Dimanche 14 novembre 7 14 /11 /Nov 00:45

 

Miros et Michalo s'activent en retournant au bar pour préparer de nouvelles boissons que leur ont demandées John et Roger. Andréï sirote son jus de fruit, affalé sur son transat, sans quitter des yeux ses deux gars qui barbotent derrière Sean, soucieux comme il lui a été demandé de les tenir serrés au bout de leurs laisses. Puis sur un signe d'Andréï, Sean les fait revenir au bord puis sortir de l'eau, ce qu'ils font docilement mais sans se presser, comme s'ils y avaient pris goût. Sean les ramène ensuite encore dégoulinant d'eau jusqu'à Andréï à qui il remet les laisses en main avant de prendre congé et de retourner près de John.

 

Les deux gars se sont agenouillés devant Andréï, les mains au sol, leur peau encore irisée par l'eau, la verge rétractée, l'anneau qui la traverse reposant sur leur cuisse. Avec l'anneau sortant de la bouche, on dirait qu'ils ont un plateau entre les lèvres. Ils n'osent pas toucher à leur laisse qui pend sur la peau du ventre. Ils attendent patiemment qu'Andréï les libère du mors qui obstrue leur bouche. Mais ce dernier n'a pas l'air pressé de le faire et prend tout son temps sous le regard intrigué de Miros qui les surveille de loin. Finalement Andréï se décide. Il fait ouvrir la bouche en grand à Toby et y glisse sa main avant d'en retirer le mors, provoquant un dernier rictus sur le visage de ce dernier qui soupire de soulagement et s'étire doucement. Puis il passe à l'autre gars pour renouveler la même opération. Ce dernier ne se crispe même pas quand le mors est retiré.

Andréï appelle Miros comme s'il lui fallait un auditoire:

  • J'aimerais qu'ils aient des queues comme les personnages d'Avatar.

 

Miros se force à sourire.

  • A force de leur élargir le cul et de leur placer des anneaux dans la verge ou des mors dans la bouche, je commence à être lassé.

Miros s'effraie soudain:

  • Vous n'allez pas les mutiler !

Andréï ricance:

  • Je n'en ai pas le droit. Je respecte trop la plastique masculine pour l'abimer. Je vais les renouveler bientôt car ceux-ci ont été complétement ouverts par mes soins, peut-être trop.

 

Les deux gars écoutent, visiblement mal à l'aise. On dirait qu'ils se concertent pour savoir qui va demander à parler. Finalement Toby se racle la gorge:

  • Est-ce que je peux parler Monsieur ?

  • Oui exceptionnellement.

  • On aime bien être avec vous Monsieur.

Andréï lui caresse la nuque, geste familier comme il le ferait avec un animal.

  • Je sais mais moi j'en ai assez.

Miros les vois se renfrogner. L'autre gars ose aussi s'exprimer:

  • On fait tout ce que vous voulez Monsieur.

  • C'est peut-être ça qui me lasse: votre soumission totale.

Ils ont l'air perdu, presque au bord des larmes: avoir subi autant d'humiliations et de souffrances pour se voir rejetés !

  • Je vous ai façonnés comme je l'entendais. C'est ma faute si vous êtes devenus ce que vous êtes.

Toby ose protester:

  • Mais on peut se révolter Monsieur !

Andréï sourit d'une manière sinistre:

  • Essayez et je vous briserai.

Les deux gars se rapprochent d'Andréï en avançant à quatre pattes et s'assoient en tailleur tout contre lui à portée de ses mains, comme s'ils quémandaient une caresse. Andréï glisse négligemment ses doigts sur leur ventre et vient tirer sur leur anneau en relevant leur verge, provoquant de petits soubresauts de douleur, comme s'il fallait qu'il leur inflige des souffrances pour se sentir bien avec eux.

  • On ne veut pas partir Monsieur !

 

Miros se demande s'il n'est pas de trop et voudrait bien prendre congé mais Andréï le regarde:

  • Miros, dis nous ce que tu en penses. Pourquoi je les garderais ?

Miros se sent évidemment en porte à faux mais décide de jouer ce nouveau rôle qui lui est proposé:

  • Je pense que vous pouvez les garder si vous renouvelez leurs rôles.

  • Comment ça ?

  • Ils peuvent vous servir en toute honnêteté.

Les deux gars approuvent silencieusement la sortie de Miros. Andréï soupire:

  • Mais au-delà de la souffrance et de l'animalité, qu'y a-t-il? Probablement plus rien.

Andréï jette un regard de mépris sur ses associés et leur entourage: John maquillé est en train de prendre le soleil sur son transat un peu plus loin tandis que Sean est reparti nager. Roger s'est endormi mais Kris continue de soulever ses altères comme un pantin articulé.

  • Ici c'est le désastre de la vieillesse.

 

Miros voudrait protester contre le jugement porté par Andréï mais se retient. Heureusement qu'il y a Robert et Arnold, c'est plus intéressant d'être avec eux. Miros espère qu'ils vont le protéger lui et Michalo d'Andréï. Ce dernier se rend compte de l'état d'esprit de Miros et en éprouve de l'irritation:

  • A quoi ça sert d'avoir foré les trous de ces deux-là ?

Les deux escorts prennent un air penaud. Miros cherche à les défendre:

  • Peut-être Monsieur êtes-vous à la fin d'un cycle de violence ?

Andréï ricane:

  • En fait c'est de toi et de Michalo dont j'ai envie, que je mettrai bien volontiers sur le sling maintenant.

Miros a un haut le corps:

  • Non Monsieur, s'il vous plait !

Andréï le regarde avec gourmandise:

  • Tu ne sais pas ce que tu perds.

Puis Andréï change complétement de point de vue comme s'il reprenait le cours de la conversation antérieure, après un aparté:

  • Tu as certainement raison. Je les ai fait souffrir et moi-aussi.

Toby a un cri du coeur:

  • On vous pardonne Monsieur !

Andréï éclate de rire:

  • Le bourreau est pardonné par ses victimes.

L'autre gars renchérit:

  • On vous accepte comme vous êtes Monsieur.

Andréï rit encore:

  • Vous avez pourtant compris que je dois vous faire souffrir pour prendre mon plaisir ?

  • Oui Monsieur.

Miros est intérieurement horrifié de voir le trio qu'ils forment, ressentant le même malaise qu'il avait éprouvé quand il était descendu le premier jour à la cave. Andréï les a marqués dans leur chair au point qu'ils en redemandent dans une spirale infernale de souffrances imposées et recherchées. Miros voudrait prendre congé pendant que les gars s'offrent sans retenue aux doigts d'Andréï qui tirent sans interruption sur l'anneau passé dans leurs verge pour le plaisir de les faire gémir et se tordre de douleur sans qu'ils protestent, gage donné à son pouvoir infini sur eux.

 

Miros demande à prendre congé mais Andréï l'arrête d'un geste péremptoire. Il sent le désir de ce dernier s'appesantir sur lui, ce qui lui fait peur. Il regarde dans la direction de Michalo, prêt à l'appeler à l'aide. Ce dernier s'occupe à répondre aux demandes de John et de Roger qui viennent de le héler. Andréï se penche pour attirer Miros jusqu'à lui en lui prenant la main et en tirant dessus. Miros obtempère, conscient qu'il va au-devant de gros ennuis. Il se sent fasciné comme la proie par le serpent. Les doigts d'Andréï le réveillent brutalement en lui serrant la verge d'une manière si dure qu'il en sursaute de souffrance.

  • Tu es douillet ?

  • Non Monsieur mais vous me faites mal.

  • Mon problème est que je ne peux pas voir un jeune gars qui m'attire sans vouloir lui faire mal.

Dans d'autres circonstances, Miros serait flatté mais là il voudrait faire comprendre à Michalo même à distance qu'il est en mauvaise posture. Malheureusement Michalo est occupé à servir John et ne regarde pas dans sa direction.

 

Andréï lève la main jusqu'à l'épaule de Miros avant d'y appuyer fortement ses doigts, lui signifiant qu'il doit s'agenouiller. Ce dernier la mort dans l'âme s'exécute. Il se sent dangereusement livré aux excès d'Andréï qui effectivement ordonne à ses deux gars de menotter Miros en passant derrière lui, ce qu'ils font rapidement. Andréï sourit méchamment:

  • Tu es prêt ?

  • Non Monsieur, je préférerais que vous me laissiez partir.

  • Il n'en est pas question. Mes chiens de garde ne vont pas te lâcher. Tourne toi et présente moi ton cul.

Miros essaie de résister mais les deux gars à ses côtés le forcent à se retourner.

  • Penche toi en avant, à quatre pattes ! Immobilisez lui les épaules vous autres.

Les deux gars lui coincent les épaules en lui faisant des clés de lutte. Le voilà dans l'impossibilité de bouger. Miros sent les doigts gantés d'Andréï remonter ses mains menottées avant de s'enfoncer profondément dans son trou et de le fouiller au fond en le déchirant dedans comme si le cuir des gants avait des clous. Miros crie, attirant les regards de John et de Roger mais sans qu'ils réagissent. Malheureusement Michalo ne l'entend pas car il est allé à la cuisine. Andréï réagit immédiatement en faisant placer par ses gars un bâillon sous forme d'une boule rouge qui vient remplir et maintenir grande ouverte la bouche de Miros, maintenue par des lanières en cuir sur son visage. Andréï commente ce qui se passe:

  • On va te couvrir la tête d'une cagoule pour que tu ne nous entendes pas et le bâillon t'empêchera qu'on entende tes cris.

Puis les gars lui passent une cagoule qui obstrue ses oreilles. Il essaie de ruer mais c'est pour recevoir une fessée des mains gantées d'Andréï qui lui cisaillent la peau. Le forage de son trou reprend bientôt, déclenchant des douleurs lancinantes. Soudain il hurle comme une bête sous le bâillon car Andréï vient de poser dans son trou un instrument en acier froid qui lui écartèle son oignon au point de risquer de le déchirer, une sorte d'entonnoir large qui semble pouvoir changer de diamètre à volonté, comme le mors dans la bouche des gars. Miros pense vivre un cauchemar. Il entend la voix étouffée d'Andréï qui le sermonne:

  • Accepte la souffrance. Tu es en train d'être élargi. Tu vas devenir un gars ouvert et serviable comme mes escorts.

 

Miros se sent emporté par une vague de colère et de révolte qui butte sur le constat amer de son impuissance à se sortir de cette terrible situation. Ses épaules continuent à être immobilisées par les deux gars, ses mains sont menottées dans le dos, son cul est livré sans défense à un instrument de torture épouvantable. Il se laisse aller au désespoir, réduit à ce tuyau de souffrance insoutenable qui part de ses fesses écartelées et irradie partout en lui. Il voudrait que ça s'arrête mais se rend bien compte qu'Andréï ne cessera pas avant qu'il ne l'ait complétement défoncé. Il sent d'ailleurs un nouvel objet qui est poussé en lui, au travers de l'entonnoir qui le déchire, comme un gros godemiché qui l'écartèle de plus en plus profondément. Sous le coup de douleurs fulgurantes qui s'enchainent constamment, il a de brusques absences comme s'il allait s'évanouir. Il est sur le point de perdre connaissance à force de ne plus pouvoir supporter ce qui lui est imposé. Mais soudain, il réalise que l'énorme godemiché qui lui laboure son fondement vient d'être retiré ainsi que l'entonnoir qui lui écartelait le muscle anal. Il entend quoiqu'étouffée une grosse voix qui tonne. Il reconnaît avec un immense plaisir que c'est celle d'Arnold qui est en train de passer un savon à Andréï :

  • Vous êtes mon invité ici !

  • Mais nous sommes associés !

  • Je suis majoritaire ! Il y a des limites que vous ne devez pas franchir !

Andréï tente de se défendre comme il peut:

  • Mais ce n'est qu'un domestique !

  • Justement vous ne devez pas le traiter comme l'un de vos escorts !

  • Et pourquoi ?

  • Parce que je me sers de son trou et que vous allez trop l'élargir à mon goût !

  • Excusez moi, je n'avais pas compris.

La cagoule est retirée de la tête de Miros ainsi que les menottes et le bâillon. Il peut se redresser encore à genoux et les yeux baignés de larmes face à Arnold qui l'attire dans ses bras. Miros se relève en titubant, le cul en feu, perclus de souffrance, avant de s'effondrer en pleurs dans les bras d'Arnold, sous les yeux stupéfaits des deux escorts pendant qu'Andréï plie bagage avant de leur ordonner de le suivre.

 

Arnold encore furieux se tourne vers John et Roger:

  • Bravo ! Pourquoi vous le laissez faire ? Il a fallu que Michalo vienne me chercher !

John lève les yeux au ciel :

  • On préfère ne pas se mêler de la vie d'Andréï.

  • Sauf quand il s'en prend aux domestiques ! C'est interdit!

Roger hausse les épaules:

  • On ne savait pas que tu en pinçais pour Miros.

Arnold ricane, encore en colère:

  • Je fais ce que je veux, même être amoureux d'un domestique, ne vous en déplaise !

Miros lui sourit de plaisir du fond de ses larmes et se presse contre lui dans un remerciement silencieux pendant qu'Arnold le caresse tout en l'entrainant vers l'intérieur de la maison.

 

Par Leandre - Publié dans : Ebats à la piscine - Communauté : Roman gay Rose
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