Dans les bras l'un de l'autre, Arnold et Miros sentent bien qu'il leur faut aller au bout de leur désir réciproque. C'est un plaisir qui arrive et ne peut pas se rejeter, une évidence pour les deux. Arnold se tourne vers Tim.
Rhabille-toi et va dans la salle de muscu. Fais un peu d'exercice, ça te changera les idées.
Tim se relève en silence sans cacher qu'il boude. Pendant qu'il passe un short et un t-shirt qu'il a pris sur la commode, il a compris qu'il est définitivement remplacé. Il est à la fois soulagé de sortir des griffes d'Arnold qui l'a torturé autant qu'il est possible sans dépasser les bornes, et en même temps déçu et humilié, inquiet de sa prochaine mission d'escort. Arnold doit bien le noter s'il veut garder son travail. Cette pensée le tempère dans l'envie soudaine qu'il a d'exprimer son ressentiment. Il sort en silence et sans plus rien manifester.
Miros se sent fondre dans les bras d'Arnold. Quand ce dernier l'embrasse gentiment, il se laisse aller, livrant l'intérieur de sa bouche avec délice et jouant en retour avec la langue d'Arnold qui l'envahit, prémisse à d'autres pénétrations. Arnold le renverse doucement sur le lit avant de le faire se coucher sur le dos. Miros se laisse faire ravi, comme un gros chat, pendant qu'Arnold lui relève les deux jambes. Après l'avoir enduit de lubrifiant et s'être encapoté, ce dernier le pénètre lentement tout en lui suçotant le cou. Miros gémit pendant que la verge d'Arnold dilate son trou pour se frayer un passage. Il attendait ce moment depuis qu'il avait été présenté à Arnold dans l'entrée de la villa, sous la véranda: quand ce dernier l'avait tâté sans façon avec cette familiarité mêlée d'autorité qui faisait qu'on ne pouvait pas lui résister. Cette force autoritaire facilitait la soumission, la rendait moins problématique comme si elle allait de soi. Miros pouvait s'abandonner en toute confiance et c'est ce qu'il adorait.
Arnold se fraye irrésistiblement un chemin en Miros, l'ouvrant de plus en plus profondément, provoquant des douleurs subites et fulgurantes qui se transforment en élancements de jouissance qui le font grogner de plaisir. Les mouvements des hanches d'Arnold impriment un mouvement rapide de va et vient à sa verge qui entrainent Miros toujours plus loin dans un ailleurs de soumission et d'éclatement au-delà du réel. Le garçon prend encore plus de plaisir à se laisser aller pour mieux s'offrir, yeux fermés, la bouche toujours prise par la langue d'Arnold qui y trouve son espace tout comme il le fait plus bas dans son trou.
Arnold découvre derrière la masse de muscles chauds et soyeux, une féminité complétement offerte qu'il adore parce que parfaitement cachée, discrète et authentique, réactive et attentive, le garçon se montrant capable de jouir sous de nombreuses facettes, de passer de l'une à l'autre sans difficulté d'ajustement, un vrai régal. Arnold ne peut s'empêcher de le caresser d'un mouvement coulé sur les épaules, le ventre, les fesses retournées, comme pour le remercier d'être aussi réactif tout en marquant son territoire sur chaque centimètre de la peau du garçon. Ils ne se comprennent que trop bien et se sont vraiment trouvés, parfaitement complémentaires. Un éclair de joie traverse Arnold qu'il sent se communiquer à Miros.
Alors Miros on s'entend bien ?
Oh oui Monsieur.
Appelle-moi Arnold
Miros lui chuchote à l'oreille.
Oui Arnold.
Dans le silence de la grande chambre, Arnold se sent aux commandes, sensation qu'il adore par dessus tout. Il va en profiter et en faire profiter Miros. C'est le moment de lancer la grande chevauchée. Miros a compris et l'accompagne au fur et à mesure qu'approche la délivrance. Le garçon se masturbe discrètement sous le ventre d'Arnold pressé contre lui pendant que ce dernier continue à le labourer de plus en plus fort, provoquant leurs gémissements entrecroisés. Quand l'éjaculation approche et qu'ils sont prêts à tout pour la partager, Arnold joue à s'interrompre pour mieux sentir Miros qui l'appelle en silence et l'attend comme si sa vie en dépendait. Suspendus de longues minutes dans l'attente de la déflagration finale dans des étreintes de plus en plus passionnées, la force de l'explosion réciproque les réduit à des parcelles éparses d'identité qu'ils ont beaucoup de mal à réunifier, incapables pendant de longues secondes de trier ce qui est à l'un de ce qui est à l'autre. Arnold met plusieurs minutes avant de réaliser que sa verge est toujours fichée dans Miros. Quand ils arrivent à se recomposer, ils s'aperçoivent qu'ils sont différents d'auparavant : l'expérience inoubliable qu'ils viennent de partager les a structurés autour de leur amour réciproque, tellement intense qu'il en est indescriptible.
Arnold laissant Miros se remettre à plat sur le dos puis sur le côté, ils se lovent l'un contre l'autre, souriant et ravis, se caressant sans cesse, prêts à affronter le futur qui les attend. Miros ne peut s'empêcher de se blottir contre Arnold : ils se sont trouvés. Miros a cherché longtemps et a enfin ce qu'il voulait, un protecteur et un amant, capable de le sécuriser. Après de longues minutes passées à profiter des instants de bonheur, Miros finit par demander.
Est-ce que je ne devrais pas y aller ? Le service m'attend.
Arnold rit et l'embrasse encore.
Oui mon trésor. Tu peux y aller.
Miros se lève lentement avant d'enfiler ses vêtements non sans qu'Arnold ne l'ait caressé partout.
Ce blog est consacré à des histoires gay à épisodes dont les plus anciens figurent au début et les plus récents à la fin des pages affichéesr.
Mon inspiration est essentiellement intergénérationnelle et j'ai besoin d'encouragements pour oser aller plus loin et au besoin infléchir les histoires dans le bon sens.
Je suis très preneur de commentaires et même de suggestions pour développer les aventures des personnages.
Merci d'avance pour vos commentaires et suggestions. J'en tiendrai compte, soyez en assurés.