Dimanche 7 novembre 7 07 /11 /Nov 23:47

 

A peine Kris s'est-il installé sur le banc de musculation après avoir choisi les poids sur la barre qu'il s'apprête à soulever que John fait son entrée, forçant Miros et Michalo à réprimer difficilement un fou rire inextinguible. John est habillé d'une toge romaine mais surtout est maquillé et porte une perruque de longs cheveux noirs bouclés. Le mélange de genre est pathétique aux yeux des deux gars qui regardent ailleurs en tentant de se contenir. John les voyant se contorsionner les apostrophe:

  • Un peu de respect, vous les domestiques !

Sur ses pas s'avance Sean, son escort complétement nu, avec comme signe distinctif, une barbe et moustache brunes sur une peau blanche presque blafarde, des poils un peu partout, râblé et musclé, des bandeaux de cuir autour des poignets, ganté et avec de grosse chaines suspendues autour du cou.

  • Si vous n'arrêtez pas, je vous livre à Sean qui va vous élargir le trou jusqu'à y passer son poing !

Miros et Michalo s'arrêtent de se contorsionner d'un coup pour se raidir d'appréhension. Miros s'écrie:

  • Monsieur, s'il vous plait , c'est nerveux si on rit. On ne pense pas à mal.

Michalo renchérit:

  • Oui Monsieur, on est tout à votre service.

John se rassérène un peu:

  • Il faut vous habituer à mes phantasmes. J'aime me maquiller. Dans ces cas là, je suis Cruella, la princesse qui exige la soumission de ses soupirants et prend plaisir à les torturer.

Miros et Michalo se sentent chavirer dans les ennuis. Miros proteste pour les deux :

  • Oui Monsieur, mais nous ne sommes que vos domestiques !

  • Je sais mais j'ai besoin de chair fraiche et la vôtre m'attire !

 

Sans plus de façon, John a agrippé Miros entre les jambes et lui malaxe les bourses tout en lui pressant la verge entre les doigts avec une certaine fébrilité. Miros n'ose pas bouger et le laisse faire en écartant légèrement les bras pour montrer sa bonne volonté, en regardant le sol et en attendant que ça finisse. Michalo installe un transat tout près de John pendant que Sean regarde l'eau de la piscine, les yeux dans le vague. John sourit à Sean:

  • Tu veux te baigner, Sean ?

  • Oui Monsieur, je crois que ça va me faire du bien.

  • Ces deux-là ne perdent rien pour attendre. Leur petit cul va y passer tôt ou tard.

Sean ne prend pas la peine de répondre. Se débarrassant de ses chaines et de ses gants, il pique une tête dans la piscine.

 

John manipule encore Miros qui finit par bander un peu. Puis il relâche son étreinte avant de lui donner une tape sur les fesses:

  • Allez faire votre travail pour le moment mais Cruella vous a à l'oeil.

 

Miros et Michalo repartent la tête basse vers le bar de plein air, oppressés par l'idée de ce qui leur est promis. Pendant ce temps, Sean fait des longueurs en crawlant pendant que Kris soulève méthodiquement sa barre d'haltérophile. Arnold et Robert n'ont toujours pas fait leur apparition. Miros et Michalo s'activent à servir des boissons fraiches et des bouteilles d'eau qu'ils installent sur de petites tables qu'ils ont apportées à côté des transats.

 

Il ne se passe pas grand chose jusqu'à ce qu'un gémissement déchirant ne se fasse entendre près de la porte fenêtre donnant sur la terrasse devant la piscine. Miros et Michalo sont glacés d'appréhension. Les deux vieux paraissent gênés et contrariés alors que Sean et Kris font comme s'ils n'avaient rien entendu. Michalo écarquille les yeux pour voir qui va passer la porte. Miros lui chuchote à l'oreille:

  • C'est Andréï qui arrive avec ses deux esclaves !

 

Michalo n'a pas le temps de répondre qu'un gars de taille moyenne passe la porte. Il est nu, maigre, cheveux blancs coupés très court. Bardé de lanières de cuir incrustées de clous, il tient l'extrémité de deux chaines entre ses mains gantées de cuir noir et porte des nu-pieds de gladiateur. Il émane de lui une impression de férocité calme qui glace Michalo. Miros ne peut détacher ses yeux du visage d'Andréï qu'il voit pour la première fois, taillé au couteau, avec un regard coupant de froideur et terriblement intrusif.

 

Derrière Andréï se profilent ses deux escorts nus mais encagoulés de latex noir avec seulement des ouvertures pour les yeux et la bouche. Ils ont les mains liées derrière le dos et sont entravés dans leur marche par des chaines qui enserrent leurs chevilles. Michalo et Miros réalisent avec horreur que les chaines qu'Andréï tient en main et sur lesquelles il tire pour forcer ses escorts à avancer sont accrochées à des anneaux passés dans la chair de leurs verges. Les tractions brutales d'Andréi se répercutent dans les anneaux qui distendent durement les verges des deux gars provoquant cris de douleur et gémissements qui n'ont pas l'air de troubler Andréï, bien au contraire.

 

Miros suivi de Michalo se force à aller à leur rencontre pour accueillir le trio :

  • Bonjour Monsieur, que voulez-vous boire ?

Andréï ne les regarde pas, les yeux fichés au loin, avec un rictus sardonique sur le visage:

  • Un jus de fruit et pour eux des auges avec de l'eau: mes bêtes ont soif !

Miros et Michalo se regardent à la dérobée. Andréï ricane:

  • Ce sont mes bêtes et je les traite comme telles. Elles sont punies pour m'avoir désobéi.

Andréï tire une dernière fois sur les chaines qu'il tient serrées entre ses mains, provoquant de nouveaux gémissements des deux gars qui se précipitent tout contre lui pour couper court à leurs souffrances. Andréï laisse glisser à terre les chaines pour s'emparer des deux têtes encagoulées qu'il attrape familièrement pour les ployer en avant et installer chacune de ses mains sur leur nuque:

  • Vous allez aboyer pour montrer à ces domestiques qui est votre maître.

Les deux gars s'exécutent et aboient à qui mieux mieux avant qu'Andréï ne leur fasse signe d'arrêter.

 

John et Roger regardent ailleurs sans pouvoir cacher leur gêne. Andréï les ignore superbement. Sean a observé la scène depuis la piscine où il continue à faire ses longueurs. Kris n'a pas interrompu ses levées de poids sur son banc de musculation. Miros et Michalo se regardent, se demandant où ils peuvent trouver des auges. Miros demande à s'éclipser un instant pour aller aux cuisines obtenir ce qu'Andréï demande. Michalo en profite pour installer un transat à proximité d'Andréï qui n'y fait pas attention, toujours occupé à tenir ses gars par la nuque et les forçant à garder la tête baissée, au milieu des chaines qui les entravent. Miros est déjà de retour avec deux grands faitouts en aluminium :

  • C'est bien ce que vous voulez, Monsieur ?

  • Oui ça ira. Pose les par terre.

Michalo a eu la présence d'esprit d'aller chercher des bouteilles d'eau au bar. Il se penche pour remplir les faitouts. Andréï presse sur la nuque de ses gars:

  • A genoux et en position pour boire dans vos auges pour cochons !

Les deux gars s'agenouillent tout contre les faitouts. Les mains d'Andréï toujours sur leur nuque ont suivi leur mouvement et les forcent à présent à s'incliner jusqu'à ce que leurs visages soient au niveau de l'eau dans les faitouts. Dès que Michalo a fini de verser l'eau, Andréï leur ordonne de boire. Le premier gars lape bruyamment l'eau avec sa langue qu'il sort par l'orifice de la cagoule, le deuxième l'imite. Lâchant leur nuque, Andréï s'est placé juste derrière eux et frappe familièrement leurs fesses, tout en s'adressant à Miros et Michalo:

  • Ce sont de bonnes bêtes bien soumises et ouvertes.

Andréï remonte posément les mains menottées des gars sur leurs reins pour se faire de la place plus bas avant de s'agenouiller à son tour devant leurs fesses et de se préparer à pousser ses mains toujours gantées au travers de leur trou respectif sous les regards horrifiés de Miros et de Michalo. Andréï enfonce bientôt ses mains avec facilité au-delà de leur trou, comme s'il entrait dans du beurre, provoquant seulement des grognements en retour de la part des gars qui continuent à laper l'eau comme si de rien n'était :

  • Ils ont de bons culs. Ce sont des bêtes que j'ai bien dressées.

 

Andréï regarde Miros et Michalo et semble jouir de leur trouble. Pourtant quand il arrive à rentrer jusqu'au niveau de ses phalanges, le gars se met à pleurnicher avant de crier et d'être agité par des soubresauts incontrôlés. Ceci n'a pas l'air de troubler Andréï qui arrête sa progression sur celui-ci pour la reprendre sur l'autre qui ne tarde pas à se mettre également à gémir de plus en plus fort au fur et à mesure du forage en cours dans son fondement. Andréï les sermonne :

  • Restez tranquilles ! J'ai tout pouvoir sur vous. Vous devez m'accepter même et surtout là où je peux vous faire très mal.

Un silence surprenant et tendu se produit comme résultat de son ordre. On dirait qu'ils obéissent à la demande d'Andréï même s'il les fait souffrir et va continuer à le faire. Miros est fasciné par l'étrangeté de la scène : deux jeunes à quatre pattes en train de se faire mettre profondément par les poings de leur maître et qui gèrent leur souffrance à la manière des animaux, la vivant et la manifestant quand elle se produit et l'oubliant l'instant suivant dès qu'elle diminue. Miros se demande si Andréï n'est pas en train de ramener vraiment ses escorts à force de servitude à l'état d'animaux. Il se sent oppressé par cette pensée. Se demandant sans cesse si les grognements qui continuent sont signe de plaisir et ou de douleur, il voudrait voir leurs visages au lieu d'être confronté aux cagoules noires qui les anonymisent. Il imagine les circonstances qui lui permettraient soit de les voir sans cagoule soit de pouvoir les leur enlever. Il ne les a vus précédemment qu'enchaînés et encagoulés sur les slings et maintenant au bout des chaines tenues par Andréï. Ils doivent bien se laver de temps en temps. Il faudrait qu'il soit là quand ça se produit. Il voudrait bien aussi leur parler pour savoir dans quel enfer ils vivent et s'ils ne se sont jamais révoltés ou bien s'ils sont soumis et volontaires pour les brimades incessantes qu'ils subissent. Il se demande soudain s'il ne pourrait pas les voir tête découverte s'il venait servir le petit déjeuner dans la chambre d'Andréï. Evidemment ce serait risqué pour lui mais ce serait un moyen pour arriver à ses fins.

 

Les deux gars ont fini de boire et Andréï a retiré ses mains de leurs trous. Ils se sont redressés mais restent toujours à genoux et entravés, leurs yeux sous leur cagoule paraissent regarder dans le vide, attendant les prochains ordres. Miros n'arrive pas à croiser leurs regards. Andréi s'est relevé et leur flatte de nouveau la nuque :

  • Vous êtes de braves bêtes ! Je vous pardonnes vos fautes passées.

Andréï se tourne vers Miros:

  • Libère leur verge et leurs chevilles.

Miros s'agenouille pour détacher la chaine de l'anneau qui traverse leur verge, en faisant attention de ne pas les blesser par des faux mouvements. Andréï en profite pour leur détacher les mains liées dans leur dos en leur retirant les menottes. Ils restent les bras ballants pendant que Miros libère leurs chevilles des chaines qui les enfermaient. Quand c''est fait, Andréï les attire l'un après l'autre vers lui alors qu'ils sont toujours à genoux. Il les caresse comme il le ferait avec des animaux domestiques, en les tâtant sans façon où bon lui semble, comme s'il voulait vérifier l'état de leur peau ou la fermeté d'un muscle. Miros s'étonne de voir que les gars réagissent de manière instinctive et animale, s'écartant quand la main d'Andréï s'approche et en même temps venant à sa rencontre dans le même mouvement contradictoire, bougeant leur tête dans le désordre. Avec leur cagoule, ils ont peu de visibilité sur l'extérieur. C'est peut-être la raison pour laquelle ils semblent ne réagir qu'à la proximité des mains d'Andréï auxquelles ils se soumettent sans conditions.

Par Leandre - Publié dans : Ebats à la piscine - Communauté : Roman gay Rose
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