Vendredi 12 août 5 12 /08 /Août 15:14

 

Arnold se racle la gorge :

-          J’ai une question : qu’est-ce qui se passe après la soirée ?

Andréï éclate de rire :

-          Vous ne voulez pas revenir à votre train-train habituel ? Vous vous demandez qui va profiter de l’élargissement du trou des perdants ?

Arnold hoche la tête :

-          En quelque sorte, oui. Il va y avoir au moins trois gars qui vont être élargis ce soir. Qui va pouvoir en profiter ?

Andréï est aux anges :

-          J’adore cette conversation. C’est la première fois que nous discutons du droit de cuissage sur nos escorts. Jusqu’à présent, c’était chacun pour soi dans son coin.

 

Les quatre associés se regardent un peu gênés. Rapidement pourtant il se produit un clivage entre Arnold et Robert d’un côté et Roger et John de l’autre : les premiers sont un peu gênés par rapport à leurs petits chéris, Miros et Michalo, qui leur font les gros yeux comme s’ils voulaient les rappeler à l’ordre. Arnold surtout voudrait profiter de la situation mais il imagine mal Miros partager sa couche avec un autre gars soumis à ses quatre volontés. Par contre Roger n’a pas les mêmes scrupules : s’il veut adopter Kris, ceci ne veut pas dire qu’il va se priver de plaisirs pris ailleurs. John partage le même point de vue sans qu’ils aient eu besoin d’en parler. Les sept gars entravés les surveillent tous du coin de l’œil, tentant de voir comment éviter le pire pour leurs fesses. John se sent soudain important à cause du pouvoir de décision qui est imparti aux associés face aux jeunes gars dont certains tremblent d’appréhension à l’idée de ce qui va leur arriver. Pourtant il serait plus convenable de ne pas accepter d’aller trop loin. John commence par faire remarquer qu’il n’est pas sûr de vouloir élargir leur trou. Ceci peut réduire le plaisir au lieu de l’augmenter. Andréï attend que l’argument se développe au sein du groupe plutôt que de tenter d’imposer son point de vue. Roger reprend le point de vue de John en demandant la raison pour laquelle il faudrait élargir le trou de ces jeunes : est-ce utile ? Mais Roger paraît de mauvaise foi car il sourit avec un air de connivence comme s’il fallait l’aider à se persuader de ce à quoi il ne croit pas.

 

Andréï décide d’intervenir en démontrant son point de vue. Il remet Kris entre les mains de John et empoigne les fesses de Toby qu’il attire vers lui. D’une pression de la main, il le fait basculer en avant pour qu’il se mette à genoux et dévoile son postérieur en pleine lumière juste sous leurs nez. Les autres gars, en particulier Miros et Michalo, sont brusquement angoissés et craignent de devoir assister à une scène difficile à supporter. Ils ne peuvent pourtant pas crier pouce. Ils sont dans le même bateau que les autres, debout et entravés, réduits à espérer que leurs protecteurs attitrés les tireront d’un mauvais pas si cela s’avérait indispensable. Les regards appuyés de Miros vers Arnold et de Michalo vers Robert témoignent du degré de leur inquiétude.  Ils répriment un frisson quand Andréï annonce qu’il va montrer aux associés comment il peut introduire sa main refermée en poing allongé dans le trou de Toby. Ceux-ci sont partagés entre curiosité et dégoût mais ne l’interrompent pas. Après s’être ganté et huilé, Andréï leur fait remarquer que le trou de Toby se présente bien : il n’est pas dilaté si le muscle anal est déformé en diagonale au lieu d’être circulaire. Et il ferme bien : Andréï joue avec le muscle, enfonçant un puis deux doigts et les retirant pour tester l’élasticité de l’anneau qui effectivement se referme immédiatement. Miros et Michalo ont les yeux agrandis par la peur et rivés sur la scène qui les stupéfie. Tim aussi est fasciné car il s’y voit déjà. Sean préfère se détourner, accablé par la violence imposée à Toby. Kris cherche désespérément à croiser le regard de Roger pour s’y raccrocher et lui signifier qu’il compte absolument sur lui pour le sauver de ce genre de situation. Malheureusement pour lui, Roger préfère ne pas le regarder, incapable de faire quoi que ce soit pour protéger son poulain. Il l’a vu souffrir sur la table de la salle à manger après le déjeuner, être manipulé par Arnold et Andréï sans exprimer une quelconque protestation. Kris a peur soudain de passer un mauvais quart d’heure aux mains d’Andréï car il a le pressentiment que ce dernier risque de convertir l’attraction qu’il éprouve pour lui et qu’il sent comme une pression constante sur son corps, même en ce moment où il a l’air pris ailleurs, en tortures plus fortes.

 

Andréï explique à la cantonade qu’il va passer maintenant à la phase d’ouverture en grand du trou de Toby, celle qu’il prétend correspondre à un état d’esprit qu’il a installé chez ses escorts : plus grande disponibilité et coopération dans la recherche d’un plaisir accru. Prenant du lubrifiant onctueux dans un conteneur en plastique, il en répand posément  de petites coulées autour du trou de Toby avec des mouvements larges qui évoquent des massages et aussi dedans puisqu’il y enfonce ses doigts gantés. Enfin il annonce qu’il est prêt et va procéder à l’intromission de son poing. Refermant sa main en forme de poing allongé, il l’enduit encore généreusement de lubrifiant avant de la positionner contre le trou de Toby. Se projetant soudain en avant, le visage fermé et comme insensible à la tension qu’il génère, il pénètre sans coup férir dans l’anneau terriblement distendu de Toby, provoquant des gémissements rauques et très appuyés de la part du garçon au moment de l’intromission, comme si ce dernier pouvait ainsi mieux se concentrer pour s’ouvrir davantage, suivis par des grognements comme les pousserait un animal torturé au fur et à mesure de la progression du poing ganté d’Andreï au-delà du muscle anal complétement dilaté dans ses entrailles écartelées.

 

Miros tremble de peur entre les doigts de Robert qui ne lui sont d’aucun secours tout comme Michalo qui n’en mène pas large tout contre Stéphane qui le tient bien serré. Ils paraissent catastrophés. Tim et Sean sont choqués et se lamentent intérieurement sur leur sort. Tim s’est rapproché de Roger comme si ce dernier pouvait le protéger. Sean n’est pas à la fête entre les mains d’Arnold qui continue à le triturer machinalement tandis que Kris se morfond aux côtés de John qui en profite tout autant. A part Christian qui reste imperturbable car il a déjà vécu d’autres scènes bien pires, les jeunes gars n’arrivent pas à réprimer des petits frissons de terreur qui les parcourent sans cesse devant la scène incroyable qui se déroule entre Andréï et Toby.

 

Au bout de longs moments d’intenses pressions et de mouvements de lutte entre le bras d’Andréï qui n’arrrête pas de pousser et les fesses de Toby qui tressautent de souffrances, et au milieu des plaintes sourdes jaillissant de la gorge de Toby, le poignet d’Andréï est au niveau des fesses du garçon sous les yeux stupéfaits des associés et des jeunes gars qui semblent ne pas en croire leurs yeux. Andréï reprend le fil de la conversation comme si de rien n’était :

-          Vous voyez, j’y suis arrivé et Toby n’est pas plus mal pour autant. Pas vrai Toby ?

La voix de Toby se fait entendre, enrouée par la souffrance et les nombreux grognements d’animal blessé qui se sont succédés pendant tout l’épisode. Si elle paraît étouffée par la pression subie, elle n’en reste pas moins claire:

-          Oui Monsieur. Je souffre mais je vais bien.

Au milieu de la stupéfaction générale, Arnold se racle la gorge :

-          Mais Toby, tu arrives à supporter ?

-          D’une certaine manière, oui Monsieur.

 

Andréï regarde ses associés à tour de rôle : Arnold parait approuver au point de pouvoir participer à la prochaine séance mais en même temps semble embarrassé, certainement à cause du regard de Miros. Robert est dubitatif mais c’est peut-être une posture pour plaire à Michalo et éviter de montrer qu’il serait prêt à se laisser convaincre. Roger et John sont séduits par ce qui vient de se passer. Peut-être qu’ils pensent éventuellement appliquer ce traitement à eux-mêmes, manière d’éliminer tout sentiment de culpabilité. La démonstration a assez duré. Andréï retire son poing avec doigté pour éviter tout traumatisme dans les chairs de Toby qui gémit fortement pour exprimer son soulagement quand l’opération est terminée.

 

Andréï se tourne vers les associés :

-          Comme vous le savez, les combats de sumo auront lieu selon trois niveaux de corpulence : les poids plumes seront représentés par Tim et Christian, les poids moyens par Michalo et Sean, les poids lourds par Toby, Miros et Kris.

Roger a l’air ravi :

-          Je suis d’accord pour utiliser au moins un vaincu des combats de sumo.

Andréï saisit la balle au bond, soucieux de placer Roger et de se libérer la voie vers Kris :

-          D’accord, j’imagine que vous prendriez bien Tim s’il était vaincu dans son combat contre Christian ?

Pris au jeu, les deux jeunes se toisent du regard comme deux coqs, secrètement flattés d’être l’objet d’un enjeu de plaisir, même si c’est après des souffrances auxquelles ils préfèrent ne pas penser. Roger fait la moue :

-          Je prendrais aussi bien Christian, même s’il est déjà plus ouvert.

 

Andréï est ravi et tient à le lui montrer avant de se tourner vers John :

-          Parfait ! Et vous John ? Est-ce que Michalo ou Sean vous tente ? Ils font partie des poids moyens.

John fait une moue ironique :

-          Sean, je connais. Peut-être qu’après avoir été ouvert, il sera différent ? D’accord pour le prendre, lui ou Michalo.

C’est au tour de Robert de faire une moue de dépit :

-          Ce n’est pas agréable pour moi de voir Michalo subir une double punition : être largement ouvert et de plus être offert à John.

  Andréï fait la grimace tout en surveillant Arnold du coin du regard :

-          Problème ? Si Michalo est chasse gardée, dans ce cas, voulez-vous, Robert, le prendre s’il est vaincu ? Evidemment, s’il gagne, c’est lui qui pourra décider et vraisemblablement il ira vous rejoindre.

Robert sourit de plaisir :

-          D’accord, voilà qui me convient.

John fait une petite grimace :

-          Me voilà bloqué avec Sean. Quel est l’intérêt du combat et du pieu de mon point de vue ? C’est toujours le même train-train. Pas de droit de cuissage pour moi.

Andréï éclate de rire :

-          Ne vous inquiétez pas John. Dans les combats entre les poids lourds, il y aura un vaincu, un vainqueur et puis un entre les deux : le vaincu du premier combat pourra être le vainqueur du deuxième. Je pense que si vous y tenez, vous pouvez prétendre au vaincu du combat des poids moyens ou au vainqueur du deuxième combat des poids lourds. Qu’en pensez-vous les autres ?

 

Arnold approuve de la tête, suivi par Robert et Roger. Les jeunes gars sont un peu perdus dans les décomptes et préfèrent s’en remettre au maitre des cérémonies, Andréï, pour leur indiquer ce qu’ils devront faire quand le moment sera venu. Ils retiennent que la victoire au combat leur épargne le pieu et leur permet de choisir avec qui ils vont partager leur couche, ce qui a tendance à leur remonter le moral. Ils se défient du regard entre futurs compétiteurs.

 

Andréï continue, tout en pensant à se ménager soit Kris soit Miros comme vaincu du combat des poids lourds :

-          En ce qui concerne les poids lourds, évidemment Toby est déjà ouvert. Mais il n’en reste pas moins très réactif au lit, je peux vous l’assurer. Comme vaincu je peux vous le recommander. Qui est intéressé ?

Andréï se retient de rire car il voit bien qu’Arnold et Robert auraient envie de se manifester mais que Miros et Michalo les tiennent sous leur regard lourd de menace et de ressentiment prompt à se manifester s’ils osaient s’embarquer avec un vaincu. Andréï décide de voler à leur secours :

-          Je peux me sacrifier si c’est nécessaire !

Arnold intervient tout de suite :

-          Attention, je me réserve Miros, vainqueur ou vaincu.

Andréï avait prévu cette sortie et il contre-attaque tout de suite car il voudrait bien Kris dans son lit ce soir s’il est vaincu et peut-être même s’il est vainqueur, car Roger a l’air accroché à Tim ou à  Christian :

-          Il reste Kris dont je veux bien m’occuper s’il est vaincu et si Roger ne s’y oppose pas.

Roger surpris ne pipe mot, se contentant de sourire en retour. Kris est submergé par des émotions contradictoires : il se demande s’il est abandonné par celui qui veut l’adopter. Il le regarde avec un vrai désespoir dans le regard. Mais Roger lui fait signe de ne pas s’en faire et que ce n’est pas important. Il reste à Kris à ravaler ses larmes et à se préparer pour ce qu’il espère être une victoire. Mais même dans ce cas, il a l’impression que Roger veut s’amuser avec Tim ou Christian et que par conséquent il sera de toutes les façons entre les bras d’Andréï  pour la nuit, pensée qui l’effraie au lieu de le rassurer.

Par Leandre - Publié dans : La soirée - Communauté : Roman gay Rose
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