Dimanche 16 octobre 7 16 /10 /Oct 23:56

 

 

 

Andréi se relève et tape dans les mains pour attirer l’attention des associés et marquer le moment du début des combats :

  • On va commencer par faire se battre les plus légers : Tim et Christian. Les autres vont s’assoir à vos pieds en attendant leur tour.

Il enlève les menottes dans le dos de Tim et fait signe aux quatre autres gars toujours menottés et à Toby de s’assoir au pied des fauteuils des associés. Miros n’hésite pas une seconde et vient tout naturellement contre celui d’Arnold, où il s’installe en tailleur l’épaule prenant appui sur le côté de l'accoudoir car ses mains sont toujours menottées dans le dos, la tête penchée comme pour mieux se donner aux caresses de ce dernier qui ne résiste pas à l’impulsion de le faire. Arnold passe une main sur le cou de Miros pendant qu’il laisse pendre l’autre négligemment jusque par-dessous la chaine comme s’il voulait alléger la pression sur le stylet. Miros soupire de soulagement. De son côté, Michalo va s’assoir en tailleur, les mains toujours menottées dans le dos et prenant appui avec son torse sur l'accoudoir du fauteuil de Robert qui le caresse tout de suite sur les épaules et le ventre. Michalo se sent rassuré. Toby s’est accroupi tout près du fauteuil destiné à Andréï avant de s’assoir, les mains à plat sur le plancher puisqu’il n’est pas menotté. Il vérifie en regardant Andréï encore debout, qu’il s’est bien placé et n’a pas commis d’impair. Sean finit par se décider et vient poser ses fesses sur le sol, compensant le handicap de ses mains liées dans le dos en prenant appui avec son épaule sur l'accoudoir du fauteuil de John qui ne le regarde pas. Sean continue à faire la tête. Le mors qu’il a dans la bouche l’empêche de proférer des méchancetés. Kris tente de réprimer le doute qui l’étreint mais n’est pas en reste pour venir s’assoir en tailleur à son tour contre l'accoudoir de Roger, prenant appui de son épaule sur le rebord car ses mains à lui-aussi sont menottées dans le dos. Il n’ose pas regarder Roger mais aimerait pourtant recevoir le même traitement que Miros ou Michalo. Roger se contente de lui caresser les cheveux, ce qui ne rassure Kris qu’à moitié. Roger se croit obligé d’en faire plus : il glisse sa main sur les cuisses ouvertes du garçon, passe les doigts sous ses bourses qu’il soupèse distraitement comme il le ferait avec un animal domestique et sans chercher à le soulager de la pression du stylet. Il n’arrive pas à focaliser sur Kris comme un fils adoptif. C’est plutôt un arrangement de son point de vue, une facilité physique qui va s’installer et perdurer de cette manière. Kris le sent bien et en est vraiment déçu.

 

Tim et Christian

 

Pendant ce temps, Tim démenotté et Christian se dressent l’un face à l’autre, un peu hésitants. Ils commencent bientôt à se faire des prises de mains pour s’exercer avant le grand jeu. Andréi les arrête un instant pour retirer complétement à Tim la chaine qui relie l'anneau sur le stylet dans la verge avec celui au bout du mors dans la bouche du garçon. Il détache ensuite celle qui est accrochée au stylet de Christian pour la rattacher à l’anneau du mors de bouche de Tim. Ainsi les deux garçons sont reliés par une chaine attachée aux anneaux de leurs mors de bouche. Andréï leur rappelle le cercle sur le tatami tracé à la craie par Stéphane et dans lequel ils doivent rester sous peine d’être éliminé dès qu’un de leurs pieds ira au-delà. Tim et Christian se penchent lentement et précautionneusement l’un vers l’autre, leurs têtes comme se cherchant l'une l'autre, la chaine descendant presque au niveau de leurs genoux. Ils sont prêts à s’agripper au signal de début du combat.

 

Au claquement de main d’Andréï, ils s‘empoignent l’un l’autre. Tim se concentre sur une épaule de Christian qu’il essaie de repousser pour le faire reculer. De son côté, son adversaire pousse des deux mains sur la hanche de Tim, cherchant à le faire déraper et encore mieux à lui faire perdre l’équilibre. Les muscles sont bandés au maximum sous leur peau nue. Aucune pudeur n’est à l’ordre du jour : ils poussent en crispant leurs fesses au-dessus des cuisses gonflées à bloc et sous les torses striés par l’effort. Leurs verges gainées et gonflées par les stylets s’agitent en suivant les mouvements violents des bassins, les bourses sont contractées sous l’effort des abdominaux tendus à craquer. Les deux garçons arcboutés sur leurs appuis résistent chacun aux poussées de l’autre. Les associés sont étonnés par la résistance de Tim car ce dernier parait plus fluet et moins musclé que Christian. Les gars assis au pied des fauteuils les encouragent de la voix à défaut de pouvoir utiliser leurs mains : Miros, Michalo et Kris agitent leurs torses en poussant de petits cris. Alors que Sean reste prostré, Toby encourage Christian du regard et de la main, le seul en position de le faire.

 

Finalement ce dernier utilise une ruse: il réussit à écarter les mains de Tim qui le tiennent à distance pour se rapprocher soudain et le ceinturer dans un corps à corps qui surprend ce dernier. Le temps qu’il se ressaisisse, Christian a réussi à soulever Tim qui se débat entre ses bras pour tenter d’échapper à la prise qui le tient suspendu au-dessus du sol mais c’est déjà trop tard : Christian a réussi à le porter au-delà de la limite du cercle tracé sur le tatami où il le laisse retomber sur ses pieds. Les associés applaudissent le succès de Christian qui les salue, ravi et soulagé d’avoir gagné cette manche, encore haletant de l'effort fourni, l'air passant mal et sifflant à travers son mors. Tim de son côté, découragé, baisse la tête, les yeux pleins de larmes de déception. Il ferait la moue s'il le pouvait mais le mors lui paralyse la bouche et le relie de force par la chaîne à celui de Christian. Les deux gars se gênent l'un l'autre dans leurs mouvements de tête, tirant nerveusement à contre temps. Ils ont à peine le temps de souffler qu'Andréï lance la deuxième manche. Cette fois-ci Tim attaque tout de suite, plongeant pour encercler de ses mains par derrière les genoux de Christian tout en lui enfonçant son menton dans le ventre. Sa manœuvre finit par réussir : après avoir tenté de résister pour garder son équilibre, Christian finit par s'écrouler en arrière, permettant à Tim de le pousser d'un même mouvement en dehors du cercle de craie. Tim se sent rabiboché et jette un regard triomphant vers les associés qui lui sourient en retour. André¨ne laisse qu'un court instant à Christian pour se relever et reprendre sa posture en attaque avant de donner le signal de la troisième manche. Cette fois-ci les deux garçons s'arcboutent en s'empoignant à pleines mains sans qu'aucun des deux n'arrive à faire plier son adversaire, la poussée de leurs muscles bandés au maximum se neutralise. Puis faisant glisser ses mains pour agripper fermement Tim par les épaules, Christian tente une feinte en reculant et en le tirant violemment vers lui. Il arrive à le déstabiliser en le forçant à se projeter en avant, ce qui lui permet de lui faire une clé à l'épaule avant de l'envoyer au tapis et de l'entrainer vers l'extérieur du cercle. Tim essaie désespérément de résister mais finit par céder à la pression de Christian qui lui tord le bras jusqu'à le trainer en dehors du cercle. Les associés applaudissent pendant que Christian les salue en guise de remerciement et que Tim se laisse aller et pleurniche de dépit. Andréï déclare Christian vainqueur de cette première partie du combat en trois manches avant de faire signe aux deux combattants de se rapprocher des associés:

  • Venez vous faire masser et caresser. Cela va vous détendre !

Pendant que les deux gars enchainés obtempèrent. Andréï s'adresse à ses associés:

  • Vous pouvez les tâter comme vous l'entendez. Il faut un temps de répit entre les combats. Cela leur permet de reprendre leur souffle.

Tim et Christian sont déjà tout contre John et Roger, quasiment entre leurs jambes, contraints à rester debout côte à côte par la chaine qui relie les mors paralysant leurs bouches. Ils sursautent nerveusement, traversés par la tension du combat qui vient juste de s'achever. Confortablement installé dans son fauteuil, Roger ne se gène pas pour tendre les mains et tâter les muscles de Tim qui se trouve à sa portée comme il le ferait avec un animal de compagnie. On dirait que le comportement habituel d'Andréï a déteint sur lui. Alors que Kris à ses pieds regarde ostensiblement ailleurs, Robert agrippe les bourses de Tim qu'il serre sans façon avant de lui pincer la peau du ventre. Le garçon se laisse faire en réagissant distraitement, préoccupé par l'issue finale du combat. Mais Roger paraît aimanté par la verge gonflée par le stylet. Il sait qu'il va faire mal à Tim en pressant et triturant la peau et le conduit dilaté par le tube d'acier du stylet mais il ne peut justement pas s'en empêcher, faisant frissonner et sursauter le garçon qui n'ose pas s'écarter, soudain attentif à ces doigts qui .le malmènent à dessein. John n'est pas en reste. Il repousse Sean toujours à ses pieds pour avoir un peu plus de place et tend les mains pour les passer entre les cuisses de Christian et atteindre son trou qu'il commence à tripoter de ses doigts. Il a été impressionné par la manière dont Andréï a ouvert celui de Toby. Sachant que Christian a subi le même entrainement, il est curieux d'en vérifier le résultat. Le garçon a baissé les yeux, comprenant que l'intérêt de John se concentre sur la mesure de la flexibilité de son muscle anal. Il se laisse faire en bon animal soumis comme Andréï lui a appris à le faire. John réussit à faire pénétrer deux puis trois doigts dans le trou qu'il continue à forer sans s'interrompre un instant. Quand il voit Roger triturer la verge de Tim, il en fait autant avec son autre main, empoignant la hampe de la verge de Christian et la serrant durement contre l'acier du stylet, provoquant un haut le corps silencieux du garçon qui regarde Andréï comme s'il l'appelait au secours pour que cessent ces palpations sauvages et que le combat recommence. Andréï comprend la situation et bat le rappel en annonçant que le combat va reprendre. Les deux gars ont vite fait de se désengager des mains des associés qui les tripotent trop fort à leur goût pour regagner le centre du tatami, toujours reliés entre eux par la chaine qui pend aux anneaux qui sortent de leurs bouches.

 

Andréï se place entre eux avant de les prendre par le cou pour les faire mieux se coller à lui et de les tourner vers les associés à qui il s'adresse:

  • Maintenant, le combat va être plus délicat car la chaine va être fixée sur la verge de l'un des deux combattants. Cela sera douloureux pour lui s'il n'arrive pas à contrôler les tractions sur la chaine. Il y aura deux manches où ce sera tantôt l'un et tantôt l'autre qui devra gérer cette configuration. Pour ne pas créer d'incident par des tractions intempestives, celui qui a la chaine en bouche doit garder les genoux ou les fesses à terre. Celui qui a la chaine sur la verge doit rester à quatre pattes pour se protéger un peu.

Mettant ses paroles à exécution, Andréï décroche délicatement la chaine de l'anneau de bouche de Tim avant de l'accrocher sur celui qui sort de sa verge à demi dressée qu'il tient bien serrée le temps de l'opération. S'adressant à toute l'assistance, il empoigne la chaine et tire dessus d'un coup sec, provoquant un sursaut et un grognement de souffrance de Tim:

  • Il faut que Tim contrôle les tractions sur la chaine, sinon il sera rapidement mis hors jeu.

Montrant l'exemple, Andréï empoigne la chaine et la serre dans son poing fermé en maintenant un peu de mou du côté de la verge de Tim:

  • Voilà comment faire: ne jamais lâcher la chaine et ne jamais laisser l'adversaire tirer directement dessus.

Andréï fait signe à Tim de placer sa main près de la sienne sur la chaine et ne la retire que quand il voit que Tim la serre bien fort. Arnold est intrigué :

  • Comment Tim va-t-il pouvoir agripper Christian s'il doit garder une main sur la chaine ?

Andréï rit brièvement:

  • Ils se sont entrainés: il va falloir que Tim utilise la chaine pour tirer sur la bouche de Christian. Mais je reconnais que ce n'est pas facile. C'est pour ça qu'il y a deux manches: cette fois, c'est Tim et ensuite ce sera Christian qui devra gérer la même situation.

Arnold s'exclame:

  • Il leur manque un filet pour être des rétiaires !

Andréï rit:

  • Et aussi des poignards !

 

Andréï fait mettre Tim à quatre pattes, la chaine pendant sous son ventre depuis l'anneau au bout de sa verge tandis que Christian s'installe assis sus ses talons juste en face, l'autre extrémité de la chaine suspendue à l'anneau qui sort de sa bouche. Andréï en profite pour une caresse rapide sur les épaules, le dos, les fesses de Tim à quatre pattes et qu'il termine en lui serrant les bourses par derrière entre les cuisses sous l'oeil amusé des associés avant de continuer en venant flatter le cou de Christian et de descendre jusqu'à ses fesses avant de revenir sur ses bourses qu'il serre de la même manière. Il s'adresse aux associés :

  • Si vous voulez venir les encourager, vous pouvez le faire. C'est le bon moment.

Aucun des associés ne se dérange mais Andréï comprend aux sourires échangés qu'ils pensent aux autres combats où ils viendront à coup sûr, Tim et Christian n'étant pas les plus convoités. Stéphane aurait envie d'y aller mais se retient : son rôle de régisseur ne lui permet pas de se comporter comme un associé. Andréï le voit hésiter et lui sourit, comprenant son dilemme. Il s'adresse à ses associés :

  • Vous avez quelque chose contre le fait que Stéphane pourrait lui-aussi en profiter ?

Arnold fait signe que non de même que Robert, suivi par les deux autres. Stéphane tout sourire vient s'agenouiller contre Tim à quatre pattes et qu'il caresse en lui passant les deux mains partout avec un plaisir non dissimulé. Au bout d'un moment, Andréï annonce que le combat va commencer en demandant à Stéphane de se retirer. Ce dernier obtempère immédiatement, arrêtant de palper la peau de Tim et se relevant rapidement pour regagner son fauteuil. Ce dernier se prépare au combat en affermissant son assiette sur ses genoux et ses mains à terre avant de se concentrer sur la chaine qu'il agrippe le mieux qu'il peut de la main droite pendant que Christian agenouillé avec la chaine qui pend de sa bouche, agite les doigts de ses deux mains brandies en avant, prêt à agripper son adversaire pour le déstabiliser. Au signal d'Andréï, Christian recule brusquement la tête en s'arcboutant en arrière et en tirant violemment avec ses mains sur la chaine accrochée à sa bouche, forçant Tim arcbouté à force de serrer pour empêcher un contrecoup douloureux sur sa verge, à s'avancer malgré lui en réaction, trop concentré sur son mouvement toujours à quatre pattes pour penser à se protéger par ailleurs. Christian n'en attendait pas moins : inversant son mouvement, il s'abaisse soudain pour foncer tête baissée comme un bélier sous le ventre de Tim qui surpris n'a pas le temps de resserrer les bras pour faire barrage, et se trouve soulevé malgré lui au point d'avoir les les épaules à la verticale avant d'être retourné sur le dos et renversé brutalement en arrière pour s'effondrer au sol. Christian n'a plus qu'à se coucher sur lui et le ceinturer en le prenant entre les cuisses pour le pousser de toutes ses forces en dehors du cercle. Andréï arrête le combat en déclarant Christian vainqueur. C'est mauvais pour Tim qui ne peut plus remonter la pente car il a déjà perdu trois manches sur quatre. Dans un dernier sursaut de fierté, il réprime une grosse vague de découragement et décide de se battre même si c'est seulement pour sauver la face. Il ne pourra pas échapper au pieu, ce qui ne l'enchante pas, mais il voudrait bien gagner au moins la dernière manche.

 

Andréï les fait se relever avant des les placer de nouveau de part et d'autre de lui. Il s'affaire pour détacher délicatement la chaine de l'anneau de la verge de Tim et la replacer sur celui de sa bouche. Ensuite il se tourne vers Christian pour effectuer l'opération inverse: il décroche la chaine de la bouche pour l'installer au bout de sa verge. Christian s'est mis à quatre pattes. Il fait fermer le poing de Christian sur la chaine à bonne distance devant sa verge, comme pour mieux la protéger. Tim s'est mis à genoux et commence à tirer sur son bout de la chaine en bougeant la nuque comme un animal rétif et impatient d'en découdre. Andréï se recule brusquement avant de donner le signal du début du combat. Tim essaie de surprendre Christian en se déportant sur le côté et tournant vivement la tête comme s'il voulait forcer ce dernier à écarter le bras à cause de la traction qu'il exerce sur la chaine. Christian suit le mouvement. Tim cherche à en profiter pour lui faire desserrer sa prise sur la chaine : il agrippe de ses deux mains les doigts serrés de Christian comme s'il pensait pouvoir lui faire lâcher prise. En même temps il tente de le déstabiliser en se jetant à plat ventre sur le côté pour arriver jusqu'à ses chevilles. Christian ne réagit pas assez vite: trop concentré sur sa prise sur la chaine, il ne surveille pas suffisamment la position de ses pieds dont Tim réussit à s'emparer en encerclant fermement ses chevilles et en les tirant vers l'extérieur, provoquant sa chute à plat ventre sur le sol. Même s'il tente d''agripper de ses mains le corps de Tim pour l'arrêter dans son mouvement de reptation, il n'y parvient pas et se retrouve tracté irrésistiblement en dehors du cercle. Tim est déclaré vainqueur de cette manche, mince satisfaction puisqu'il a perdu le combat et devra passer sur le pieu électronique. Andréï les fait se relever et détache la chaine qui les lie. Ils peuvent aller s'assoir près des fauteuils des associés pour regarder la suite des combats.

 

Tim complétement déprimé et ne pouvant retenir ses larmes vient s'accroupir tristement au pied du fauteuil de Roger à côté de Kris, puisqu'il a entendu que Roger allait l'utiliser après qu'il ait été ouvert par le pieu. Roger lui fait une caresse sur la tête comme s'il voulait le soutenir dans sa peine : Tim lui fait un petit sourire de remerciements vite réprimé. D'abord il y a Kris juste à côté de lui et qui a vocation à devenir son fils adoptif et ensuite Roger n'a pas l'air de vraiment s'intéresser à lui. Il va être empalé et ceci ne sera pas une partie de plaisir, il le sait.

 

De son côté, Christian s'est installé près du fauteuil d'Andréï car il ne sait pas très bien avec qui il passera la nuit. Puisqu'il a gagné, il devrait pouvoir choisir avec qui il souhaite aller. Il a l'impression que John serait le bon numéro car il a compris qu'Andréï veut profiter de Kris et que Roger a reçu Tim en échange. Il reste à satisfaire John avec quelqu'un d'autre que Sean. Encore faut-il que John n'ait pas Toby qui lui échoit si ce dernier était battu dans les deux combats de poids lourds. Christian s'est accroupi au pied du fauteuil d'Andréï à côté de Toby, en mordillant le mors qui obstrue sa bouche et en essayant de ne pas trop agiter sa verge toujours trop dilatée par le stylet qui le gêne de manière continue. Il ne peut même pas aller uriner et doit prendre son mal en patience.

 

 

Michalo et Sean

 

Andréï appelle déjà les deux nouveaux combattants: Michalo et Sean. Ils se relèvent en plusieurs mouvements, d'abord accroupis puis se redressant, toujours menottés, leur chaine se balançant entre la bouche et la verge, pour rejoindre le cercle de craie sur le tatami. Mais voici que Robert lève la main :

  • Puis-je demander une faveur pour ceux qui ont déjà combattu ?

Andréï étonné regarde Arnold et les autres associés avant de répondre :

  • Que voulez-vous Robert pour eux ?

  • Je voudrais proposer de les libérer de leur carcan : aussi bien le stylet que le mors. Ils n'en ont pas besoin pour la suite.

Andréï hésite et cherche à argumenter :

  • Mais dans le cas de Tim, il lui reste une épreuve : le pieu électronique.

  • Justement, nous serons aux premières loges pour le voir souffrir. Pas besoin d'entrave dans la gorge.

Andréï contrarié regarde les autres associés qui acquiescent. Il se rend compte qu'il est en minorité et doit se soumettre :

  • D'accord. Toby, enlève les mors et les stylets de Christian et de Tim.

Ceux-ci poussent un soupir de soulagement alors que Toby s'exécute, les libérant rapidement de ce qui les fait souffrir dans leurs verges et paralysent leurs glottes. Ils ont un regard de reconnaissance appuyé pour Robert qui leur sourit en retour, visiblement satisfait de voir sa proposition suivie d'effets. Tim commence à penser à Stéphane comme une alternative viable au cas où le plan Andréï s'avérerait comme trop difficile à encaisser et où Roger ne s'intéresserait pas plus que ça à lui.

 

Il est temps de regarder le combat qui se prépare. Campé sur le tatami, Sean fait face à l'assistance. Des poils bruns ourlent la peau blanche de ses fesses, le haut des cuisses et s'étalent au-dessus du pubis. Ses avant-bras sont tatoués à l'encre noire. Sa ligne de cheveux ras est basse sur le front et met en valeur des yeux en amande quoiqu'empreints d'une expression peu amène pour le moment. Sa petite barbe ne masque pas le mouvement constant de ses maxillaires sur le mors qui obstrue sa bouche, comme s'il ne pouvait pas s'y habituer. Il a un air particulièrement contrarié et agressif. Il tient les cuisses légèrement écartées comme s'il cherchait à réduire au maximum les pressions sur sa verge trop dilatée par le stylet. Ses boules velues sont à moitié remontées. Il roule les épaules comme s'il se préparait à une lutte féroce et voulait impressionner son adversaire.

 

Michalo s'est avancé de son côté jusqu'à Andréï dans le cercle de craie tracé sur le tatami. Son ossature fine met en valeur le galbe de ses muscles sous la peau lisse et satinée aussi bien sur les épaules bien découpées, le ventre plat, les fesses généreuses ombrées de quelques poils, les cuisses solides. Sous la ligne de cheveux châtain bouclant légèrement, ses yeux bleus éclairent son visage au nez mutin et à la mâchoire finement ciselée. Robert se fait la réflexion que le dessin délicat des lèvre ourlées et sensuelles du garçon est gâché par le mors qui les déforme de manière brutale. De même la verge d'habitude très mobile est empêchée par le stylet qui la dilate trop et la rigidifie artificiellement. Robert se promet de lui faire des massages pour le détendre quand l'épreuve sera terminée. Le garçon se sent moralement soutenu par Robert : il a retenu de la discussion précédente entre associés sur le droit de cuissage qu'il restera avec lui quoiqu'il arrive, avec ou sans pieu. Il lui suffit d'éviter ce désagrément pour être en bonne position. Il est aussi musclé que Sean et a fait de la lutte dans le passé. Il imagine déjà les prises à faire à Sean pour le déstabiliser et le faire tomber en dehors du cercle tracé à la craie. Miros lui fait des signes du menton en fixant les jambes de Sean comme pour lui indiquer les meilleures postures à prendre aux moments stratégiques pour le faire tomber. Andréï libère d'abord leurs mains des menottes avant de retirer la chaine de la bouche et de la verge de Sean qu'il confie à Toby qui dépose précautionneusement les deux menottes et la chaine en acier au pied du fauteuil dont il monte la garde assis par terre en tailleur. Andréï revient vers Michalo pour détacher délicatement la chaine de l'anneau de sa verge avant de se retourner pour l'accrocher sur l'anneau de la bouche de Sean qui garde les yeux fichés dans le sol, comme s'il avait de la peine à se contenir, trop humilié pour pouvoir réagir autrement et rempli d'une colère rentrée prête à exploser.

 

Bientôt Andréï donne le signal du combat. L'attaque de Sean est foudroyante: il se rue sur Michalo en le poussant avec une telle violence que ce dernier n'arrive pas à résister bien qu'il s'arcboute le plus possible en prenant appui sur ses pieds qu'il essaie d'accrocher au sol. En guise de contre-attaque, il tente d'agripper Sean par la taille en lui passant le bras derrière sur les reins et de presser pour mieux s'arrimer à lui mais il n'y arrive pas car sa prise glisse sous la pression constante des mains qui l'ont empoigné par la taille et le repoussent de toute la force de ses bras tendus. Au prix d'un effort considérable, Michalo réussit toutefois à reprendre son équilibre. Maintenant ils sont au corps à corps, resplendissants de la sueur qui ruisselle sur leur peau nue, arcboutés l'un contre l'autre, arrivant à se neutraliser car ils sont de force égale. Mais Sean est prêt à tout pour gagner : il serre la poitrine de Michalo dans l'étau féroce de ses bras pour lui couper le souffle et tente de réduire ainsi sa résistance. Michalo sent que la pression de son adversaire l'étouffe inexorablement. Il tente d'en briser l'étreinte mais n'a pas assez d'espace pour déployer une réaction suffisante. Michalo se relâche un bref instant, à court de solutions. Sean en profite pour accentuer sa poussée de manière irrésistible, réussissant à faire passer Michalo hors du cercle de craie, alors que ce dernier tentait une ultime manoeuvre consistant à se retourner pour mieux résister. Andréï lève le bras de Sean en signe de victoire, avant de les séparer et de les faire se remettre debout côte à côte. Michalo est choqué par la violence déployée par Sean : il ne s'y attendait pas. On dirait qu'il se bat avec l'énergie du désespoir, comme s'il voulait éviter à tout prix le pieu électronique. Cette pensée taraude et déprime Michalo qui se dit qu'il va y passer si Sean y échappe.

 

Andréï ne leur laisse pas trop de temps pour récupérer et leur demande de se remettre en position pour la deuxième manche. Quand ils s’empoignent au signal d’Andréï, ils se bousculent sans que l'un réussisse à faire reculer l'autre, arcboutés sur leurs pieds, les cuisses tendues au maximum pour résister à la poussée de l'adversaire. Soudain Michalo semble céder en reculant brusquement mais c'est pour mieux entrainer Sean qu'il a agrippé fermement par la taille. Cherchant à le déstabiliser, il lui bloque les pieds avec les siens tout en le forçant à se pencher fortement en avant, jusqu'à le faire chavirer en le tournant sur le côté. Sean essaie de résister à la traction mais finit par s'écrouler, poussé par Michalo qui accompagne sa chute en plaquant sa propre tête sur la poitrine de Sean pour pouvoir mieux continuer à le trainer jusqu'en dehors du cercle. Dès qu'il y arrive, Andréï les fait se relever en comptant cette manche pour Michalo. Celui-ci a le temps d'échanger un bref sourire avec Robert qui le congratule du regard.

 

Andréï leur laisse trente secondes pour retrouver leur souffle avant de lancer la troisième manche. Sean attaque tout de suite, essayant de nouveau de prendre Michalo par surprise et de le soulever avant de le porter en dehors du cercle. Mais ce dernier a prévu le coup et s'abaisse rapidement, réussissant à échapper à la prise de Sean en se débattant comme un forcené. Sa contre-attaque consiste à passer ses mains derrière les cuisses de Sean cherchant à le soulever tout en le déstabilisant en lui enfonçant son menton dans le ventre. Mais Sean a prévu l’attaque et réussit en bandant tous ses muscles à arrêter son élan. Les mains de Michalo aboutissent sur les fesses de Sean qu’elles empoignent mais sans réussir à le soulever. Ce dernier contre-attaque en réussissant à relever de toute la force de ses mains la tête de Michalo et à pousser son avantage jusqu'à passer la sienne tout contre la poitrine de ce dernier, lui coupant le souffle un instant et le déstabilisant suffisamment pour le faire se redresser en arrière. C’est suffisant pour permettre à Sean de se lancer à fond en avant, précipitant la chute de Michalo sur les fesses en dehors du cercle. Andréï déclare Sean vainqueur de ces trois premières manches, au grand dam de Michalo ulcéré et sursautant de rage, prêt aussi à en découdre au prochain round. Mais c'est le moment de la pause.

 

Andréï les conduit en les tenant par la nuque jusqu'aux associés qui applaudissent la victoire éclair de Sean. Andréï prend soin de présenter Michalo à Arnold et Sean à Robert pour éviter qu'ils ne se retrouvent avec leur escort ou domestique habituel. Il leur tend des serviettes pour qu'ils puissent essuyer la sueur qui continue de ruisseler de leurs aisselles sur leurs ventres et leurs reins. Arnold ne se prive pas de palper la peau nue de Michalo dès que celui-ci l'a séchée avec la serviette. Il lui pince les fesses sans vergogne en faisant mine de le flatter, avec une expression sur le visage qui est supposée témoigner de son affection mais comme il fait comme s'il s'adressait à un animal familier. Michalo réagit en tentant de sourire malgré le mors qui lui bloque la bouche et se laisse aller contre son gré entre les mains d'Arnold dont il garde encore un souvenir cuisant. Arnold ne tarde pas à ramener ses mains à l'endroit qui l'excite le plus : il manipule la verge du garçon alors que ce dernier se crispe à cause du stylet qui la dilate exagérément de l'intérieur. Mais Arnold a justement envie de faire mal : obsédé par sa propre jouissance, il serre la base de la verge de Michalo entre ses doigts au point de le faire frémir et bientôt de se tordre de douleur pendant qu'il en profite pour presser sans retenue avec un air faussement distrait sur les bourses de ce dernier. Michalo gémit sourdement et s'arcboute mais reste soumis, comme si les crispations qui le traversent témoignaient suffisamment des souffrances qui lui sont imposées mais qu'il ne pouvait pas se permettre de s'écarter des mains qui le torturent. Miros toujours aux pieds d'Arnold essaie de s'interposer mais doit se contenter de se retourner et de regarder ce dernier avec insistance comme pour essayer de le dissuader de continuer à faire souffrir Michalo. Arnold se rend compte de la supplique silencieuse de Miros et caresse la nuque de Michalo comme pour bien montrer qu'il est ravi de sa soumission tout en continuant de lui faire mal de son autre main, scellant de cette manière le pacte entre eux qui leur permet d'échanger à sens unique souffrance contre jouissance. Arnold se dit qu'il regrette que Robert se réserve Michalo vaincu ou vainqueur: il aurait aimé en profiter lui-aussi. Peut-être est-ce seulement partie remise ? Mais comme Michalo est ami avec Miros, il y a peu de chance que quelque chose puisse se passer comme il l'envisagerait car Miros ne l'accepterait pas.

 

Robert n'est pas en reste avec Sean qui se crispe au point de sursauter à chaque attouchement et de se redresser vivement comme s'il voulait s'écarter. Mais comme il est toujours tenu par la chaine qui le relie à Michalo, il ne peut pas vraiment se reculer et doit se contenter de bouger la tête en tirant sur la chaine comme un animal rétif. Robert s'amuse à lui triturer les bourses avec un air de grande concentration, vérifiant avec délices les limites du garçon tout en le maintenant près de lui en l'ayant ceinturé avec son autre main. Sean garde les yeux fixés au sol, l'air buté, comme s'il voulait bien montrer qu'il ne se soumet pas de plein gré et ne collabore pas, ne cachant pas les élancements de souffrance qui le traversent mais en même temps bougeant fortement comme s'il voulait de cette manière faire cesser ce qui lui arrive. Mais Robert est excité par l'attitude rétive de Sean et lui parle comme il le ferait avec un animal qu'il lui faut dompter. Il s'acharne à forcer le garçon à cesser de s'agiter comme condition à l'arrêt de ses tortures mais qu'il recommence dès que le garçon commence à se calmer dans une sorte de jeu pervers qui paraît sans fin. Le manège continue jusqu'à ce qu'Andréï intervient pour venir chercher les combattants et les replacer dans le cercle de craie.

 

Cette fois-ci, il détache la chaine de la bouche de Michalo pour l'accrocher à sa verge. Ainsi la bouche de Sean est en prise directe avec la verge de Michalo qui place son poing fermé dessus pour maintenir la chaine avec un peu de mou afin d'éviter toute traction intempestive qui lui ferait encore plus mal, sur le stylet qui lui déchire déjà l'intérieur de la verge à force de dilatation. Sur une poussée d'Andréï, Michalo s'est mis à quatre pattes tandis que Sean s'est assis sur ses talons selon les positions imposées pour cette partie du combat. C'est le moment où les associés peuvent venir toucher les gars. Andréï le leur rappelle en les invitant à en profiter. Aucun des associés n'esquisse de geste de se lever. Andréï regarde Stéphane qui sourit car il en a envie. Andréï lui fait signe d'approcher. Stéphane vient discrètement tâter le dos de Michalo, ses fesses, ses épaules, lui caresser l'entrecuisse en y passant ses deux mains. Puis il se dirige vers Sean qui reste toujours aussi tendu, ce qui décourage rapidement Stéphane qui interrompt ses palpations et pressions de doigt sur la chair du garçon.

 

Andréï a à peine donné le signal de reprise des combats que Sean attaque tout aussi intensément que dans le round précédent. Cette fois-ci encore il surprend Michalo en se jetant au sol en faisant un demi-tour sur lui-même pour se retrouver sur le dos et en l'empoignant par les épaules pour le soulever et le basculer en avant en appui sur ses pieds tendus jusqu'à l'envoyer s'écraser en arrière sur le tatami, réussissant à faire retomber la tête de son adversaire en dehors du cercle de craie sous le regard incrédule et inquiet d'une partie de l'assistance. Michalo n'a pas eu le temps de résister à l'impulsion et s'est étalé sur Sean, jetant un bras en avant pour amortir le choc de la chute à plat ventre pendant que son autre main cherchait sous lui à protéger la zone du stylet pour éviter un contact trop brutal avec les cuisses de Sean. Pendant un bref instant, Michalo reste étalé de tout son long tête bêche entre les jambes de Sean, les fesses en l'air. Passé le moment de stupéfaction, Michalo se relève au-dessus de Sean qui le repousse en même temps sur le côté pour se dégager, impatient d'être débarrassé du corps de son adversaire qu'il vient de battre à plate couture. Ils se redressent l'un tout près de l'autre à cause de la chaine qui les relie l'un par la bouche et l'autre par la verge, pendant qu'Andréï vient tâter Michalo pour voir s'il n'a rien de cassé, ce qui est le cas: le garçon se laisse faire sans broncher sauf quand la main d'Andréï lui presse la peau autour du stylet. Si Sean ne regarde personne, il paraît plus détendu : il ne sera plus condamné au pieu puisqu'il a gagné trois manches sur quatre. Michalo se sait vaincu et regarde Robert, l'air chaviré de honte. Ce dernier lui fait un signe discret d'encouragement.

 

Andréï alterne les prises de la chaine : maintenant sur la verge de Sean et sur la bouche de Michalo. Il le fait rapidement, s'assurant que Sean la tient bien en main pour protéger sa propre verge avant de donner le signal du dernier combat. Sean s'est mis à quatre pattes, Michalo s'est assis sur ses talons. Andréï vérifie que personne ne souhaite venir tâter les lutteurs. Cette fois-ci, Michalo a compris qu'il lui fallait attaquer tout de suite. Il passe sa tête sous le ventre de Sean pendant qu'il pousse des pieds pour se donner un élan irrésistible en tentant de plaquer ses mains sur les hanches de son adversaire pour le forcer à reculer. Mais rien n'y fait. Sean résiste et stoppe l'avancée de Michalo en bloquant ses épaules. Mieux, il profite du fait que Michalo est incliné sous lui pour se pencher en avant à son tour, le saisir par les hanches et réussir à le soulever fesses en l'air au point de pouvoir le porter à bout de bras et le faire reculer inexorablement. Michalo cherche désespérément à redescendre son bassin et retrouver contact avec le sol pour enraciner ses pieds et résister pas à pas. Mais il a déjà franchi le cercle de craie et perdu pour la troisième fois.

 

Les associés applaudissent Sean qui a relâché son étreinte sur Michalo et reste imperturbable pendant qu'Andréï le libère en décrochant la chaine de sa verge. Il va s'assoir illico aux pieds de John, se permettant aux yeux de tous de tourner le pas de la vis au bout du stylet pour qu'il ne lui déchire plus l'intérieur de la verge avant de le retirer lui-même. C'est Toby qui vient lui enlever le mors, le reprenant ainsi que le stylet. Andréï s'occupe de détacher la chaine de la bouche de Michalo avant de l'envoyer s'assoir aux pieds de Robert qui le caresse doucement sur la nuque comme pour le réconforter après son échec cuisant qui annonce de manière inéluctable la séance du pieu. Michalo se sent honteux, mâchonnant de dépit sur son mors, n'osant pas faire comme Sean, à savoir alléger lui-même la douleur causée par le stylet dans sa verge trop dilatée. Il attend que Toby vienne le délivrer. Ce que ce dernier ne manque pas de faire dès qu'il en a terminé avec Sean. Michalo soupire de soulagement mais préfère ne pas penser plus longtemps à ce qui l'attend en se concentrant sur le spectacle qui va suivre. Miros est encore sur le sol à ses côtés aux pieds d'Arnold. dont le fauteuil jouxte celui de Robert. Miros lui donne une bourrade gentille avec son coude comme pour lui redonner du courage alors qu'il attend pour savoir s'il doit se se lever à l'invitation d'Andréï pour le prochain combat.

 

 

Miros et Kris

 

Toujours assis aux pieds des fauteuils et attendant leur tour, Miros, Kris et Toby s'agitent car il va falloir choisir parmi eux les deux combattants suivants. Andréï fait signe aux deux premiers de se lever. Ils sont grands tous les deux, bien proportionnés et musclés. C'est un plaisir de les voir s'avancer vers le tatamis, fièrement cambrés malgré la chaine qui se tend entre leur bouche et leur verge et les menottes qui bloquent leurs poignets dans le dos. Les associés peuvent les contempler à loisir pendant qu'Andréï les prépare en les leur retirant à tous les deux. Ils jouent de leurs mains libérées comme s'ils retrouvaient leur liberté, les posant sur les hanches et se frottant la peau comme pour mieux se préparer. Leur verge dressée ballotte au bout de la chaine qu'il relève par les mouvements de leur bouche comme s'ils voulaient se défier l'un l'autre, dans une démonstration de puissance illustrée par le port altier de leur tête, à la nuque bien dégagée, serrant leurs mâchoires carrées encadrant leurs lèvres fines déformées par le mors Ils tirent sur la chaine qui les entrave entre verge et bouche comme le feraient des étalons. Andréï immobilise un instant Miros pour retirer complétement sa chaine de sa verge et de sa bouche avant de la tendre avec les deux paires de menottes à Toby qui s'approche un instant pour les prendre et les ramener aux pieds du fauteuil où il se rassoit en tailleur. Andréï continue en détachant la chaine fixée sur l'anneau de la verge de Kris et la ramène sur la bouche de Miros qui tire dessus par un mouvement de menton comme s'il voulait tester la réaction de son adversaire. Les deux gars à la plastique sculpturale sont maintenant face à face et se provoquent en s'empoignant et se poussant pour le moment dans un jeu de mains. Leurs cuisses puissantes font frémir leurs fessiers rebondis ; les muscles bandés saillent sur leur poitrine, leurs épaules, leur dos, leur cou. Leur verge dressée et libérée de la chaine ballotte au gré de leurs mouvements amplifiés par le stylet qui les dilate.

 

Les gars qui sont déjà passés sur le tatami regardent avec de l'admiration qui se mêle à de l'excitation pour le combat qui se prépare, les deux lutteurs nus et enchainés qui se confrontent du regard, tendus l'un contre l'autre. Michalo aux pieds de Robert se rassure comme il peut entre ses mains qui lui caressent le cou et les seins. Sean par contre reste assis assez loin de John, hors de sa portée, l'air ailleurs et un tantinet méprisant pour toute cette agitation. Tim aux pieds de Roger voudrait bien éviter ce qui va lui arriver : se faire empaler, mais il sait que c'est inéluctable. Il frissonne rien que d'y penser et se laisse aller entre les doigts de Roger qui lui pincent la peau du cou et des joues distraitement. Toby et Christian docilement assis à côté du fauteuil vide d'Andréï restent prêts à réagir à ses moindres injonctions. Stéphane voudrait bien avoir un gars près de sa chaise mais aucun n'est disponible.

 

Les associés excités à la vue de ce qui se prépare et des mouvements de nervosité des lutteurs attendent avec impatience le spectacle de leur affrontement. Ils seraient prêts à prendre des paris. Arnold y pense et puis chasse l'idée : il s'agit de Miros son préféré. Ce serait difficile de parier sur autre chose que sa victoire. Et puis brusquement, l'idée s'impose : il lui faut miser sur Miros. Il se tourne vers ses associés :

  • Qui veut parier sur celui qui va gagner ?

Robert hésite pendant que John acquiesce et que Roger n'a pas l'air intéressé. Arnold et John décident de parier 100 Euros l'un sur la victoire de Miros et l'autre sur celle de Kris. Ils topent pour sceller leur enjeu.

 

Au signal d'Andréï, les deux lutteurs se précipitent l'un vers l'autre. Miros cherche à renverser Kris en arrière et l'ayant saisi par la taille le pousse de toutes ses forces à cet effet. Mais ce dernier résiste bien, s'agrippant à Miros en retour. Dressés l'un contre l'autre, ils se neutralisent complétement. Miros change de tactique et se baisse pour attraper les genoux de Kris qui réagit en bandant ses cuisses pour rester debout malgré l'assaut de Miros qui cherche à le cisailler et lui faire perdre son équilibre. Kris jette ses avant-bras au-dessus des épaules de Miros qui s'est incliné vers lui et appuie de toutes ses forces sur le dos de ce dernier pour l'obliger à s'incliner davantage. Cherchant à ce qu'il trébuche, il lui fait un croc-en-jambe. Mal lui en prend car c'est Miros qui en profite pour le déstabiliser à son tour en contre-attaquant, le repoussant vivement jusqu'à ce qu'il bascule en arrière. Kris tente de se reprendre, renversé à terre, appuyant ses mains au sol pour mieux attaquer Miros en lui soulevant une jambe mais la tâche s'avère impossible : ce dernier réussit à le pousser irrésistiblement jusqu'au-delà du cercle de craie. Arnold exulte tandis que John se renfrogne. Miros fait un petit sourire à Arnold malgré le mors comme s'il voulait à la fois le rassurer et lui dédier sa victoire, tandis que Michalo applaudit son copain des deux mains. Roger reste discret comme s'il ne voulait pas prendre parti, abandonnant Kris à sa déception.

 

Andréï les laisse reprendre leur souffle, les installant debout face à face à bonne distance, c'est-à-dire avec la chaine presque tendue entre leurs bouches. Andréï invite les associés et Stéphane à venir toucher et caresser les lutteurs s'ils le souhaitent et ceci pour les encourager. Personne ne se lève car tout le monde est impatient de voir la suite du combat. Andréï donne le signal de la reprise. Cette fois-ci, les deux gars se prennent à bras le corps, comme s'ils avaient pensé à la même prise : se coller à l'adversaire et le déstabiliser en l'entrainant en arrière. Mais il ne se produit rien car ils se neutralisent complétement. Kris tente une ruse : relevant ses orteils du pied droit, il appuie de tout son poids sur sa plante de pied et l'écrase sur la cheville de Miros. Ce dernier surpris recule la jambe. C'est suffisant pour que Kris en profite, en s'abaissant vivement, pour se coller à son adversaire et glisser un bras sous sa jambe encore relevée et lancer son autre main par derrière la taille de Miros jusqu'à ses fesses pour y joindre fermement ses mains et faire une clé qui enserre son bassin. Miros est surpris par la manœuvre de Kris et a un instant d'hésitation sur la contre-attaque à mener. Kris a le temps d'affermir suffisamment sa prise pour, en ahanant sous l'effort, réussir à soulever Miros qui reste en équilibre sur un pied pendant que Kris le fait reculer inexorablement jusqu'au delà du cercle de craie. Les associés applaudissent la rapidité et l'efficacité de Kris. Arnold fronce les sourcils : il faut que Miros gagne la troisième manche. Il se lève pour aller lui parler sous prétexte de le caresser. Miros vient de se repositionner au milieu du cercle face à Kris qui s'ébroue un peu. Prenant Miros par le cou pour mieux s'en approcher, Arnold se colle à lui avant de lui masser les épaules pendant qu'il lui glisse ses consignes à l'oreille :

  • Enfonce-le, fonce-lui dessus tout de suite pour le déstabiliser. Il ne se protège pas le ventre, tape dedans. Ne le laisse pas prendre l'initiative.

Miros fait signe qu'il a compris. Arnold lui donne une tape qui finit en caresse sur les fesses avant de s'éloigner. Il est à la fois sérieux et rigolard dans les regards qu'il échange avec Robert en revenant à son fauteuil. Il voudrait que Miros gagne pour se conforter dans son choix, résultat de son penchant affirmé pour ce garçon : il faudrait que ce dernier l'emporte pour mériter, sans discussion possible, son affection.

 

Andréï donne le signal du début de la troisième manche. Miros se précipite aussitôt sur Kris, abaissant les épaules comme s'il voulait le bousculer, réussissant à surprendre ce dernier qui n'a pas vu venir l'attaque et reste un court instant sans réaction. Miros enfonce une épaule dans la poitrine de Kris et pèse dessus de tout son poids, comme un placage au rugby, déstabilisant ce dernier qui a beau s'accrocher des mains au cou de Miros sans réussir à l'arrêter dans son élan. Miros en profite pour soulever les genoux de Kris et le couper net dans sa contre-attaque, au point d'être sur le point de le faire basculer en arrière, le forçant à s'agripper à lui. C'est suffisant pour lui donner toute latitude pour le détacher de ses points d'ancrage au sol et le pousser en le transportant en arrière jusqu'au-delà du cercle de craie.

 

Arnold est ravi et ne peut s'empêcher d'applaudir. Miros se retourne alors qu'il relâche son étreinte sur Kris et le regarde avec soulagement, ne pouvant pas sourire autant qu'il le voudrait à cause du mors qui lui déforme la bouche mais visiblement très content de son résultat. Michalo lui fait un grand signe de la main pour l'encourager. Les associés approuvent en souriant la performance de Miros pendant qu'Andréï est en train de séparer les deux combattants. Il en profite pour caresser Kris qu'il prend par la taille comme s'il voulait lui montrer qu'il était là, prêt à le soutenir et à le réconforter, même en cas de défaite. Le garçon est d'autant plus sensible à ses marques d'attention qu'il n'arrive pas à croiser le regard de Roger qui lui paraît plus s'intéresser à Tim à ses pieds qu'il tient par le cou et continue à caresser comme rien d'autre n'était en train de se passer. Kris en éprouve un élan de jalousie qui le surprend lui-même : il ne savait pas qu'il pouvait éprouver ce genre de sentiment.

 

C'est le moment de la pause. Andréï pousse les lutteurs jusqu'à la proximité des associés : il positionne Miros tout contre les mains de John et Kris entre celles de Robert, une manière de respecter la règle de non attribution des gars à leurs associés habituels. Pour ne pas qu'Arnold se retrouve seul, Andréï ordonne à Toby d'aller se mettre à sa disposition. Dès qu'il est arrivé en face de lui, Arnold lui ordonne tout de suite de lui présenter ses fesses en s'inclinant en avant. Il va pouvoir forer et explorer. Avant de commencer, il l'interrompt pour lui demander de lui apporter un gant et du lubrifiant. Toby se relève immédiatement et souplement pour aller lui chercher ce qu'il lui a demandé. Robert se sent honoré : il a déjà pu palper Sean. Cette fois-ci c'est un beau garçon frémissant et souple, attentif et soumis qui lui échoit en la personne de Kris. Il voit bien que Michalo le surveille du coin de l'oeil, la tête à moitié retournée puisqu'il est toujours assis à ses pieds et qu'il a dû s'écarter pour faire de la place à Kris quand Andréï l'a poussé au contact de Robert. Mais ce dernier ne va pas limiter son plaisir. Le contact de ses doigts sur la peau douce et soyeuse du ventre de Kris est électrique. Il n'éprouve pas le besoin de lui faire mal comme il n'a pas pu s'en empêcher avec Sean. Il a envie d'honorer la souplesse des muscles tout comme les endroits du plaisir chez Kris, que ce soit ses bourses qu'il caresse doucement, sa verge qu'il effleure lentement, ses fesses qu'il prend en main pour les serrer mais pas trop, ses cuisses encore luisantes de sueur et qu'il essuie avec une serviette dont il s'est saisi avant de revenir vers les épaules et le ventre du garçon qu'il assèche avec soin.

 

Pendant ce temps, et pas loin de Kris à qui il reste attaché par la chaine entre leurs deux bouches, Miros prend la pose et se fait aduler par John qui le caresse religieusement tout en lui passant la serviette partout avec le plus grand soin. Il peut lui sourire pour le remercier tout en gardant un œil sur Arnold pour surveiller son état d'esprit et éviter qu'il ne se trompe sur ce qui est en train de se passer et lui est imposé par la situation et par Andréï en particulier. Mais Arnold est très occupé à explorer les tréfonds du trou de Toby dans lequel il tourne ses doigts gantés avec application, mesurant l'ampleur du forage déjà effectué par Andréï et l'élasticité du sphincter du garçon. Miros frisonne à l'idée de ce qui va lui arriver si Arnold y prend goût.

 

Bientôt Andréï qui s'est assis une minute dans son fauteuil et en a profité pour manipuler lui-aussi le trou de Christian, vient de se relever et donne le signal de la reprise des combats. Il attend les deux combattants qui reviennent sur le tatami se placer dans le cercle de craie, toujours reliés par la chaine entre leurs deux bouches. Il s'agit de les préparer pour la partie de la lutte au sol. Andréï s'est emparé familièrement des fesses de Kris. Ce dernier se laisse aller entre les mains d'Andréï qui a compris qu'il pouvait jouer sa partie et ne s'en prive pas. Il détache d'une main, avec délicatesse et en faisant attention de ne pas trop tirer dessus, l'extrémité de la chaine de la bouche de Kris pendant qu'il ne peut s'empêcher de continuer à lui palper les fesses de l'autre comme irrémédiablement attiré par cette partie de l'anatomie du garçon. Miros à l'autre bout de la chaine attend placidement pendant qu'Andréï déplace sa main des fesses de Kris jusqu'à empoigner avec délice la verge du garçon avant de fixer de son autre main le crochet de la chaine sur l'anneau au bout du stylet. Puis Andréï prend lentement la main de Kris pour lui faire refermer les doigts sur la chaine dans un mouvement qui tend à le protéger au cas où Miros tirerait trop fort. Il le fait de manière appuyée et avec un élan de tendresse qu'il ne se connaissait pas, se retenant de l'embrasser dans le cou. C'est la proximité et le contact de la peau de Kris qui le rend comme ça. Andréï se reprend vite mais pas avant de s'être demandé pourquoi ce garçon lui faisait tellement d'effet. A présent Andréï les fait se mettre en position : il les accompagne dans leurs mouvements en les tenant chacun par l'épaule, Kris se mettant à quatre pattes une extrémité de la chaine sous le ventre accrochée à sa verge et Miros assis en tailleur à l'autre extrémité de la chaine relevée jusqu'à sa bouche.

 

C'est le moment des encouragements dispensés par les associés sous forme de caresses appuyées ou d'empoignades pures et simples, sans pudeur et sans honte, aux endroits les plus intimes si possible. Andréï leur fait signe d'approcher. Il tient à ce moment de communion physique, de bestialité partagée où les barrières tombent tout comme les faux semblants. Arnold ne se prive pas de venir caresser son poulain Miros assis en tailleur et dont il vient frotter les épaules et la nuque avant de descendre le long de son dos pour se pencher et lui caresser longuement la verge élargie par le stylet, comme s'il voulait le détendre avant l'épreuve afin de lui donner le plus de forces disponibles au bon moment. Personne d'autre en fait n'ose venir tâter Miros car il est chasse gardée. Du côté de Kris, Roger ne se dérange pas, ce qui déçoit le garçon encore plus. John a noté le désintérêt de Roger et décide de compenser un peu le relatif abandon par Roger de ce qui commence à apparaître comme le terrain conquis par Andréï. Après tout, John a parié 100 Euros sur la victoire du garçon. Sous le regard soupçonneux d'Andreï, il se lève et vient se repaître du dos musculeux du garçon à quatre pattes sur lequel il plante ses ongles comme pour le faire réagir le plus possible sous la piqure avant d'empoigner ses fesses parfaites qu'il presse comme des citrons et de passer ses doigts entre les cuisses pour se saisir des bourses du garçon qu'il serre sans vergogne comme s'il voulait le réveiller tout en lui parlant à l'oreille :

  • Alors Kris, il faut te reprendre ! J'ai parié sur toi. Tu dois gagner maintenant !

Kris opine de la tête tout en se tournant l'air suppliant vers John qui continue à lui tordre les bourses en le faisant sursauter de douleur, comme s'il voulait lui faire comprendre que son message était passé et qu'il pourrait cesser de le prendre pour de la chair à triturer et à faire souffrir. Andréï le regarde faire en gardant un sourire sur le visage, surpris de se sentir à la fois gêné du plaisir évident que prend John et en même temps pressé qu'il en finisse pour que s'arrêtent les souffrances de Kris : il a le pressentiment qu'il va réussir à se réserver le garçon pour la nuit. Le reste est beaucoup moins important. Il appuie sur l'épaule de John pour lui faire comprendre que le combat va reprendre et qu'il est temps de regagner sa place. Ce que ce dernier fait comme à regret. En allant s'assoir, il passe près de Sean assis à côté de son fauteuil, toujours aussi bourru, ce qui ne le change pas beaucoup de la routine et qui l'ennuie de plus en plus. John ne sait pas encore qui sera l'extra qu'il aura dans son lit ce soir, soit Toby, soit Christian, soit Kris. Il a regagné son fauteuil comme Arnold.

 

Au signal d'Andréï, les deux gars s'empoignent chacun prenant appui sur le sol. Kris avance tête baissée toujours à quatre pattes les mains projetées devant jusqu'à saisir Miros par la taille pendant que ce dernier se relève sur ses genoux avant de se pencher quasiment à l'horizontale pour se coucher à plat ventre sur le dos de Kris réussissant à lancer ses mains suffisamment loin pour empoigner les fesses de son adversaire et se servir de ce point d'appui pour lui soulever en partie le bassin, faisant que ses genoux adhèrent moins au sol et réussissant à le faire déraper et reculer sous sa pression. Kris essaie d'arrêter l'élan de son adversaire en le ceinturant étroitement et de le ramener de force en arrière. Mais il n'arrive pas à déstabiliser Miros et à endiguer la poussée constante qu'il exerce sur son bassin, réussissant à le soulever de plus en plus jusqu'à lui faire perdre contact avec le sol et le repousser en dehors du cercle de craie.

 

Andréï les interrompt en déclarant Miros vainqueur de cette manche. Il les sépare de force en les poussant sans ménagement pour les faire revenir dans le cercle de craie alors qu'ils doivent rester à genoux, ce qui leur donne une allure pataude. Il les traite avec une brusquerie qui s'applique d'habitude à des animaux rétifs. On dirait qu'il veut les mater, les juguler dans leurs mouvements désordonnés qu'ils ont du mal à coordonner après leur effort conséquent. D'habitude il le fait machinalement mais cette fois-ci, il a l'impression d'agir ainsi pour mieux cacher son trouble et son attirance quasi irrépressible pour le corps de Kris. Il se force à se pencher vers Miros dont il détache la chaine de la bouche qu'il maintient en prenant sa mâchoire à pleine main. Ensuite il plonge la main pour s'emparer de la verge de Miros qui avance docilement les hanches avant de se tendre comme appréhendant la prise. Une fois qu'Andréï l'a bien en main, il accroche la chaîne sur l'anneau du stylet qui sort du gland. Miros s'est pris au jeu et s'ébroue comme un étalon, une fois que la chaîne est fixée au bout de sa verge, comme s'il ne pouvait pas s'empêcher de tirer dessus et frémissant dès que la chaine se tend car cela lui provoque des tiraillements douloureux, revenant vite en avant pour faire cesser la pression de la chaine sur le stylet. Andréï s'est tourné vers Kris dont il lui faut dégager l'anneau au bout de la verge. Il en profite pour lui caresser l'intérieur des cuisses soyeuses, ses bourses rétractées avant de s'emparer de sa verge pour mieux l'immobiliser et détacher la chaine de l'anneau au bout du méat. Dans le même mouvement, Andréï fixe le crochet à l'extrémité de la chaine sur l'anneau qui sort de la bouche de Kris dont il ne peut s'empêcher de pincer la joue de ses doigts dans un geste de tendresse qui le surprend lui-même. Il est temps de reprendre le combat. Andréï fait s'installer Miros à quatre pattes pendant que Kris s'assied en tailleur en appui sur ses mains. Andréï se tourne brièvement vers ses associés pour voir si l'un d'eux voulait venir tâter les gars avant la dernière manche. Mais visiblement, ils sont plus intéressés par l'issue du combat et lui font signe qu'ils sont d'accord pour qu'il le lance.

 

Dès qu'Andréï leur a donné l'ordre de se battre, Miros toujours à quatre pattes va chercher à faire plier Kris en arrière en le prenant par les épaules et en poussant de toute la force de ses cuisses, arcbouté sur ses genoux et prenant appui sur ses orteils. Mais Kris résiste bien et réussit à contre-attaquer en esquivant l'assaut en se baissant sur le côté jusqu'à pouvoir passer sa tête sous la poitrine de Miros. Ce dernier surpris prend un meilleur appui à terre pour le repousser et lance une riposte en tentant de lui faire perdre ses appuis, le prenant par la taille et en faisant pression sur l'épaule avec son menton tout en le ceinturant plus fort mais c'est sans résultat. Kris lui échappe et le déstabilise à son tour en tentant de lui faire écarter les genoux et en repoussant ses pieds. Mais c'est impossible aussi bien pour l'un que pour l'autre d'obtenir un avantage décisif. Kris tente de soulever Miros mais ce dernier le bloque dans son élan. C'est dur pour tous les deux qui ahanent et suent abondamment, constatant qu'ils sont bloqués parce qu'ils sont de force égale Miros doit utiliser une prise de judo pour gagner l'avantage ; il se retourne tout en prenant Kris par le cou et se baissant soudainement réussit à le déstabiliser en le faisant tomber en avant. Miros doit s'accroupir brutalement pour terminer son mouvement et réussir à faire chavirer Kris qui finit par perdre l'équilibre et s'étale sur Miros qui en profite pour le porter jusqu'à la limite du cercle de craie blanche et le déposer en le poussant vivement en dehors. Arnold excité applaudit l'issue du combat. Miros est aux anges et se relève pour saluer les associés, s'inclinant en avant comme au théâtre pendant qu'Andréï lui libère la verge de la chaine. Toby se précipite pour lui retirer le mors et le stylet. Miros revient triomphant près d'Arnold qui se lève pour l'embrasser et l'étreindre avec fougue avant de se tourner vers John pour lui signifier qu'il doit s'acquitter de sa dette puisque son pari est perdu. John joue l'excédé en levant les yeux au ciel mais ne conteste pas l'issue du combat. Avec un sentiment très agréable de devoir accompli, Miros se sent fondre de plaisir entre les bras d'Arnold.

 

Kris et Toby

 

Dès qu'Andréï a détaché le crochet de la chaine de l'anneau de la bouche de Kris, il la garde en main pendant qu'il fait signe à Toby d'aller déposer dans le sac au pied du fauteuil qui lui est réservé, le mors et le stylet qu'il a retirés à Miros. Andréï garde une main serrée sur la fesse de Kris qui aimerait rejoindre sa place aux pieds de Roger bien que ce dernier soit encore occupé à caresser la nuque de Tim, mais Kris a un autre combat à venir avec Toby. Cette fois-ci il faut qu'il le gagne pour éviter d'être empalé sur le pieu électronique. Andréï passe la chaine autour de son propre cou pour libérer sa deuxième main et sentant l'inquiétude de Kris, lui pince les fesses tout en les empoignant à pleines mains avant de le prendre ouvertement dans ses bras, comme s'il voulait lui signifier son intérêt aux yeux de tous. Kris se laisse faire d'abord en hésitant puis en prenant un certain plaisir non dissimulé, rassuré par l'intérêt que lui témoigne Andréï. Il finit par sortir des bras d'Andréï qui a décidé de lancer la préparation du dernier combat de la soirée. Il fait signe à Toby de se positionner face à Kris qui étire les bras et fait quelques flexions comme pour se remettre en situation de pouvoir se battre. Il est temps d'accrocher la chaine entre les anneaux des mors de bouche des deux gars. Toby est aussi grand que Kris et bien proportionné, cheveux blond paille coupés à ras, musclé à souhait, avec cet air de servilité bon enfant qui attire les envies comme s'il pouvait tout accepter et tout gérer. Sa verge est grosse et longue à souhait. Un escort accompli. Les associés l'ont vu et entendu ahaner, transpercé par le poing d'Andréï. Certains ont pu vérifier la flexibilité extraordinaire de son muscle anal, acquise par les exercices imposés par Andréï.

 

Les associés aussi bien que les garçons assis à leurs pieds tout comme Stéphane contemplent les deux corps nus et harmonieux, vibrant d'énergie et visiblement prêts à en découdre, jouant à tendre la chaine entre leurs bouches et se défiant du regard. Miros béat éprouve un sentiment de devoir accompli et s'étire nonchalamment entre les jambes d'Arnold, Non loin de lui, Michalo par contre gère difficilement l'appréhension qui le gagne à l'idée du pieu qui va le transpercer et se réfugie nerveusement sous les mains de Robert, comme si ce dernier pouvait le protéger. Tim a une expression fataliste sur le visage comme s'il était résigné à toutes les souffrances qui l'attendent alors que Roger a fini par poser ses mains sur ses épaules, comme un gage d'intérêt et de possession affirmés. Sur une impulsion, Stéphane ose se relever pour prendre par l'épaule Christian jusque là assis devant le fauteuil vide d'Andréï. Il lui fait signe de se déplacer tout en le poussant pour le forcer à obéir jusqu'au pied de sa propre chaise. Surpris, Christian interroge Andréï du regard qui acquiesce en silence. Docilement, Christian obtempère à la pression de la main de Stéphane et avance à quatre pattes jusqu'au pied de sa chaise où ce dernier se rassoit non sans avoir tout de suite glissé ses mains le long du torse du garçon jusqu'à se pencher suffisamment pour pouvoir s'emparer de sa verge et de ses bourses qu'il triture avec frénésie comme s'il avait dû se priver pendant longtemps de ce type de plaisir. Andréï se tourne vers ses associés :

  • Qui veut parier ? Combien et sur qui ?

La plupart des associés font la grimace : les chances de l'un et de l'autre de gagner semblent équivalentes. Kris vient d'être battu. Il est possible que Toby le batte encore ou bien il peut vouloir résister. Personne ne se décide. Andréï enchaine :

  • Vous pouvez venir les tâter et les encourager, avant les premières manches.

Cette fois-ci, Roger et John se lèvent. Ce dernier revient empoigner Kris qui cille sous les tiraillements et les petites souffrances imposées par son plaisir pris sans retenue sur la verge, les bourses, les fesses du garçon, qui regarde Andréï avec une lueur d'imploration comme s'il l'appelait au secours. Andréï constate avec délectation qu'il est pris entre deux feux mais ne peut pas interrompre la séance de pelotage de John alors que c'est lui qui l'y a invité. Il en est quand même mal à l'aise vis à vis de Kris et détourne son regard vers Toby qui se plie docilement aux explorations des doigts de Roger qui ne se prive pas de pénétrer dans ses recoins les plus intimes, explorant sa bouche autour du mors, serrant sa verge contre le stylet, enfonçant ses doigts dans son trou de balle et jouant avec son muscle anal.

 

Bientôt Andréï demande aux tâteurs de regagner leurs sièges pour lancer les premières manches du combat. Les deux gars se redressent soudain attentifs dans leur face à face, les jambes écartées pour mieux prendre appui au sol, les mains ouvertes prêtes à saisir et à bloquer les mouvements de l'adversaire. La chaine qui les relie de force fait une grande courbe entre leurs bouches, leurs verges ballotent sous le poids du stylet qui les traverse, gène supplémentaire qui les rend patauds par moments quand ils se sentent tiraillés par le cylindre en acier qui les dilate trop. Andréï donne le signal du début de la première manche.

 

Les deux lutteurs s'observent en tournant lentement dans le cercle, les mains en avant prêtes à agripper l'adversaire. Soudain Kris se précipite en avant, plongeant pour mieux se saisir des genoux de Toby qu'il entoure de ses bras en cherchant à les tenir serrés le plus possible. Il tente ainsi de déstabiliser ce dernier en essayant de le soulever du sol pour pouvoir ensuite le renverser en arrière. Mal lui en prend car Toby résiste en bandant ses cuisses et en prenant davantage appui sur le sol de tout son poids. Ce dernier enchaine aussitôt en se penchant vivement en avant, ceinturant Kris par derrière en plaquant son torse sur les reins du garçon et en nouant ses mains sous le ventre de son adversaire. La parade n'a pris qu'un instant avant que Toby tenant Kris à bras le corps par derrière ne réussisse à le soulever en se redressant, maintenant les hanches et les fesses de son adversaire collés à son torse, les pieds de Kris battant l'air. Il ne reste plus à Toby qu'à porter Kris en dehors du cercle pour être déclaré vainqueur de cette première manche par Andréï sous les applaudissement des associés conquis par tant de prestance. Toby relâche Kris le laissant reprendre sa position debout. Ce dernier est stupéfait de l'habileté pour la lutte de Toby qui lui était inconnue jusqu'alors. Il se demande comment il peut le surprendre et inverser la tendance qui risque de lui être fatale et de le destiner au pieu. Guidés par Andréï, ils reprennent lentement leur position face à face au milieu du cercle de craie sur le tatami.

 

Après les avoir laissés souffler un peu, Andréï relance le combat. Cette fois-ci Kris décide d'attendre l'attaque de Toby pour pouvoir parer le mieux possible et tenter de contre-attaquer. Toby le surprend car il vient le prendre lentement mais fermement par les épaules. Kris a le réflexe de se débattre pour se débarrasser de la prise de son adversaire. C'est ce qu'attendait Toby pour mieux resserrer son emprise sur les épaules de Kris qu'il ne lâche pas pendant qu'il se laisse brutalement tomber à terre. Se réceptionnant sur le dos comme un lutteur aguerri qu'il est, il reste agrippé à Kris qu'il entraine, le forçant à chuter en avant. Kris surpris pare au plus pressé et projette ses mains de côté pour amortir le choc sans se rendre compte que c'est précisément ce qu'attendait Toby, à savoir que le torse de Kris soit sans défense, pour y placer ses genoux repliés et s'en servir pour catapulter Kris en avant c'est-à-dire au-dessus de lui. Allongé à plat ventre sur Toby, Kris est empêtré et incapable de trouver aucune prise pour reprendre l'initiative. Il ne peut empêcher le mouvement de reptation de Toby qui le transporte malgré lui jusqu'à ce que sa tête sorte du cercle de craie. Les associés applaudissent moins fort, comme s'ils devenaient blasés devant le professionnalisme de Toby. Andréï déclare Toby vainqueur une seconde fois. Kris se sent démoralisé. Les larmes aux yeux, il regarde Andréï qui le prend par le cou sans rien lui dire, comme pour le réconforter mais sans vouloir prendre parti ostensiblement.

 

Les deux lutteurs regagnent leurs positions de début de combat pour la troisième fois. Toby a l'air dangereusement calme pendant que Kris se demande désespérément s'il doit attaquer ou bien attendre, puisque dans les deux cas il a perdu. Dépité par l'attitude trop délibérément distante de Sean, John sent qu'il désire de plus en plus Toby : une telle serviabilité alliée à tant de puissance est un mélange qui lui plait beaucoup. Sa flexibilité physique est un atout important à ses yeux lorsqu' elle se combine avec la capacité à tout assumer. Andréï pressent que Kris va passer au pieu électronique, ce qui n'est pas pour lui déplaire car le travail sera commencé ensuite pour lui et ses volontés d'élargissement du trou du garçon jusqu'à ce qu'il souhaite en faire. Son regard transperce Kris qui se rend compte de l'attention possessive d'Andréï. Au point de désespoir où il en est, le garçon ne peut s'empêcher de s'accrocher à ce que lui témoigne Andréï et pour la première fois, il accepte l'idée de passer la nuit avec lui, advienne que pourra. Les autre spectateurs ont l'air d'attendre encore un exploit de Toby, le fixant tous avec bienveillance.

 

Andréï donne l'ordre de la reprise du combat. Toby attaque cette fois-ci de manière surprenante : il se laisse tomber à genoux face à Kris plutôt surpris et sur la défensive, les mains en avant et prêt à repousser toute attaque. Toby a déjà plaqué ses mains sur les fesses de Kris qu'il attire vers lui de toutes ses forces. Kris résiste le mieux qu'il peut en repoussant Toby et en tentant de desserrer l'étreinte de ce dernier en pressant sur l'intérieur de ses avant-bras. Kris se tortille dans tous les sens pour échapper à la prise qui l'enserre et finit par se retrouver de biais par rapport à Toby. Ce dernier semble n'avoir conçu toute sa manœuvre que pour pouvoir profiter de l'opportunité qui lui est offerte de réussir à forcer Kris à se retourner complétement. Pressant ses mains cette fois sur les hanches de Kris, Toby pousse et tire fortement pour le faire se positionner le dos face à lui. Dès que Kris est contraint bon an mal an d'obtempérer finissant par lui tourner le dos et se demandant ce qui va se passer la tête renversée sur le côté pour mieux voir en arrière, Toby déplace brusquement ses mains pour lui écarter de force les cuisses avant de se pencher encore plus en avant et de réussir à y glisser sa tête, sans être empêché par la chaine qui brinquebale entre eux avant de se coincer sur l'épaule de Toby. Kris comprend trop tard la manœuvre. Malgré qu'il essaie de résister en serrant les cuisses pour empêcher la progression de la tête de Toby, ce dernier réussit à y pénétrer, provoquant les rires et les applaudissements des spectateurs. Malgré les efforts désespérés de Kris pour l'arrêter, Toby finit par passer non seulement sa tête mais aussi son cou entre les cuisses de son adversaire. Les spectateurs se rendent compte qu'il est à présent en position de le soulever, cette pensée les étonne. Justement c'est que Toby cherche à faire, bloquant les cuisses de Kris qu'il maintient plaquées sur ses épaules et redressant le dos en ahanant au point de commencer à soulever Kris, l'obligeant à se cramponner aux épaules de Toby pour ne perdre l'équilibre. Il ne reste plus à Toby qu'à se redresser encore, chancelant sous le poids de Kris et titubant pour le porter jusqu'au-delà du cercle de craie. Les spectateurs applaudissent à tout rompre l'exploit de Toby qui s'affaisse sous le poids dès que la limite marquée à la craie est franchie. Andréï décrète Toby grand vainqueur. Miros se demande s'il aurait fait le poids contre lui. Il se dit que leur confrontation est une éventualité à considérer pour les jours à venir. Pour le moment il a échappé au pieu et c'est aussi le cas de Toby qui même s'il perdait les deux manches suivantes, ne pourrait pas être vaincu sur l'ensemble des combats.

 

Andréï décrète la pause bien méritée dans ce cas pour permettre aux combattants de récupérer. Kris se sent ridiculisé tandis que Toby a du mal à retrouver une respiration normale après un tel effort. Ils se dressent à nouveau côte à côte nus, toujours enchainés par la bouche et couverts de sueur, leur verge gonflée artificiellement par le stylet qui la dilate au point de leur faire mal sourdement et continument. Andréï leur fait signe de se diriger vers les associés à qui il s'adresse:

  • Vous allez pouvoir les essuyer. Ils en ont bien besoin. Vous pouvez aussi en profiter pour les caresser autant que vous voudrez. Cela aussi leur fait du bien.

Roger fait des grands signes à Toby pour lui signifier d'approcher au grand dam de Tim qui boude à ses pieds. John aussi aurait préféré avoir Toby à sa portée mais il doit se contenter de Kris puisque c'est la règle édictée et appliquée par Andréï : pas d'escort avec son maître habituel. John a pris une serviette et essuie distraitement les épaules et le ventre de Kris qui se laisse faire avec une mine défaite les yeux baissés. Andréï est sans personne sous la main puisque Christian est entre les mains de Stéphane qui ne se prive pas pour le tâter sous tous les angles. Miros et Michalo sont en train de se faire caresser entre les jambes de leurs patrons de prédilection. Sean reste à l'écart de John tout occupé par Kris tandis que Tim boude en attendant que Roger ait fini de bichonner Toby. Andréï ne peut s'empêcher de venir derrière Kris pour le caresser dans le cou pendant qu'il lui parle à l'oreille :

  • Toby est un lutteur confirmé. Ce n'est pas surprenant qu'il te soit supérieur. A ta place, je ne serais pas déprimé pour ça.

 

Kris aimerait lui dire que ça signifie qu'il va être empalé et que l'idée ne lui plait pas du tout mais il a le mors dans la bouche qui l'empêche de parler. Il doit se contenter de se retourner et de regarder Andréï avec une expression de regret aigu dans le regard. Un lien fort de communication s'est établi entre eux qui rassure Kris et tend à apaiser son sentiment de frustration. Il est soudain reconnaissant à Andréï pour l'attention qu'il lui témoigne, et se sent prêt à lui faire confiance, ce qui l'étonne lui-même. John a terminé de passer la serviette partout où il a pu trouver une trace de sueur, sur les épaules, le cou, le torse, le ventre, les cuisses de Kris sans oublier bien sûr sa verge et ses bourses. Puis il le fait se retourner pour terminer par son dos et ses fesses. Andréï est toujours à proximité, contemplant la peau soyeuse du garçon qu'il se retient de toucher comme pour accroitre son plaisir à venir et sous laquelle roulent lentement les muscles que Kris contracte pour se mettre en valeur en se déhanchant légèrement pour faciliter la tâche de John, conscient du regard d'Andréï qui le réchauffe de son désir. C'est bientôt le moment de la reprise des combats. Andréï vérifie du regard que Roger a terminé d'essuyer Toby, ce qui est bien le cas. Andréïr frappe dans ses mains, faisant signe aux deux gars de revenir dans le cercle tracé à la craie :

  • On va reprendre les combats au sol.

Toby se détache rapidement de Roger qui le laisse partir comme à regret tandis que Kris revient la tête basse comme s'il était déjà battu. Andréï ne peut s'empêcher de l'encourager :

  • Allez Kris, tu vas te battre comme si rien ne s'était passé. D'accord ?

 

Le regard du garçon est soumis et obéissant quoiqu'un peu terni : il n'y croit plus mais doit faire bonne figure puisqu'Andréï le lui demande. Il n'a pas peur car Toby est un lutteur correct quasi professionnel mais il sait qu'il n'a aucune chance. A quoi bon espérer ? Il peut essayer de bien résister, de ne pas donner l'impression qu'il se laisse aller. C'est le mieux qu'il puisse attendre vu la différence de niveau avec son adversaire. De plus la fatigue des combats précédents avec Miros s'ajoute à celle provoquée par les échanges intenses avec Toby et commence à peser lourdement sur les épaules. Andréï a déjà détaché la chaine de la bouche de Kris et l'accroche au bout de sa verge qu'il tient un instant délicatement en main, témoignant d'une nouvelle marque de tendresse qui continue à surprendre favorablement le garçon. Bientôt ce dernier doit se mettre à quatre pattes pendant que Toby s'assied en tailleur, la chaine toujours accrochée au mors qui sort entre ses lèvres.

 

Au signal du combat, Kris décide d'attaquer à la manière de Miros, c'est-à-dire en se projetant contre Toby et en l'enserrant par la taille avant de le repousser violemment, espérant ainsi le déstabiliser et le faire tomber en arrière. Mais Toby ne se laisse pas faire, résiste sans plier à l'attaque frontale de Kris et contre-attaque en se penchant pour prendre à son tour en tenailles les hanches de son adversaire. Toby réussit à déstabiliser Kris en le faisant tomber sur le côté, cassant son élan et même le forçant à résister comme il peut à la pression grandissante qu'il exerce à présent sur ses épaules pour le repousser en arrière. Rien n'y fait : les pieds de Kris dérapent sur le tatami, ses genoux suivent le mouvement et inexorablement il recule bien malgré lui jusqu'à devoir passer ses pieds au-delà du cercle de craie. Andréï déclare encore une fois Toby vainqueur. Les spectateurs applaudissent à peine comme s'ils étaient blasés et habitués aux succès systématiques de Toby.

 

Les deux lutteurs se remettent lentement à genoux face à face, cherchant à reprendre leur respiration après l'effort. C'est le moment du changement de positionnement. Andréï détache la chaine accrochée sur l'anneau du stylet sortant de la verge de Kris et la fixe sur celui qui sort du mors de bouche du garçon. Puis il fait l'opération inverse avec l'extrémité de la chaine du côté de Toby : il détache le crochet de la chaine de l'anneau du mors de bouche et le referme sur celui du stylet dans la verge. Toby s'est mis à quatre pattes tandis que Kris s'est assis en tailleur comme il le leur est demandé. Kris est à court d'idées : que pourrait-il tenter pour déstabiliser Toby ? Il faudrait qu'il arrive à le renverser pour le déstabiliser et le forcer à reculer. Mais comment faire ? Au signal de la dernière manche du combat, Toby essaie de foncer tête baissée sous la poitrine de Toby, espérant le soulever par en-dessous et le couper de ses bases au sol. Mais Toby a vu venir le mouvement : il lui suffit de bloquer l'avancée de Kris avec ses mains en profitant de sa prise pour le plaquer au sol en pressant sans merci sur ses épaules. Une fois Kris étalé et bloqué au sol, il reste à Toby à lui faire une double prise immobilisant en même temps sa jambe et son bras pour arriver à le faire tourner sur lui-même comme une grosse toupie et sortir du cercle de craie sans pouvoir interrompre le mouvement. Les spectateurs ont à peine eu le temps de regarder le début du combat qu'il est déjà fin.

 

Andréï déclare Toby grand vainqueur invaincu au cours des cinq manches, ce qui est rare et vient de se produire uniquement cette fois-ci. Il détache la chaine de la bouche de Toby encore assis et de la verge de Kris qui se relève lentement, avant d'enlever le mors de leurs bouches et de retirer les stylets de leurs verges, Christian étant toujours entre les mains de Stéphane très occupé à le tâter dans tous les sens, comme s'il avait été privé de ce genre de plaisir pendant trop longtemps pour pouvoir se contrôler et s'arrêter pour le libérer et le laisser vaquer à ses occupations d'escort. Andréï a décidé de ne pas interrompre Stéphane, une manière de le remercier pour son rôle de manager des gars qu'il exerce très bien. Les deux lutteurs se sont remis lentement debout et se préparent à regagner la proximité de l'associé à qui ils ont été promis. Justement il y a du doute dans l'air. Miros, Michalo, Christian, Tim sont casés. Sean n'est avec personne et entend le rester : il le montre par son air revêche. Toby regarde Andréï qui lui fait signe de se mettre aux pieds de John qui en est ravi et le fait savoir :

  • C'est parfait ! J'avais peur de rester seul !

Roger fait une légère moue mais se concentre sur les cheveux de Tim qu'il caresse en silence, sans regarder Kris. Andréï saute sur l'occasion, saisissant Kris par le cou :

  • Je garde Kris pour moi si vous n'y voyez pas d'inconvénient ! Il est vaincu mais ne mérite pas le déshonneur, outre le fait qu'il va être empalé comme Tim et Michalo !

Arnold approuve d'un sourire sans rien dire. Robert a l'air ennuyé pour Michalo mais ne proteste pas. Roger redouble de caresses sur la tête de Tim comme pour compenser les souffrances qui l'attendent. John est déjà à l'oeuvre sur les parties intimes de Toby qui se laisse faire placidement.

 

Par Leandre - Publié dans : La soirée - Communauté : Roman gay Rose
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