se le prouver. Andréï  finit par se sentir enfin aux manettes de ce corps superbe dont il pense pouvoir se servir comme il l’entend, ce qui a le don de lui plaire et lui permet de se détendre :

-          C’est bien, tu es un bon garçon, Kris.

-          Merci Monsieur.

Pour le moment, il est question de lui faire prendre le mors en bouche sans qu’il s’étouffe. Andréï se penche rapidement vers le grand sac qu’il a installé à ses pieds pour prendre un mors en main qu’il tend tout de suite vers la bouche de Kris. Ce dernier s’applique docilement à ouvrir ses mâchoires le plus largement possible pour faciliter l’intronisation de l’ustensile jusqu’au fond de son palais, ce qui ne se fait pas sans provoquer des hauts le cœur qu’il maitrise tant bien que mal.

-          C’est bien, Kris. Fais encore un effort. Tu vas y arriver !

Le garçon a le souffle coupé par le déploiement brutal du métal dans sa gorge et se reprend comme il peut. Il s’écarte sur une nouvelle bourrade d’Andréï qui considère que le garçon peut gérer tout seul sa respiration soudain rendue difficile. Andréï ne veut pas s’attendrir, ce n’est pas le moment avec la file qui attend derrière. Kris halète un peu à la recherche de son souffle mais réussit à se reprendre tout en refermant ses lèvres sur le mors pendant qu’Andréï se concentre sur le suivant : c’est Toby.

 

Là encore, le contact est électrique et plein de connivences. Toby est au-delà de toute appréhension, ayant déjà pratiquement tout subi de la part d’Andréï. Il se livre à l’exercice demandé, à savoir ouvrir grandes les mâchoires, se présentant nu sans aucune fausse pudeur ni honte, totalement offert à son maitre d’adoption. Andréï a tout le loisir de se pencher pour attraper un mors et de le placer au fond de la gorge de Toby dans le même mouvement. Ce dernier réussit à gérer la gêne causée par l’irruption de la petite paroi en fer contre sa glotte. C’est agréable pour Andréï d’avoir en face une telle réactivité. Toute cette chair lui appartient et il ne s’en lasse pas. Se tourner vers le suivant, Christian, est également un plaisir. Avoir à sa disposition d’aussi bons serviteurs de ses moindres désirs est évidemment une chance. Andréï se dit qu’il n’est pas prêt de vouloir ou de pouvoir les remplacer. Il a su les choisir suffisamment malléables pour pouvoir leur faire sculpter leurs corps au gym sur les machines à muscler tout en pouvant les forer et les distendre sans limites par ailleurs. Un moment d’entente calme passe fugitivement entre eux avant qu’Andréï ne se tourne vers le prochain dans la file : Tim, qui lui sourit nerveusement comme s’il voulait ainsi l’amadouer. Andréï n’en a cure :  

-          Tim, ouvre grand la bouche, mon garçon !

Tim obtempère, écartant ses lèvres au maximum pendant qu’Andréï se baisse un instant pour se saisir d’un autre mors qu’il prend dans le sac ouvert. Se redressant, il immobilise Tim en lui bloquant sans ménagement l’arrière du cou dans son coude replié. Le garçon pris en étau se tend involontairement, oubliant de garder ses mâchoires béantes. Il est obnubilé par l’envie de le satisfaire et de passer sous sa protection.

-          Ouvre grand la bouche, ouvre !

Andréï passe les doigts entre les lèvres de Tim, réprimant de nouveau l’envie de l’étouffer en les lui enfonçant jusqu’au fond de la gorge. Il se rappelle aussi d’avoir provoqué ses vomissements cet après-midi et décide d’éviter de recommencer. Il passe le mors sans plus tergiverser entre les lèvres de nouveau grandes ouvertes du garçon et l’enfonce délicatement jusqu’au fond, n’attendant pas pour ouvrir le mécanisme. Le petit paravent de fer touche la glotte, provoquant un énorme sursaut de Tim qu’Andréï doit maintenir bloqué dans son coude serré pour le forcer à  rester debout pendant qu’il tente désespérément de retrouver sa respiration.

-          Respire, Tim, respire !

Andréï sent le corps du garçon se crisper et se tordre entre ses bras. Il n’est pas question qu’il le lâche avant qu’il n’ait repris ses esprits. Le corps à corps est jouissif. Il le secoue sans ménagement :

-          Allez Tim, respire !

Il l’entend gargouiller, haleter par à-coups, incapable d’arriver à retrouver une respiration normale. Andréï se force à ne pas perdre patience : dans son corps à corps avec Tim, c’est comme s’il lui donnait une nouvelle vie qui cette fois-ci lui appartient parce qu’il l’aide à la retrouver. Cette pensée lui plait : avoir un pouvoir de vie et de mort est pour lui une sensation apaisante. Tim finit par arriver à respirer presque normalement au bout d’un moment. Andréï peut finalement le lâcher. Ce jeune corps fin et musclé qui se dresse frissonnant à ses côtés lui appartient maintenant, un peu comme s’il lui était redevable d’être en vie. Andréï joue avec cette pensée qui lui procure un plaisir secret. Il caresse les fesses de Tim, provoquant en retour un regard éperdu de reconnaissance du garçon qui ne peut plus parler maintenant qu’il a le mors en bouche.

 

Tout ce train de pensées agréables s’arrête brutalement avec la tête de Sean qui apparait ensuite derrière Tim qui vient de s’éloigner, muni de son mors. Sean est un bloc de colère, de crainte et d’agressivité difficilement contenues. Son petit bouc de barbe masque mal l’expression de son visage qui laisse transparaitre la violence de ses sentiments. Ses yeux sont traversés d’éclairs de fureur qui affleurent à tout bout de champ. Un instant Andréï se dit qu’il peut écarter Sean et le disqualifier pour la suite des événements. Mais Andréï ne tarde pas à ressentir que le garçon cherche de cette manière à contrôler une grande peur qui l’étreint. Il suffit qu’Andréï ferme ses doigts sur la verge du garçon pour qu’il perde contenance et le supplie du regard, le visage soudain défait. Andréï goûte un instant à son pouvoir de lui faire peur, serrant un peu plus les doigts et lui rabotant le gland de son ongle, provoquant des sursauts incontrôlés dans son bassin et des grimaces silencieuses qui lui plissent le visage. Le souvenir de l’introduction de son doigt dans l’urètre du garçon est encore bien cuisant pour ce dernier. Sean a soudain tout oublié de sa révolte furieuse et est redevenu complétement soumis de crainte que ça recommence. Andréï manque de chavirer dans une séance de torture supplémentaire mais se reprend bientôt. Une autre idée se fait jour : il va lui rappeler son travail d’escort, ce pour quoi il est là :

-          Sean, tu sais que je pourrais demander à John la permission de te mettre sur le sling ?

Sean accuse le coup et se met à trembler :

-          Monsieur, s’il vous plait, je n’en ai pas vraiment envie.

-          Eh bien, écoute, la meilleure manière pour que ça ne se produise pas est de te comporter normalement, sans faire d’histoires et sans refuser ce qui t’est demandé.

-          Mais Monsieur Andréï, je ne refuse rien. Vous pouvez me demander ce que vous demandez aux autres

-          Parfait, ouvre la bouche.

Sean ouvre grand ses mâchoires pendant qu’Andréï se baisse pour prendre un mors dans son sac avant de le lui glisser délicatement au fond de la gorge. Quand il l’ouvre le mécanisme, Sean manque de s’étouffer pendant qu’Andréï le maintient debout en le prenant dans ses bras. Il a l’impression que le garçon est redevenu tout à fait coopératif. Il le repousse doucement sur le côté pour se tourner vers le suivant : Miros, qui lui sourit timidement.

 

Andréï sent de nouveau l’envie de se forcer un passage pour le plaisir dans ce grand corps harmonieux et admirablement musclé. C’est ce qu’il avait commencé à faire au bord de la piscine en matinée avant d’être interrompu par Arnold. Ce soir il a envie de continuer avec le garçon qui présente l’attrait supplémentaire de la nouveauté : il n’est arrivé qu’hier et donc n’a pas encore été utilisé comme il va l’être à coup sûr dans les prochains jours. Miros est inquiet car Andréï lui fait peur depuis qu’il l’a vu à l’œuvre dans la cave sur les slings occupés par ses deux escorts. De plus la manière dont Andréï l’a entravé et violenté au bord de la piscine en matinée est encore inscrite dans son fondement qui lui fait encore mal par moments. La précédente séance au gym où il a été entravé par le mors en bouche, écartelé par le stylet et perforé par l’entonnoir de cul ne lui a pas laissé un très bon souvenir.

-          Alors Miros, content d’être ici ?

-          Oui Monsieur Andréï.

-          J’espère que tu vas aimer notre divertissement de ce soir.

Comme Andréï lui présente le mors, Miros est obligé d’ouvrir la bouche au lieu de lui répondre, une manière de se rapprocher en utilisant la communication non verbale : Miros s’accroche au bras d’Andréï pour mieux tenter de contrôler l’onde de rejet qui le traverse suite au déploiement du mors au fond de sa bouche. Andréï l’étreint brièvement en retour, sentant que le garçon est prêt à se donner sans barrière particulière, ce qui a le don de l’exciter au plus haut point. Dès que Miros a repris sa respiration, Andréï le relâche à regret pour se tourner vers le dernier des gars dans la file : Michalo.

 

Ce dernier n’a pas l’air rassuré mais néanmoins tient à faire bonne figure : il sourit à Andréï qui lui tend le mors qu’il vient de prendre dans le sac par terre. Docilement, Michalo ouvre grand ses mâchoires pendant qu’Andréï enfonce délicatement le mors jusqu’au fond de la bouche du garçon. Andréï le prend solidement par le cou pour pouvoir le maintenir avant de déclencher le mécanisme de déploiement au fond de la gorge. Quand ceci se produit, Michalo a un haut le corps qu’il cherche à contrôler pour éviter de trop se débattre sous la poigne d’Andréï pendant qu’il reprend sa respiration, haletant et soupirant violemment. Andréï en profite pour le serrer de près, empoignant son dos et ses fesses avant de revenir se saisir de sa verge et de ses bourses. C’est vrai que cette forme de caresse rude n’a rien à voir avec l’aide à la respiration : Andréï en profite pour peloter sans façon là où ça l’intéresse. Michalo n’aime pas être tâté de cette façon mais se garde bien de réagir d’une quelconque manière, trop content de ne pas attirer le ressentiment ou la vindicte d’Andréï qui lui fait peur. Bientôt la respiration de Michalo se calme et Andréï le relâche à son tour mais avec moins de regret qu’il n’en a eu avec Miros. Il trouve Michalo un peu trop mignon et presque fade à son goût. L’attrait de la nouveauté joue moins qu’avec Miros.

 

Maintenant qu’ils ont tous un mors au fond de leur bouche, c’est le moment de passer aux stylets. Ils font cercle debout autour d’Andréï, cachant mal leur nervosité qui les fait se balancer d’une jambe sur l’autre, avec leurs lèvres écartées par le morceau de métal qui occupe leur bouche. Il n’y a pas de chaine accrochée aux anneaux des mors pour le moment. Certains ont les mains nouées derrière le dos pour tenter de se tenir tranquilles, les autres ne sachant pas trop comment se comporter, portent la main machinalement vers leurs lèvres et l’anneau à l’extrémité du mors. Aucun d’entre eux ne bande, trop préoccupés par ce qui va suivre.

-          Maintenant que vous ne pouvez plus parler, je vais vous installer vos stylets. Cette fois-ci, je vais ajouter au bout un feu de Bengale que je pourrai allumer juste au moment de votre show. Ne vous inquiétez pas, les étincelles sont sans danger. Je vais aussi accrocher une chaine entre votre mors et le bout du stylet, il faut que j’en calcule la dimension pour vous maintenir la verge levée. Ce sera utile pour la parade devant les associés tout à l’heure.

 

Andréï s’assoit sur une chaise à côté de la première où il aligne les sept stylets qu’il a retirés de son sac. Il y dépose aussi les bâtonnets des feux de Bengale. Il montre aux gars debout autour de lui comment il va glisser le bâtonnet dans l’extrémité du stylet juste à côté du pas de vis et de l’anneau qu’il y a fixés. Il lève un bâtonnet qu’il allume avec son briquet et qui produit une pluie d’étincelles qui retombent sur la main d’Andréï :

-          Ne vous inquiétez pas, ça ne brûle pas, vous ne sentirez rien.

Kris s’approche d’Andréï et indique la direction des toilettes avec un air insistant.

-          D’accord, vous pouvez encore aller pisser avant que je ne vous place le stylet pour la soirée.

Tous comme un seul homme emboitent le pas à Kris pour aller se soulager.

-          C’est drôle, je pensais que vous auriez pissé quand vous vous êtes vidangés.

 

Les gars reviennent un par un, pleins d’appréhension pour la suite des événements de la soirée, dans l’attente du geste d’Andréï qui va leur demander d’approcher l’un après l’autre. C’est Kris qui doit s’avancer le premier. Andréï arbore un grand sourire : ce moment lui plait particulièrement. Il va à la fois exciter chaque gars en le faisant bander au maximum et ensuite le faire souffrir, ce qui correspond à ce qu’il préfère : donner du plaisir et de la souffrance quasiment en même temps. Il attrape la verge de Kris à pleine main et le masturbe énergiquement au point d’agiter son bassin en réaction avec de rapides allers et retours. Kris a écarté les mains comme pour mieux signifier sa totale soumission pendant qu’Andréï tire et pousse sur sa verge avec force. Le résultat ne se fait pas attendre : Andréï s’interrompt pour ouvrir le poing et montrer à la cantonade la verge de Kris complétement bandée. Le garçon a rougi et garde les yeux fichés au sol, appréhendant la suite.

-          Voilà le travail ! Et maintenant le stylet.

Andréï se retourne pour prendre un stylet dont il revient positionner l’extrémité sur l’orifice du gland de Kris avant de l’enfoncer en poussant d’une main pendant qu’il tient fermement la verge du garçon de l’autre pour forcer le passage. Kris se tend à mesure que le stylet s’enfonce.

-          Pas d’histoire, Kris. Attends la suite pour te plaindre.

Quand Andréï a terminé d’installer le stylet, il enchaine en prenant entre le pouce et l’index le pas de vis à l’extrémité de l’ustensile qui sort au-dessus du gland. Kris retient son souffle, les yeux rivés sur l’endroit où la chair de la verge va être dilatée par l’acier. Au fur et à mesure qu’Andréï tourne le pas de vis, Kris se crispe, traversé de soubresauts qu’il peine à contenir, réussissant à se maintenir droit, tout contre les genoux d’Andréï et complétement à sa merci.  Les doigts d’Andréï quittent de temps en temps le pas de vis pour manipuler la peau du gland pour mieux l’installer autour du stylet qui gagne progressivement en circonférence, provoquant des gémissements sourds du garçon.

-          Arrête Kris. Je fais ce qu’il faut : le stylet doit se bloquer dans ta verge. La seule manière est de l’élargir au maximum.

Le visage de Kris est barré par un rictus de douleur. Il sautille comme si c’était un moyen d’atténuer sa souffrance. Andréï l’oblige à nouer ses mains dans le dos.

-          Reste tranquille. Sur la table, tu étais attaché. Pendant le sumo, tu avais un stylet enfoncé. Maintenant, il te faut t’habituer pour le spectacle ce soir.

Andréï est secrètement aux anges : triturer un aussi beau garçon est un plaisir rare, surtout en présence des autres qui savent qu’ils vont aussi y passer, ce qui contribue à tendre encore plus l’atmosphère. Andréï peut se livrer à ce qu’il préfère : un moment de tendresse au cœur d’une séquence de dureté. Il caresse les cuisses de Kris familièrement, lui frotte les fesses comme pour le rassurer, le secoue doucement par les hanches :

-          Tu vas y arriver, toi comme les autres d’ailleurs.

Andréï les regarde à tour de rôle :

-          Pas vrai que vous allez tous y arriver ?

Ils n’osent pas le fixer un peu trop inquiets pour pouvoir se détendre. Andréï ramène sa main vers la verge de Kris qui continue à trembler légèrement. Il se saisit du bout du stylet sur lequel il tire un peu, pour vérifier qu’il tient bien. Ce qui est le cas. Kris réalise qu’il va falloir qu’il gère toute la soirée sa souffrance sourde mais permanente qui provient de sa verge trop dilatée.

 

Andréï passe à la phase d’installation de la chaine. Il prend un mètre ruban dans son sac pour mesurer la distance entre l’anneau du mors dans la bouche de Kris et celui au bout du stylet enfoncé dans le gland du garçon dont la verge reste bien bandée. Il choisit la chaine de la bonne longueur dans son sac et se redresse pour l’accrocher aux deux anneaux. L’effet est saisissant : la chaine est tendue de sorte que le moindre mouvement de la mâchoire de Kris se répercute par une traction verticale sur son gland, ce qui n’est pas tout à fait agréable vu l’état de dilatation de sa verge. Andréï commente pour tout le groupe :

-          Comme ça, vous pouvez rester bien bandés. Il suffit que vous tiriez un peu sur votre menton pour que votre gland se relève. Je vais pouvoir installer le bâtonnet qui va tenir en équilibre vers le haut.

Andréï insère le bâtonnet dans la cavité prévue pour ça à l’extrémité du stylet. Il tient bien, dressé  comme un dard aussi dessus de l’acier qui distend la chair. Andréï est content et commente à la cantonade :

-          Ce n’est pas mal. J’aurais pu y installer des plumes ou autre chose. On verra comment les associés vont apprécier. S’ils ont d’autres idées, je pourrais les mettre en œuvre.

 

Andréï a déjà repoussé Kris pour se tourner vers le suivant : Miros. C’est celui qu’il préfère pour le moment. Il se félicite d’avoir inventé ce système de mors et de stylet comme moyen de manipuler la chair des garçons aux endroits les plus stratégiques et vitaux. Miros s’avance en sachant parfaitement et en se préparant à ce qu’Andréï le manipule sans limite imposée et au risque de le faire souffrir. Le contact entre leurs peaux est direct, apparemment factuel mais authentique parce que rien ne vient s’interposer entre la crainte contrôlée d’un côté et le désir brut en face. Miros a baissé les yeux pendant que les doigts d’Andréï s’emparent de sa verge. Le garçon se laisse aller aux excitations de la partie de lui qu’il chérit le plus, à savoir sa verge, dans une sorte de communion soumise aux attouchements et aux pressions d’Andréï. Bientôt la verge du garçon réagit fortement et se dresse gonflée à bloc entre les doigts d’Andréï qui parait satisfait :

-          Parfait, maintenant, le stylet.

Miros n’a qu’à contrôler le mouvement involontaire de ses reins à l’entrée du stylet pour que tout se passe bien. Il se crispe inévitablement quand Andréï tourne le pas de vis pour élargir la circonférence du stylet, gonflant ses chairs de l’intérieur. Quand le pouce d’Andréï vient repousser l’orifice de son gland pour pouvoir le détacher de l’acier et le dilater davantage, il ne peut s’empêcher de gémir sourdement. La gestion de la souffrance provenant de sa verge dilatée lui prend beaucoup d’attention. Il soupire de lassitude quand Andréï installe la chaine qui relie l’anneau du mors avec celui du stylet. Si le processus de préparation pour la soirée est terminé, il n’en reste pas moins qu’il est gêné constamment par la sensation d’écartèlement provoqué par le tube d’acier dans son urètre. Il peut contempler le bâtonnet du feu de Bengale qui sort du sommet du stylet comme une parure supplémentaire à l’extrémité de sa verge dressée. C’est une mince compensation à la gêne permanente ressentie.

  

Andréï toujours assis contemple un instant la scène : les deux premiers gars, Miros et Kris, déjà passés entre ses mains et se tenant debout à sa gauche, sont prêts pour la soirée, avec la chaine installée qui leur maintient la verge dressée avec le bâtonnet au bout comme une aigrette. Il aurait dû les peindre de couleurs vives. Les corps des gars sont plus offert aux regards que d’habitude car ils sont suffisamment entravés depuis leur bouche jusqu’à leur verge trop dilatée et qui les fait souffrir de manière continue pour que leur attention soit retenue sur cet endroit de leur anatomie et les laisse inattentifs au reste. Leurs mains ballantes d’inutilité par rapport à leurs verges en souffrance ne se soucient pas d’être écartées pour qu’ils soient tâtés partout et empoignés sans façons. En particulier, Andréï imagine les faire se pencher en avant jambes écartées pour présenter leur trou de balle tout propre pour y glisser des chaines de perles anales comme il en a dans son sac. Il le fera plus tard en présence de ses associés. Pour le moment, il s’agit de préparer les cinq autre gars qui attendent nerveusement leur tour.

 

Mais avant de continuer avec le prochain gars, Andréï note du coin de l’œil que Miros vient de se toucher l’anneau au bout de la verge. Il réalise tout d’un coup qu’il a été naïf : les gars vont réduire la pression à l’intérieur de leur verge en tournant le pas de vis dans l’autre sens au bout de leur gland. C’est ce qui a dû se passer l’après-midi au moment des combats d’entrainement au sumo. Il se rappelle tout d’un coup avoir repéré Sean en train de se manipuler sans alors en avoir compris la raison. Toujours du coin de l’œil, il vérifie que Miros est bien en train d’en faire autant. Sans plus attendre, Andréï prend des menottes dans son sac à terre et marche vers Miros qui réalise tout de suite qu’il a été démasqué et écarte ses mains en les plaçant derrière son dos. Andréï rit doucement :

-          Justement, mon bon Miros. Tu prends la bonne position. Je vais te menotter dans le dos.

Miros lui lance un regard suppliant comme s’il voulait l’attendrir. Il ne peut pas s’exprimer à cause du mors. Andréï lui menotte les mains dans le dos en s’adressant à tous les gars :

-          Avant le sumo et même pendant la parade, vous allez rester menottés pour vous éviter de modifier le pas de vis de votre stylet.

Ils ont tous l’air catastrophé. Andréï en profite pour remettre le pas de vis sur le stylet de Miros à sa position précédente, provoquant des élancements qui parcourent le corps de ce grand garçon qui se tend et se crispe sous les éclairs de souffrance revenus. Andréï lui donne quelques tapes affectueuses comme pour atténuer la punition. Puis il prend une autre paire de menottes et va en faire autant avec Kris qui semble ne pas avoir touché au pas de vis mais dont il entrave les mains dans le dos quand même pour ne pas faire de jaloux.

 

Andréï fait signe à Michalo de s’avancer jusqu’à lui. Le garçon est presque trop bien proportionné, avec des muscles qui saillent au bon endroit sur une charpente pas trop apparente. La peau du ventre du garçon  qu’Andréï serre durement entre les doigts jusqu’à le faire soupirer malgré le mors en bouche, est élastique et soyeuse. Il ne peut s’empêcher de lui empoigner les fesses qu’il malaxe comme s’il voulait les écraser, provoquant une courte plainte de gorge de Michalo. Se ravisant, Andréï se concentre soudain sur la verge du garçon qu’il saisit brutalement à pleine main, provoquant un recul involontaire du bassin de celui-ci. Dès qu’Andréï se met à le pomper à grands mouvements de poignet, les abdominaux du garçon réagissent, ses cuisses se raidissent en accompagnant le gonflement rapide de sa chair qui pousse contre les doigts d’Andréï, le faisant haleter doucement. Satisfait, ce dernier peut écarter les doigts et lâcher la hampe de la verge tendue à bloc de Michalo. Se détournant pour prendre un stylet sur la chaise voisine, Andréï le ramène pour en enfoncer le bout au milieu du gland dilaté du garçon qui sursaute avant que ses reins ne réagissent au fur et à mesure qu’Andréï l’enfonce jusqu’à atteindre la base de la verge au niveau du ventre. Appréhensif, Michalo baisse les yeux pour regarder l’étape suivante : les doigts d’Andréï tournent le pas de vis à côté de l’anneau à l’extrémité du stylet, provoquant des élancements de plus en plus perceptibles jusqu’à devenir douloureux au fur et à mesure que la circonférence du stylet s’élargit et dilate les chairs du conduit interne de la verge. Michalo ne peut s’empêcher de gémir sourdement.

-          Calme-toi Michalo. Il faut bien que ça tienne dedans.

Quand Andréï tente d’élargir encore l’orifice au bout du gland, Michalo se plaint avec un gémissement plus prononcé. Andréï tire sur le stylet pour voir s’il est bien bloqué, provoquant une nouvelle plainte du garçon. Mais le stylet n’a pas bougé, prouvant qu’il est bien coincé. Il faudra qu’il tienne au moment du sumo. Par acquis de conscience ou pour mesurer son pouvoir, Andréï décide de donner un tour de vis supplémentaire, déclenchant des tremblements involontaires du bassin du garçon qui a l’air tétanisé au point de ne plus pouvoir bouger comme pétrifié par la souffrance, des larmes lui venant aux yeux. Il décide de réduire la pression, ce qui pour effet de détendre un peu le garçon et de lui permettre de reprendre sa posture précédente, à savoir rester réactif quoiqu’empêché par ce qui dilate trop sa verge et lui procure une gêne permanente.

 

Il est temps de passer la chaine. Andréï prend le mètre ruban pour mesurer la distance entre les deux anneaux de bouche et de verge avant de choisir dans son sac la longueur de chaine appropriée. Il fixe les deux anneaux et vérifie que la verge est bien tenue en l’air et réagit aux mouvements du menton de Michalo, ce qui est le cas. Satisfait, Andréï se penche vers son sac pour en retirer une paire de menottes qu’il passe à Michalo dont il a tiré les mains dans le dos. Andréï installe le bâtonnet dans l’extrémité du stylet au-dessus du gland dressé du garçon avant de lui indiquer qu’il peut se déplacer pour rejoindre les deux autres gars déjà préparés comme lui. Ce qu’il fait en se déplaçant lentement comme s’il démontrait ainsi ne pas être totalement libre de ses mouvements à cause de la tension qui dilate sa verge et le dérange continument.

 

Quand Tim s’approche, Andréï résiste à l’impulsion de lui transpercer l’oignon de son poing. Ce sera pour plus tard. Il voit bien que Tim est terrorisé, comme s’il lisait dans ses pensées et en même temps il a l’air attiré comme une phalène qui est prête à se brûler. Pour le moment, il s’agit de le préparer pour la soirée et le sumo en particulier, comme ses camarades. Andréï  caresse les muscles fins des épaules, des bras, du ventre et du dos. Il masse doucement les cheveux blonds en brosse. Il s’empare de la verge du garçon presque distraitement : elle est de taille normale et réagit à ses mouvements de poignet en gonflant rapidement. Entrer l’extrémité du stylet dans le méat du gland de Tim ne pose pas d’autre problème que sa crispation involontaire du bassin bientôt suivie par de petits gémissements au fur et à mesure qu’Andréï l’enfonce jusqu’au bout. Tim préfère ne pas regarder quand les doigts d’Andréï tournent le pas de vis et dilatent la circonférence du stylet dans son urètre. Il émet un sifflement de gorge pour signifier qu’il commence à souffrir de l’écartèlement de ses chairs. Andréï le rassure :

-          C’est bon. On va en rester là.

Tim se sent envahi par une souffrance sourde et continue qui provient de sa verge trop dilatée mais il comprend qu’il doit encaisser. Il a vu les mouvements entravés de ses camarades qui sont passés entre les mains d’Andréï. La mesure de la distance entre les deux anneaux et l’installation de la chaine ne change rien à la gêne ressentie. Au contraire, chaque mouvement de la tête a une répercussion sur l’anneau du stylet et sur la verge qui en est plus douloureuse. C’est ce qui explique que ses camarades déjà enchainés bougent peu, attendant debout la suite des événements. Les menottes viennent s’ajouter pour empêcher toute tentative d’allégement à la douleur sourde qui les traverse tous les quatre.

 

Dans cette atmosphère qui commence à s’alourdir, Andréï fait signe à Sean de s’approcher. Ce dernier n’a pas le choix que d’obtempérer. Il se force à avancer jusqu’à se livrer aux mains d’Andréï qui n’aime pas particulièrement son petit bouc chatain et le fait qu’il soit légèrement poilu. Andréï ne le caresse pas comme il l’a fait avec les autres avant d’empoigner sa verge à pleine main et de la secouer à grands mouvements du poignet, obtenant rapidement le résultat souhaité : la verge de Sean a gonflé et est tendue au maximum. Andréï se détourne un instant pour prendre un stylet qu’il ramène et enfonce sans coup férir dans le méat enflé de Sean qui se crispe, veillant à réprimer tout mouvement qui lui attirerait une remarque. Il ne peut pas empêcher un soubresaut involontaire de ses reins quand le stylet atteint le fond tout contre son bas-ventre. Sean préfère fermer les yeux quand Andréï enchaine en faisant tourner le pas de vis et en élargissant la circonférence du stylet, venant presser de plus en plus violemment sur les parois internes de son conduit. Sean réprime tant bien que mal des sursauts de douleur qui se succèdent involontairement mais des gémissements sourds lui échappent du fond de la gorge. Andréï choisit de lui parler pour le traiter comme ses camarades :

-          Résiste Sean, tu vas y arriver. Je dois juste vérifier que le stylet tient bien.

Andréï donne un tour de vis supplémentaire qui provoque des gémissements plus forts de Sean. Il vérifie en tirant sur le stylet qu’il est bien tenu, ce qui déclenche des sursauts de douleur dans le bassin du garçon dont le visage est barré par une grimace de souffrance. Andréï décide de le garder ainsi sans le desserrer, ce qui démoralise complétement Sean qui éclate en sanglots silencieux. Andréï impavide passe à la phase de mesure de la chaine entre les deux anneaux de la bouche et du stylet avant de choisir la bonne longueur et de l’installer. La conséquence est que Sean a un haut le cœur de souffrance quand il constate que le moindre mouvement de son menton se répercute au cœur de son urètre trop dilatée d’où irradient des vagues de douleur. Il se laisse menotter par Andréï, incapable de réagir autrement que par du désespoir et des sanglots difficilement maitrisés, avant que ce dernier ne le pousse dans la direction des autres gars dans la même situation que lui.

 

Légèrement lassé par le constat des difficultés rencontrées par les gars à accepter les souffrances qu’il leur impose, Andréï se tourne vers ses deux escorts, ceux qu’il a aguerris pour encaisser toutes ses folies, les conséquences de ses tortures et dont il attend plus de résilience. Il fait signe à Toby de s’approcher. Le grand gars aux cheveux blond coupés très court a une stature solide et des muscles puissants, si l’expression de son visage est plutôt celle de quelqu’un en retrait. Il est calme et en même temps soumis, la configuration préférée par Andréï. Il lit dans ses yeux que le garçon est confiant qu’il pourra satisfaire toutes les demandes de son maître d’adoption. Andréï n’a pas à le caresser pour instaurer un climat de coopération entre eux. Ils se connaissent par cœur et savent comment fonctionner entre eux. Andréï se contente de lui effleurer la mâchoire bloquée par le mors en lui demandant de se masturber pour que Toby commence tout de suite à s’empoigner à pleine main et à tirer énergiquement sur sa verge. Il peut la présenter complétement tendue à Andréï qui s’est tourné un instant pour prendre un stylet. L’introduire dans le méat du garçon s’opère sans coup férir qui respire un peu plus fort quand l’ustensile touche le fond de son urètre. Quand Andréï tourne le pas de vis, Toby déploie toute sa taille comme s’il voulait prendre de la hauteur et mieux résister ainsi à la souffrance qui monte au fur et à mesure que le conduit de sa verge est dilaté par l’acier froid. Il réussit à soupirer simplement quand Andréï considère qu’il a assez élargi la circonférence du stylet en vérifiant qu’il peut tirer dessus sans le faire bouger, ce qui est le cas. Toby marque son inconfort par un léger tremblement nerveux qui persiste au travers de son bassin mais sans plus. Andréï apprécie ce comportement de contrôle de la douleur qu’il trouve quasiment professionnel. Il se tourne pour prendre le mètre et mesurer la distance entre les deux anneaux pour pouvoir choisir la chaine de bonne longueur et l’accrocher. Quand c’est fait, Toby reste impavide avant de bouger avec précaution pour ne pas se faire davantage mal. Andréï n’éprouve pas le besoin de le menotter, une manière de rendre hommage à la maîtrise de son corps avant de le pousser vers ses camarades qui se tiennent debout et déjà préparés pour la suite de la soirée.

 

Andréï se tourne en souriant vers Christian qui lui aussi a une longue expérience des débordements d’Andréï et a l’habitude de ses excès. Le garçon est plus fluet, musclé mais sur une charpente fine. Pourtant il n’est pas fragile. Son minois est ciselé avec une expression de soumission simple sans être mièvre. On sent qu’il est prêt à tout, spécialement avec Andréï dont il a appris à connaitre les travers qui ne lui font pas peur. Il suffit que ce dernier effleure sa verge pour que Christian comprenne et se mette à se masturber énergiquement comme il l’a vu faire par Toby. Andréï a tout loisir de prendre le dernier stylet qu’il a sorti sur la chaise et de l’enfourner sans s’interrompre dans le méat de la verge de Christian qu’il lui présente tendue au maximum. Tourner le pas de vis finit par déclencher des gémissements étouffés de Christian qui se tend sous la prise sans pour autant bouger ses mains fixées sur les hanches, comme s’il s’interdisait toute réaction au-delà de celle qui lui échappe sur le moment. Andréï peut vérifier que le stylet tient bien dans le conduit de Christian en tirant dessus sans déclencher autre chose qu’une crispation supplémentaires qui court dans le bassin du garçon. Il est temps de conclure. Andréï mesure rapidement la distance entre les deux anneaux, choisit la bonne longueur de chaine et l’installe. Christian prend bien la contrainte supplémentaire des conséquences immédiates de ses mouvements de menton sur le conduit dilaté de sa verge et s’économise en mouvements pour rejoindre ses camarades. Comme pour Toby, Andréï n’a pas jugé utile de lui passer les menottes.

 

Par Leandre - Publié dans : Préludes à la soirée - Communauté : Roman gay Rose
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